L'Altertour
Pour une planète
sans dopages

L'Age de tous les dopages :
une évasion est possible
cyclistes dopage
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25 mars : Le dopage gagne de plus en plus les non-professionnels

  Comme pour n'importe quel autre individu, le système hormonal d'un sportif est trop occupé pour satisfaire les besoins de la compétition. Toutes les substances produites par le corps humain et qui contrôlent sa croissance, sa défense, son alimentation en sucre et en oxygène, visent en effet sa survie à long-terme, dans un équilibre qui doit être maintenu en permanence. Si une hormone est injectée en surplus de la valeur adaptée à la situation courante, l'organisme va en produire moins, créant un déficit lorsque l'injection s'interrompt. C'est la situation de "manque" qui suit un dopage.
  Dans un récent article ("Le dopage fait maison, jeu dangereux des sportifs amateurs"),Thomas Pontiroli, étudiant en journalisme, cite le témoignage d'un jeune footballeur amateur :
  «Quand je poussais une barre, c'est comme si quelqu'un fournissait l'effort à ma place. Sur le terrain, j'étais plus agressif. Les produits ont aussi décuplé ma libido.». Trois mois plus tard, Clément goûte aux effets secondaires. Ses testicules ont rapetissé. Son dos est plein d'acné. Certains matins, il se dit déprimé, sans savoir pourquoi. Pour «relancer la machine», il reprend des produits. Il lui a fallu trois cures pour décrocher et reprendre l'entraînement sans stéroïdes."

  Sur l'édition 2010 de l'AlterTour, les relayeurs ont eu la chance de rencontrer Claude Méhat, ancien compétiteur cycliste, qui a bien voulu faire part de son expérience devant la caméra de "L'âge de tous les dopages".  D'après lui, la motivation initiale du jeune sportif professionnel est de ne pas être rejeté par le reste de l'équipe en refusant les "médicaments" qui lui sont proposés.
"Après plusieurs années de compétition et de places d'honneur, et certaines courses gagnées, j'ai eu droit bien sûr à une cure de désintoxication. J'ai eu droit également à un certain nombre d'examens qui ont déclarés que mes reins étaient irrémédiablement touchés."
  Lorsque l'occasion se présente pour lui de rencontrer des jeunes sportifs, y compris amateurs, il n'oublie pas de leur rappeler qu'à cause du dopage, il a "des copains qui y sont restés, et d'autres qui sont invalides."

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21 mars : Chambéry, partenaire non-officiel de l'autre tour, en 2011

  De Carine, correspondante en Haute-Savoie :
" Pour les altercyclistes : après une pause-baignade au lac du Bourget pour midi, visite de l’Association Savoyarde de Développement des Energies Renouvelables (une heure), puis arrivée sur Chambéry avec une vélorution.
  L’après-midi à Chambéry en attendant les altercyclistes : au centre ville, parc du Verney : ateliers autour du vélo avec l’association Roue Libre.

  Fin d’après midi et soirée pour tous : grand pique-nique convivial dans le parc du Verney, puis pièce de théâtre « Le Titilleur » -un divertissement et un plaidoyer théâtral pour la décroissance- par les Amis de la Compagnie locale XYZ, écrite et mise en scène par S. Rochex.
"

Le Comité AlterTour Chambéry organise des stands et des projections de films sur l'AlterTour

- "On revient sur Terre", le 25 Mars à 20h à la salle Jean Renoir

- Stand lors de la foire bio de la Motte Servolex le dimanche 17 Avril

- Projection du film "L’âge de tous les dopages", le 27 Mai à 20h à la salle Jean Renoir

  Des compteurs sont installés en divers endroits de l'agglomération de Chambéry : ils permettent de connaître le nombre de passages de cyclistes sur ces axes.
  Les résultats des compteurs installés sur 5 aménagements cyclables de la ville de Chambéry démontrent une évolution très nette et régulière de la pratique du vélo dans l'agglomération. Depuis le choc pétrolier de l'été 2006, les changements d'usages ont été conservés même après la baisse du prix du pétrole. De ce fait, sur certains aménagements cyclables comme la voie Verte de la Leysse et la piste cyclable du Verney, la fréquentation des cyclistes a doublé sur les mois d'hiver.
  Les résultats du compteur implanté sur la piste cyclable bi-directionnelle du Parc du Verney affiche jusqu'à 64 442 déplacements mensuels à vélo.
  Depuis 2009 :
-> 72 km d'aménagements cyclables ouverts au public
-> 2500 arceaux à vélo installés dans l'agglomération
-> 140 places en consigne à la Vélostation, 130 en abris à vélo (un abri collectif des Barillettes à Saint-Alban-Leysse et 8 abris mobiles situés en entrée de ville).

