Nouvelles de la solidarité
croissante
(et de la
compétitivité décroissante)
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30 septembre : Un remède de cheval dans l'alimentation du vainqueur de trois "Tour de France" !
Pierre Bordry a récemment démissionné de la tête de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Pierre avait du mal avec l'Union Cycliste Internationale (UCI), qu'il avait accusée de favoriser délibérément l'équipe Astana, d'Alberto Contador et d'Armstrong. "On a l'impression d'un peu de complaisance à l'égard des sportifs. Je ne suis pas sûr qu'on applique la même règle à tout le monde dans les mêmes conditions". En réponse à cette impertinence, l'UCI s'est passé de l'AFLD lors du dernier Tour de France.
Normal.
Ca commençait à bien faire !
En effet, en 2008, l'AFLD avait découvert sept coureurs "positifs" dans le peloton du tour. En 2009, Pierre Bordry mettait même en cause la probité de Lance Armonstrong !
Coup de théâtre : le laboratoire de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) - qui a pris le relais de l'AFLD - signale à l'UCI que le maillot jaune Alberto Contador a subi une "analyse défavorable" au clenbuterol, un produit dopant d'ancienne génération, utilisé par les vétérinaires. Surprise du côté des autres cyclistes, car il y a tellement d'autres produits plus récents... "C'est l'arbre qui cache la forêt" a déclaré l'un d'entre eux sur France-Inter, ce matin.
L’agent du vainqueur du Tour de France 2010 a pu expliquer ce résultat de test : Alberto Contador avait mangé de la viande. "Il n’a fait aucune chose interdite".
23 septembre : "Le collectif doit retrouver une place qu'il n'aurait jamais dû perdre"
Extrait du Blog d'Alain Le Vot, altercycliste de l'édition 2010 et co-organisateur du MiniAlterTour Magnifik du19 septembre (photos ci-dessous)
" L'Alter tour, ce sont des rencontres, dans les territoires traversés, avec des associations, des agriculteurs le plus souvent bio, des Amap, des municipalités, des artistes, etc.. C'est une richesse humaine incroyable et c'est l'occasion à chaque fois d'inviter la presse locale à faire connaître les initiatives. L'organisation peut donner l'impression d'une grande… décontraction, mais en fait pour chaque étape il faut trouver des solutions pour accueillir entre 40 et 80 cyclistes selon les jours !
Ayant dans ma vie professionnelle et militante organisé pas mal de manifestations, je peux témoigner de la qualité des accueils et ceci n'est rendu possible que par un réseau d'amitiés et de connaissances qui fait, qu'à chaque fois, il y a soit un groupe, soit une famille, soit une municipalité pour nous accueillir. A chaque étape, nous pouvions participer à des débats, écouter des artistes de qualité dont la plupart ne passent pas à la télé, voir des films, etc.. Chapeau aux organisateurs ! ! "
" Pour les internautes qui fréquentent ce blog, ils savent que la compétitivité, la compétition, la concurrence, etc. sont des mots qui, au fil des années me sont devenus de plus en plus insupportables. Il faut faire revivre les solidarités, et sans vouloir nier la place de l'individu, le collectif doit retrouver une place qu'il n'aurait jamais dû perdre."
20 septembre : Le retour de l'heureux-tour : soleil et roues de vélo s'y sont associés pour un dimanche vraiment rayonnant
En dehors d'une chaîne cassée - vite réparée par Hervé de Partout -, et d'un vélo auto-freinant identifié comme tel peu avant l'Arrivée en fin d'après-midi **, le matériel roulant a raisonnablement résisté à une série de sentiers divers et difficiles : chemins étroits et creux, parfois garnis de boue, ou bien même de racines, ou bien encore barrés de troncs d'arbres. Un repas bio-délicieux-très-copieux-bien-arrosé, préparé par les Amis de l'Estaminet de Magny-les-Hameaux - et Leslie de Paris -, a récompensé les nombreux survivants.
Communication Parlée, à propos du port du casque par des cyclistes non-professionnels (à gauche : Production véhémente, à droite : Perception heureuse). Au milieu, en haut : casque de démonstration, gravement fêlé par la chute de l'altercycliste qui le portait, lors du tour 2009.
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Je ne peux pas commencer cette semaine sans vous dire un grand merci pour ce dimanche rayonnant !
J'espère que je n'ai pas emmené trop de monde ; j'avais juste proposé à deux personnes - et puis le bouche à oreille... Je n'ai pas vu de la journée celle qui a appris à faire du vélo il y a deux ans, et j'espère que ce n'était pas trop dur pour elle... mais sûr que les trois autres étaient enchantées et pourquoi pas repartantes...
Plein de petites plantes dont je n'ai pas encore oublié les multiples propriétés (cf : visite avec Elena* du Parc Naturel Régional) me regardent du coin de l'oeil et vous envoient aussi leurs salutations !
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Encore un grand merci à tous ceux qui ont permis la journée d'aujourd'hui !.. et à bientôt pour de nouvelles aventures : suis motivée par des petites journées vélo ou rando de-ci de-là, ou carrément des week end avec nuit en gite... bref, on va bien trouver à s'occuper !
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Merci aux généreuses personnes qui nous ont offert cet heureux tour !
On a discuté dans le train avec d'autres échappés de l'alter... on pourrait organiser d'autre journées comme celles-ci, pour soutenir des luttes à vélo par ex, avec Vélorution on est allé à Milly-la-forêt soutenir les apiculteurs contre les OGM, à Dieppe contre l'EPR, on peut à cette occasion fédérer d'autres luttes les antinuc, les Amap, les faucheurs, les vélorutionnaires, qu'en pensez-vous?
Au fait, la première répétition de l'Alter chorale c'est quand ?