 

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Article complet sur
"Chambéry en chiffres"

19 mars : Le dopage sportif fait l'objet d'une grande conférence internationale

  De Jacques, notre correspondant spécial à St-Malo :
"à Bruz, près de Rennes, aura lieu une conférence internationale organisée par le Conseil de l'Europe et Rennes 2 avec la Polytechnica de Madrid, intitulée "Droits de l'Homme et dopage", jeudi 24 et vendredi 25 mars à l'ENS Cachan-Rennes.
   Je ne sais si le dopage à l'atome sera évoqué ? mais il y a fort à dire dans la fenêtre d'opportunité qui vient de s'ouvrir et que nos nucléâtres patentés vont rapidement s'efforcer de refermer.
"

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17 mars : Comme la pression qui monte dans un réacteur nucléaire

  Michel Bernard, Journaliste à la revue S!lence, partenaire de l’AlterTour, exprime les raisons de sa colère - qui doit être la nôtre -, et les moyens d'y remédier..

Je suis en colère

Je suis en colère parce que l'accident de Tchernobyl n'a pas servi de leçon. Et que l'on continue à entendre et lire les mêmes mensonges sur le nucléaire dans les médias.

Je suis en colère quand j'entend à la radio, un haut responsable du nucléaire français nous dire qu'on ne peut remettre en cause le nucléaire : "personne n'a envie de revenir à la bougie". Que je sache, dans les pays européens qui n'ont pas de centrales nucléaires (Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Portugal…), y-en-t-il où l'on s'éclaire à la bougie ? Il n'y a que 441 réacteurs nucléaires dans le monde (dont 58 en France, 55 au Japon)… dans seulement 31 pays, tous les autres pays s'en passent.

Je suis en colère quand en 1979, après l'accident nucléaire de Three-Mile Island, on nous a dit que c'était parce que les Américains étaient moins forts que nous ; quand en 1986, après l'accident de Tchernobyl, on nous a dit que les Russes étaient moins fort que nous… et que je lis aujourd'hui que les Japonais sont moins forts que nous… De qui se moque-t-on ?

Je suis en colère quand on me dit que l'on peut continuer à exploiter encore des vieux réacteurs comme Fessenheim en Alsace (qui a trente ans) parce que "plus il est vieux, mieux on connait un réacteur". Ce n'est pas parce que vous connaissez bien les défauts de votre vieille voiture qu'elle tombe moins souvent en panne et moins gravement. (Le réacteur Fukushima-Daiichi 1, qui vient d'exploser avait 40 ans et a été autorisé à continuer de fonctionner pour dix ans en février 2011 !).

Je suis en colère quand on nous dit que l'on ne peut se passer du nucléaire en France, parce que cette énergie fournit près de 80 % de notre électricité. C'est oublier que l'électricité n'est pas la principale source d'énergie (c'est le pétrole) et que le nucléaire ne représente que 17 % de notre énergie. Si l'on voulait s'arrêter, on pourrait s'appuyer sur une solidarité au niveau de l'Europe : là, le nucléaire ne représente que 35 % de l'électricité et seulement 9 % de l'énergie ! Il suffirait donc d'économiser 9 % pour s'en passer !

Je suis en colère parce qu'au nom de la défense de la croissance économique, les programmes énergétiques français ou européens, négligent toujours plus ou moins le potentiel des économies d'énergies, préférant la surconsommation, éventuellement alimentée par le recours aux énergies renouvelables. Or l'énergie la plus propre reste celle que l'on ne consomme pas. En adoptant les meilleures techniques disponibles et en évitant les comportements énergivores, nous pourrions diviser par 4 notre consommation en une vingtaine d'années.

Je suis en colère parce que les discours économiques nous polluent : on nous dit qu'arrêter un réacteur nucléaire, ce serait de l'argent gaspillé… mais les 1000 milliards d'euros déjà dépensé en 25 ans pour la gestion de la catastrophe de Tchernobyl (et c'est loin d'être terminé), ce n'est pas un gaspillage encore plus grand ? Mille milliards d'euros, c'est sensiblement le coût qu'il a fallut dépenser pour construire l'ensemble des 441 réacteurs actuellement en fonctionnement.

Je suis en colère parce que je sais que l'on peut arrêter relativement rapidement le programme nucléaire français, qu'il existe de multiples scénarios de sortie sur le sujet (de 2 à 30 ans selon les efforts qu'on veut bien consentir).

Je suis en colère quand j'entends mon gendre, 25 ans, ingénieur dans le photovoltaïque, me dire qu'il cherche un nouveau travail car la profession est sinistrée suite aux récentes décisions du gouvernement.

Je suis en colère quand mon fils, 20 ans, me dit : "à quoi ça sert de faire des études si dans cinq ans on a tous un cancer" (et il ne pense pas qu'au nucléaire, mais aussi à la pollution atmosphérique, aux pesticides…).

Alors j'agis, je me suis investi depuis une trentaine d'années dans les médias écologistes pour faire circuler une information moins déloyale et j'incite les journalistes et les lecteurs à prendre le temps d'eux aussi chercher où est la vérité. Comment peut-on encore minorer l'importance de la pollution radioactive au Japon alors que les images sur internet nous montrent les réacteurs en flamme ?

Alors j'agis et je m'engage dans l'une des 875 associations qui animent le Réseau Sortir du nucléaire pour demander à nos élus de faire pression pour un changement de politique dans le domaine de l'énergie. (www.sortirdunucleaire.org)

Alors j'agis au niveau local en rejoignant les nombreux groupes locaux qui travaillent à des plans de descente énergétique qui nous permettront de diminuer la menace nucléaire, mais aussi notre dépendance à un pétrole qui va être de plus en plus rare. (www.transitionfrance.fr)

Alors j'agis car aujourd'hui si le lobby nucléaire arrive à manipuler élus et médias, c'est parce que nous ne nous indignons pas assez !

Michel Bernard
Journaliste à la revue S!lence

17 mars : Les Amis de la Conf' sont toujours les amis de l'AlterTour

Bagnolet, le 17 mars 2011

 

Chers Amis,

  Le bureau des Amis de la Confédération paysanne souscrit bien volontiers à la demande que vous nous avez transmise d’être partenaires de l’édition 2011 de l’Alter Tour.

  Nous informerons nos adhérents et sympathisants et les solliciterons pour participer et faire connaître l’Alter Tour. Comme par le passé, le lien avec le site de l’Alter Tour sera établi.

  Nous devons attendre la prochaine réunion de notre Conseil d’administration pour vous faire part de nos propositions pratiques, tant en ce qui concerne la participation cycliste que l’intervention dans des débats ou autres activités. Des précisions de votre part sur les initiatives déjà engagées et sur celles qui sont à construire nous permettraient d’envisager au mieux nos propositions.

  En fonction de nos disponibilités nous pourrions participer à une ou deux réunions préparatoires, si vous nouvez en transmettre les dates et les lieux.

Très cordialement,

Marc Mangenot, Marie-Thérèse Richard,

Présidents des Amis de la Confédération Paysanne

16 mars : Les petits et les grands mensonges de l’industrie du nucléaire, ou « Qui ment pour un œuf, ment pour un bœuf.»

  En juillet 2009, les relayeurs de l’AlterTour avaient prévu un arrêt au Centre d’Information des Visiteurs du site nucléaire de Penly.
  Arrivés sur site, un cordon de gendarmes en interdisait l’accès, prétextant un incident, présumé d’ordre technique. Par la suite, au cours d’une discussion avec le Directeur des lieux, l’incident s’est révélé être en réalité la visite programmée des altercyclistes.

  Comment croire, sur le dossier du nucléaire, des responsables qui mentent aussi facilement ?   Comment croire la Présidente d’AREVA, entreprise privée dont EDF est actionnaire parmi d’autres, lorsqu’elle annonçait il y a deux jours au journal de 20h à propos des événements au Japon que « Chaque jour qui passe est un jour de gagné. » ? La suite confirma que plus les jours passent, plus la pression augmente dans la structure d’un réacteur, y provoquant de nouvelles explosions.
  Comment croire une ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche qui, avec d'autres responsables politiques, justifie le programme nucléaire par la garantie d'une indépendance énergétique, alors que la France ne produit pas d'Uranium ?
  Comment croire que des entreprises privées telles queTEPCO, premier fournisseur mondial d'électricité, puissent dépasser leur recherche de profit immédiat ? TEPCO, responsable du parc nucléaire japonais, aurait en effet falsifié des rapports sur la sécurité des centrales telle que celle qui viennent de subir une double catastrophe naturelle.

« Un Centre qui est ouvert 250 jours par an et qui est fermé aujourd’hui, c’est ça qui vous choque ? » le Directeur du site de Penly

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Scènes extraites du film "L'âge de tous les dopages"

AlterTour
"Et souvenez-vous bien que nos petits enfants nous jugeront", Pierrot, altercycliste

1er mars : Actualité cinématographique et militante

  L'AlterTour sera présent en mars dans deux manifestations : A Genève, par la projection des documentaires "C'est quoi, AlterTour ?" et "L'âge de tous les dopages" à l'Autre Salon de l'Auto de Genève, du 3 au 13 mars, puis comme partenaire du Festival de "Cinéma-Ecologie-Résistance" à l'Île-St-Denis, du 18 au 20 mars.

  Vitrine de luxe de la société moderne, le Salon International de l’Auto contribue à doper les ventes de voitures. Mais dans l’arrière-boutique de cette société de consommation, les déchets et les dégâts s’accumulent, tandis que la majorité de la population mondiale ne dispose pas du minimum vital.

  Pour espérer changer ce monde inéquitable et peu durable, on peut d’abord essayer d’en identifier les forces motrices. La thèse proposée dans « L’âge de tous les dopages » met en cause la compétition comme moteur de l’activité, ainsi que notre sensibilité naturelle au dopage généralisé qui l’accompagne. Le dopage de l’économie inclut par exemple la stimulation du marché de l’automobile au moyen d’une « prime à la casse », qui engendre après-coup une déprime des ventes, une mise sous dépendance économique du consommateur qui doit rembourser son crédit, tout en accentuant les classiques dégradations sanitaires et environnementales dues aux véhicules motorisés individuels :- réchauffement climatique, - 1,3 millions de décès et 50 millions de blessés par an dans le monde. Ce schéma de « stimulation temporaire, associé à des dépendances et des dégradations durables » s’applique en fait à plusieurs domaines, dont l’économie, l’agriculture, la production d’énergie, les transports et les télécommunications.

  Ce documentaire nous entraîne pour une semaine sur l’AlterTour « pour une planète sans dopages », en compagnie de relayeurs cyclistes amateurs de toutes générations, et des personnes qui les accueillent sur les relais. En plus d’une belle tranche de vie collective, chacune des étapes est l’occasion de s’informer sur une forme de dopage de la Société, grâce aux interventions de conférenciers invités, des « altercyclistes » et de leurs hôtes.
  A l’issue d’un périple traversant la moitié nord de la France, l’Arrivée est programmée au Parlement Européen de Strasbourg. Les cyclistes nomades y trouveront-ils des réponses à certaines des questions abordées les jours précédents ? Peut-être pas ; mais le chemin parcouru – à pied ou à vélo – est sans doute plus instructif que sa destination rêvée.

 

AlterTour

Première de "L'âge de tous les dopages",
le 11 mars à 20h
dans les locaux de la velopostale,
6 rue David-Dufour, Genève
sous l'égide de l'association Pignon sur rue,
et dans le cadre de l'Autre Salon.

AlterTour

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La mal-bouffe rend-elle obèse ?
Oui, c’est flagrant !

Les produits toxiques sont-ils sources de cancer ?
Oui, oui, ça fait mal !

La téléphonie mobile attaque-t-elle le cerveau ?

C’est ce qui se dit !

Les logements passoires gonflent-ils les factures de chauffage ?
Oui, c’est prouvé !

Le bien-être humain se retrouve-t-il dans le PIB ?
Non, c’est patent !

Les milieux populaires cumulent-ils souffrances sociales et écologiques ?
Oui, ça c’est sûr !

Peuvent-ils baisser les bras devant la fatalité ?
C’est pas ce qu’on pense.

Doivent-ils s’engager, lutter et résister ?

C’est ce qu’on propose.
Durant trois jours de cinéma et de débats, le festival Effet de C.E.R. (Cinéma, Ecologie, Résistances) propose des films, des documentaires, des débats, des rencontres, de l’information, de l’éducation, des connexions, des exemples, des alternatives de résistance aux injustices sociales et environnementales. Pour entraîner les spectateurs à devenir les acteurs de leur (notre) propre histoire et de leurs (nos) propres combats.

Michel Bourgain, Maire de L’Île-Saint-Denis

 



PROGRAMME COMPLET

Thèmes développés :
Une économie mondiale est-elle possible ?
La ville en transition : nouvel habitat, nouvel urbanisme.

26 février : L'AlterTour 2011 se joindra à la résistance aux projets de puits gaziers dans le sud-est de la France

  Chaque été, l'AlterTour va à la rencontre des alternatives aux dopages de la société. Son parcours passe également par des lieux de résistance aux grands projets dits "d'utilité publique", mais dont on s'aperçoit qu'ils satisfont en priorité des intérêts privés.
  Cette année, deux dossiers intéresseront particulièrement les altercyclistes : celui du Sillon Alpin et des Jeux Olympiques qui l'accompagnent, et le projet d'extraction de Gaz de Schiste, qui a donné lieu ce samedi à une manifestation d'envergure.

AlterTour  

INQUIÉTUDES AUTOUR DES NAPPES PHRÉATIQUES

Principales inquiétudes des opposants : la pollution des nappes phréatiques et les dégâts sur les activités rurales et touristiques. Pour extraire ce gaz, il faut effectivement forer des puits tous les 200 mètres et y injecter des millions de m3 d'eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de libérer les particules gazeuses. Même "la collectivité n'a rien à y gagner, sauf qu'elle devra entretenir les routes abîmées par les camions", insiste M. Vermorel.


18 février : L'Arrivée de l'AlterTour sur le Larzac est déjà annoncée dans le Midi-Libre

AlterTour  

" La 4e édition de l'AlterTour se prépare. Hier, au Créa, les militants de l'association Eve, déjà organisatrice à Millau de régulières 'vélorutions', ont animé une première réunion de travail en vue d'accueillir comme il se doit cet événement dédié à la promotion de la « sobriété énergétique ». Relais cycliste aux antipodes de toute idée de compétition, L'AlterTour 2011 partira de Genève le 2 juillet pour rallier le Larzac le 6 août, après avoir notamment traversé les Alpes, en prenant bien soin d'éviter tous les cols historiquement associés au Tour de France ".

Article Complet
sur le site du Midi-Libre


11 février : Les pôles de compétitivité technologique à l'épreuve de l'Ecologie sociale

  Le tour 2011 suivra le tracé du projet de Sillon alpin, métropole de 220 km prévue entre Genève et Valence, pour participer à la compétition économique internationale, notamment à l'aide de "Nouvelles Technologies". On lira à ce sujet "Le Serpent alpin, ou le saccage du territoire allobroge" de P.Mazet, sur le site de Pièces et main d'oeuvre, association que nous comptons rencontrer cet été à Grenoble.
  En attendant, voici l'annonce de deux conférences, respectivement sur les thèmes de la Technologie et de l'Ecologie, d'ici la fin du mois :

 

Vendredi 18 février, à 19h30

Débat : " Peut-on se sortir du système technicien ? "

Jacques Ellul vu par Serge Latouche, théoricien de la décroissance.

Débat organisé par le groupe Jacques Ellul Ile-de-France
et La Maison Verte

à La Maison Verte
127, rue Marcadet
75018 Paris
M° Lamarck ou Jules Joffrin

 

Samedi 26 février à 14h
à l’invitation de Jacques Boutault, maire du 2ème arrdt,

"Ecologie et justice sociale ?"

Rêvolutives organise une rencontre publique avec Michel Marchand, co-auteur de "Ne soyons pas des écologistes benêts". Pour un protectionnisme écologique et social (Aurélien Bernier, Michel Marchand et le M’PEP, éditions Mille et une nuits, 2010)

Penser les enjeux écologiques de notre temps sans poser la question des mécanismes économiques et sociaux à l’œuvre n’a pas de sens. L’idée progresse en Europe de définir une politique économique qui réhabiliterait certains outils protectionnistes. Est-ce que ces outils peuvent être légitimes dans une perspective écologiste et de justice sociale ?

Salle des Expositions,
mairie du 2ème
8, rue de la Banque,
76002 Paris
M° Bourse


  

 

4 février : Les contours du circuit 2011 se précisent...

  Cette année, l'AlterTour traversera des régions à fort relief, des Alpes vers les Grands Causses du Languedoc, mais en réussissant à éviter tous les cols historiquement associés au Tour de France.
Innovation 2011 : Compte-tenu des conditions climatiques prévues cet été dans le Sud-Est, les altercyclistes se relaieront seulement en matinée, et pourront consacrer le reste de la journée à s'informer avec le public, rencontrer leurs accueillants, voire participer à des ateliers fermiers comme dans le Limousin l'an dernier... sans oublier l'indispensable sieste sous un olivier !

  Du 2 juillet à Genève au 6 août sur le plateau du Larzac, nous explorerons un circuit particulièrement familial, formé de petits tronçons dont la somme quotidienne dépassera rarement les cinquante kilomètres.

  Le programme thématique - en cours d'élaboration depuis la dernière édition - donne déjà envie d'être cet été sur le tour. A suivre, donc, sur cette même antenne...

 Carte AlterTour 2011

20 janvier : Concrétisation de projets agricoles

  Richard Wallner de Marsac (Charente) et Jean-Louis Colas de Toussacq (Seine-et-Marne) ont au moins en commun d'avoir accueilli l'AlterTour 2009 sur leurs fermes respectives. Les valeurs qu'ils défendent vont pouvoir se développer grâce à l'acquisition de terres agricoles par Terre de Liens en Île-de-France (projet de Jean-Louis, voir ci-dessous), et par l'édition de trois ouvrages en permaculture ("Au Petit Colibri", projet de Richard).

Moins d'un mois après le lancement de la campagne nationale "Faites pousser une ferme près de chez vous!", nous avons la grande joie de vous annoncer la concrétisation d’un premier projet en Ile de France : l'acquisition des terres agricoles (73 hectares) et de 2 hangars de la ferme de Toussacq en Seine-et-Marne par la Foncière Terre de liens, dont la promesse d'achat a été signée lundi dernier, le 20 décembre 2010.

Cet événement arrive au bon moment pour convaincre le public de «faire pousser» des projets de fermes en Ile de France. C’est en effet grâce à notre engagement de citoyens adhérents et/ou donateurs et/ou actionnaires solidaires que Terre de liens pourra :

* soutenir directement l’installation d’agriculteurs,
* préserver des terres agricoles,
* maintenir et développer une agriculture de proximité, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

Valérie Rosenwald, animatrice de Terre de liens Ile-de-France

Ferme de Toussacq
Richard de Marsac
AlterTour AlterTour

 

18 janvier : Succès judiciaire de l'intégrité scientifique

   Pour la première fois, des promoteurs d'OGM se retrouvaient au banc des accusés ; la justice a accordé raison à quelqu'un qui a eu le courage d'affronter de puissants détracteurs, scientifiques "intégristes" qui avaient tenté de discréditer ce scientifique intègre.

AlterTourPetite vidéo

...enregistré en avril 2010, lorsque Gilles-Eric Séralini, parrain de l'AlterTour 2009, avait été critiqué par l'AFVB.
(Extrait du générique du film "L'âge de tous les dopages", fichier QuickTime .mov, 69 Mo)

 

" Le mardi 18 janvier, le tribunal de Paris a rendu son délibéré dans le procès qui opposait Gilles-Eric Séralini, chercheur en biologie moléculaire à l’Université de Caen et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN*, et l’Association française des biotechnologies végétales (AFBV), présidée par Marc Fellous. Le tribunal a condamné l’AFBV à 1000 euros d’amende avec sursis, un euro de dommages et intérêts (ce qui avait été demandé) et 4000 euros de frais de justice.
Corinne Lepage, présidente du CRIIGEN, contactée au téléphone par Inf’OGM, s’est tout d’abord réjouie de cette victoire, d’autant qu’elle reconnaît qu’elle n’était pas optimiste en sortant de l’audience qui s’était tenue le 23 novembre 2011. « On ne peut plus dire n’importe quoi sur les lanceurs d’alerte », commente-t-elle. Et elle ajoute : « C’est la première fois qu’un lanceur d’alerte n’est pas sur la défensive mais en offensive ».
G.-E. Séralini avait attaqué l’association et son président en justice, considérant qu’ils avaient diffamé ses travaux de recherche qui remettaient en cause l’innocuité de plusieurs maïs transgéniques de Monsanto [Soutien à GES]. En effet, à plusieurs reprises l’AFBV avait cherché à jeter le discrédit sur les travaux de G.E. Séralini."

Christophe du Limousin, altercycliste 2010, à suivre sur InfOGM

*Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique


15 janvier : Fête pour une Alternative à la Grande Régression

   Une soirée est organisée le samedi 15 janvier à Magny-les-Hameaux (Yvelines) par le collectif Autre Monde, avec, à partir de 17h30 :


* Des organisations locales amies tiendront une table : attac, Greenpeace, les verts, PCF, parti de Gauche, les alternatifs, SQY ville en transition, 78 sans OGM,
* une table d'Autre Monde en présence des élus du conseil municipal
* Une table du commerce équitable offrira à la vente des produits du monde entier,
* une autre de livres permettra d'acheter quelques titres intéressants dans le débat d'idées du moment
* une animation photographique avec les meilleurs moments de l'action de notre collectif sera projetée pendant la première partie de la soirée, orchestre de jazz
* Le court-métrage "C'est quoi, l'AlterTour ?" sera également projeté
* vers 18h30, prise de parole pour le bilan 2010 et les perspectives 2011 de résistance à la GRANDE REGRESSION
* vers 19h00 spectacle
* vers 20h00 buffet dinatoire "républicain et écologiste", préparé par la même équipe qui avait accueilli le mini-AlterTour en Vallée de Chevreuse.

Réservation obligatoire

 

14-15 janvier : Journées d'information sur l'AlterTour en Aveyron

  Les Grands Causses accueilleront la quatrième édition de l'AlterTour, à l'issue d'un circuit qui sera parti début juillet du Sillon alpin.

  Afin de constituer un comité local d’organisation, Kristell & Robert invitent toutes les personnes intéressées à deux soirées de présentation de l’AlterTour, avec projection du film «On revient sur terre», tourné sur l'édition 2008.

Entrée Libre

Le vendredi 14 janvier 2011 à 20h au Lieu-Dit
5 rue de l’industrie à Saint-Affrique

Le samedi 15 janvier à 20h à la Librairie Plume(s)
16 rue Saint-Martin à Millau


AlterTour


7 janvier : "Les combats - non-violents -, on peut les gagner !..."

  "... Et moi, je peux vous dire que celui-là, on va le gagner !".

  C'est par ces paroles prémonitoires que Guy Le Mignot (Président de l'association "Saint-Jouin Développement durable") avait conclu son exposé sur le projet de Port méthanier d'ANTIFER, lors du passage de l'AlterTour à St-Jouin-Bruneval en Seine-Maritime, en soirée du 29 juillet 2009.

  Un an et demi après, "Gaz de Normandie renonce au terminal méthanier d’Antifer.
Plus rien désormais ne peut laisser supposer que Gaz de Normandie construira un terminal méthanier à Antifer. La filiale née d’un partenariat entre l’opérateur en énergie Poweo et le stockeur de produits pétroliers CIM avait jusqu’au 2 janvier 2011 pour indiquer au Grand Port Maritime du Havre sa volonté de reconduire l’avenant d’occupation de terrain.
Or aucun courrier n’est parvenu au siège du GPMH avant la date butoir, traduisant de fait le retrait définitif du projet. Tant du côté du port que chez Poweo, on ne se livre à aucun commentaire. Le feuilleton socio-économique arrive ainsi à son terme après quatre ans de rebondissements. Les opposants affirment avoir non seulement « gagné la lutte contre le port méthanier », ils estiment surtout « avoir gagné le droit de décider et de construire leur propre avenir ». Symboliquement, les calicots d’opposition au terminal ont été décrochés du fronton de la mairie.
" (Willy Oriou)

  AlterTour 2009

C'est avec fierté que la maire et les élus de la commune de Saint Jouin Bruneval vous invitent à partager la victoire contre le terminal méthanier lors de la cérémonie des voeux de la commune le vendredi 7 janvier à 19 h 30 à la salle polyvalente.

AlterTour 2009

 

Entre deux Altertours,
c’est encore de l’Altertour



d'avant : Revue S!lence, n°376 - Février
  Ces deux derniers étés, lorsque l’Altertour enchaînait les alternatives, l’attention des cyclistes était surtout orientée vers l’action. Il s’agissait de faire connaître des initiatives locales, tout en expérimentant une vie collective en décalage avec nos habitudes. Sur cet autre tour, on pratique en effet la convivialité et la solidarité, sans distinction d’age ou de position sociale. On y découvre d’autres mode de vie, tels que la simplicité volontaire ; on évolue sans ‘carapace à moteur’ dans des paysages vivants, en ne regardant plus seulement le monde à travers un pare-brise ou la lucarne d’un écran ; on y dialogue beaucoup.
   Plus libre entre deux Altertours, la réflexion quitte la route, à l’heure des bilans et de la préparation d’une prochaine édition.

Ces deux derniers étés,
le verbe ‘être’ a été
le premier auxiliaire,
le vélo des ‘alter’.


  De l’avis unanime des cyclistes qui ont eu le bonheur de participer aux deux manifestations, la cuvée 2009 de l’Altertour n’a rien à envier à celle de 2008. Ces deux derniers étés, ils ont découvert d’autres chemins que celui dicté par une société imprégnée de compétition, motivée par le profit, la rentabilité, la croissance économique, et ayant recours à tous les dopages. Limitée la première année au dopage agricole, la réflexion menée entre deux Altertours a permis de dénoncer d’autres secteurs d’activité touchés par ce phénomène, tels que l’économie (S!lence n°368), la production d’énergie, les transports, les télécommunications. La presse régionale écrite et télévisée a propagé le message, en allant parfois plus loin [1] : un reportage a notamment été suscité cet été par un Communiqué de Presse des cyclistes sur les contrôles anti-dopage électromagnétique [1].

  Dans la micro-société sans dopages des ‘altercyclistes’, l’absence de hiérarchie appelle un procédé de régulation efficace : le Cercle de parole [2]. La vie collective implique des tâches considérées comme aussi valorisantes les unes que les autres, avec cependant des retours d’effort plus ou moins immédiats, à court-terme : cuisine, gestion du matériel, interventions en public, nettoyage ; à moyen-terme : coordination avec les accueillants, contact avec les médias, finalisation et fléchage éventuel du circuit ; à long-terme : rédaction de communiqués et d’articles, tournage de séquences filmées. Entre deux Altertours, cette expérience peut être transmise, comme par Geneviève de St-Hilaire (45) à un groupe d’adolescents, « encore émerveillée d’avoir pu  transmettre à ces jeunes un peu de ce que l’Altertour lui a apporté, dont : être heureux dans la simplicité volontaire et le partage au quotidien. »


Silence

Ils auront, les alters,
un ‘avoir’ limité,
mais suffisant pour s’é-
lever : l’eau désaltère.

  L’année « altertouresque » se divise actuellement en trois périodes : neuf mois de gestation du projet, un mois de réalisation, deux mois de finitions. Entre deux Altertours, l’aventure collective continue… Beaucoup d’altercyclistes deviennent récidivistes. Certains n’imaginent pas revenir sur le tour sans avoir contribué à sa préparation. C’est ainsi que ceux-là se retrouvent chaque mois quelque part en France, et organisent également des réunions hebdomadaires sur Internet, pour affiner progressivement le circuit qu’ils exploreront et le cadre logistique dans lequel ils évolueront l’été suivant. Ils conçoivent à la fois le contenu d’un événement d’un mois et demi, et la manière de l’organiser. Car les options sont multiples en la matière, et l’absence de hiérarchie dans le groupe de coordinateurs ne signifie pas l’absence d’organisation. Des outils de partage d’informations structurées sont mis en place, permettant à chacun de contribuer au projet en fonction de ses disponibilités, et aussi parfois d’améliorer ses compétences en fonction des besoins. Du côté des hôtes, le niveau de satisfaction semble en définitive être proportionnel à l’investissement collectif réalisé avant le passage des cyclistes. La réussite du projet peut même conduire, comme à Domfront ou Strasbourg, à la création d’associations destinées à promouvoir par la suite les alternatives locales, y compris l’agriculture paysanne (AMAP). La tendance actuelle est donc de démarrer de bonne heure la préparation du tour, en y incluant de l’éducation populaire « en interne » pour une meilleure connaissance et un partage possible des tâches.

  Il y a de l’admiration entre les cyclistes et leurs hôtes, d’où une émulation certaine. Les « accueillants » sont impressionnés par la performance sportive et la curiosité des cyclistes sur les domaines abordés lors des soirées-débats. L’envie de rouler sur le tour l’année suivante a même parfois été exprimée, « à condition de trouver une personne pour remplacer » au fournil ou aux champs. Réciproquement, les cyclistes les plus enthousiastes changent entre deux Altertours de couleur de maillot : le vert devient le rouge des organisateurs locaux. Comme précédemment indiqué, certains participent même l’année suivante à l’organisation nationale, tel Mathieu de Besançon devenu coordinateur de l’édition 2009. Cette tendance s’accentue pour la prochaine édition : des citoyens de Jersey, venus à la rencontre des cyclistes en 2009, les invitent à une grande manifestation publique qui réunira le 17 juillet 2010 des membres de leur gouvernement et des responsables d’associations locales.   Du côté des cyclistes, comme l’exprime Jean-Pierre, l’engagement en direction des alternatives peut aller jusqu’à « vivre beaucoup plus en cohérence avec leurs idées, à longueur d’année. Autrement dit, devenir à leur tour révolutionnaires (au sens: porteurs d’un projet alternatif) » pour ne pas se limiter au rôle de témoin admiratif pendant un mois sur l’Altertour.

   L’idée d’organiser un Altertour continuel a été suggérée. Les cyclistes consacreraient alors une partie de leur temps libre sur le tour à préparer le circuit parcouru par d’autres, quelques mois plus tard : un schéma qui ajouterait une autre dimension à la solidarité. Entre deux Altertours, ce serait alors toujours vraiment de l’Altertour.

Josy d'Orthez
& Dom de Chevreuse

[1] Revue de Presse 2009 (55 pages)

[2] Chacun prend la parole à tour de rôle, sans être interrompu. Le Cercle de parole ne donne pas seulement à chaque individu la possibilité d’exprimer sa perception d’une situation et de participer à la conduite du groupe, il l’entraîne aussi à contrôler son impulsivité.

[3] Figure 1. Résultat des contrôles anti-dopage électromagnétique par micro-ondes, réalisés pendant l’Altertour par Philippe de Chambéry (73) et cartographiés entre deux Altertours par Nolwenn de Vannes (56). Une enquête du Monde a confirmé la présence d’antennes-relais dans des clochers d’église, avancée par les médecins de l’Altertour 2009.

Microondes mesures