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Un grand merci à tous ceux qui ont fait de cette journée une belle parenthèse dans mon enfer parisien (mais, non, je n'en fais pas trop).
Un grand "OUI" à toutes celles et ceux qui sont motivés pour recommencer. Evidemment j'en suis. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente : on a même pas peur des intempéries quand on est heureux...
Photos ci-contre : Laurent de Chevreuse |
* Merci beaucoup pour votre enthousiasme et votre participation.
C’est avec plaisir que j’ai animé la visite de la réserve avec une partie de votre groupe, en espérant qu’il en a été de même pour eux. Peut-être aurons-nous l’occasion de renouveler l’expérience, sous cette forme ou en imaginant des alternatives.
A bientôt, bonne continuation.
Eléna
(Mission Education & Animation du territoire, PNR de la Haute Vallée de Chevreuse) |
**Altercycliste dont le vélo avait subi la veille une révision poussée : " Faut dire qu'avec mon "surplace", je suis tout de même un bon porte-étendard de l'anti-dopage version à l'envers... Merci à vous tous et surtout à la super révision de Décatlon qui m'a permis d'être freins serrés à fond toute la journée !"
18 septembre : Jour "J" - 1 pour le Mini-AlterTour Magnifik
Le 17 septembre 2010 20:37, hjacquemot a écrit :
"Bien noté l'heure et le lieu du rendez-vous,
je commence à y croire...
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Sauf imprévu mécanique de dernière minute...
Quel suspense !
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(Une crevaison aujourd'hui, mais sans conséquence fâcheuse, voire néfaste pour le cycliste, ouf !)
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A suivre,
c'était Hervé,
sur la route de l'Alter Retour... |
Leslie de Paris, Dom de Chevreuse et Hélène de Paris ont préparé ce parcours-découverte, dans le cadre d'un grand Festival de Musique, avec le concours de membres d'associations locales. Des flèches écologiques d'un nouveau type sont réalisées aujourd'hui sur le stand AlterTour, avant d'étre posées sur le circuit aux intersections de chemins forestiers, là où le marquage à la chaux sera impossible. Jean-Pierre venu d'Orléans et Dom s'occuperont du fléchage jusqu'à la nuit tombante.
45 altercyclistes, locaux, parisiens et provinciaux, suivront dimanche ces indicateurs de direction à travers des sites remarquables de la Vallée de Chevreuse.
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Visites guidées au Moulin d'Ors :
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« Le domaine et sa Réserve naturelle, entre histoire et nature » par Françoise Martin.
- « Odeur, couleur, texture… » : La vie sauvage de la Réserve naturelle du domaine ; rencontre avec les plantes et leurs noms intrigants qui nous en disent beaucoup sur leurs usages et leurs origines, par Eléna Maussion.
- « Parc en folies » : Telles les folies des parcs paysagers du XVIIIème siècle, les « utopies réalistes » imaginées comme un projet collectif multi-professionnel par les étudiants de l’École d’Architecture de Nantes : visite guidée par les étudiants et Julien Delille.
- « Architecture contemporaine en vallée de Chevreuse » : exemples de projets contemporains réussis et bien intégrés dans le paysage. Comment construire de manière écologique. par Betty Houguet.
11 septembre : l'AlterTour, c'est pas que du vélo
Pas beaucoup de vélo en action dans ce clip-vidéo extrait du film "L'âge de tous les dopages".
Vraiment peu sur le vélo, mais beaucoup sur ses effets bénéfiques, permettant en particulier aux altercyclistes de contribuer sans effort apparent aux diverses tâches qu'implique la vie collective.
Faire du vé – lo eupho – rise,
faire du vé - lo
Ce monde est triste à mourir, pourquoi pas, le changer bientôt o o.
Faire du vé – lo eupho – rise,
faire du vé – lo
On vous invite à la fête, la surprise de rencontrer l’au - au - autre
Couplets :
Très tôt le matin, on doit se réveiller
Plier la tente, laver les vélos o o
Petit-déjeuner, nettoyer, ranger,
Avant de pouvoir s’en – vo - ler.
Il faut aussi œuvrer pour se ravitailler
Et préparer la cuisine Bio o o
Conduire la caravane,
prendre les relais
Et faire le partage des vélos o o |
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Faire du vé – lo eupho – rise,
faire du vé - lo
Pas besoin de se doper pour vivre très bien dans sa peau.
Break :
Ooh la-a vie est magique
Faut la préserver
Ooh ta-a vie est unique
Faut pas la gâcher
Faut pas la gâcher
Faut pas t'y tromper
Pas trop t’y tromper
Final :
Mais… trop de vé – lo
nous é – puise,
trop de vélo
J'ai le regret de vous dire que j’ai mal
de pédaler trop. |
Les responsables "Ressources Humaines" qui verront ce petit film rendront bientôt le vélo obligatoire pour se rendre sur son lieu de travail, où devront être installées les douches et les salles de sieste qui vont avec.
Ce clip est également destiné aux grands enfants en âge de remplacer leur "biclown" par une "mob", en âge aussi d'être approchés par la drogue.
A dose mesurée, le vélo remplace très avantageusement toute drogue, aussi "douce" soit-elle considérée. Mieux vaut renoncer à la vitesse de la mob, puis de la ouature, et bénéficier de l'euphorie - lente mais sure - que procure la bicyclette. Notre organisme produit suffisamment de drogues naturelles pour ne pas avoir à devenir dépendant de substances artificielles. Le vélo est l'une des clefs ouvrant le trésor des "drogues endogènes", en particulier lorsqu'il s'inscrit dans un cadre convivial et naturel, musical et militant, comme par exemple celui de l'AlterTour.
10 septembre : Réveils en chansons d'actualité
Jean-Pierre d'Orléans vient de finir d'éditer les textes qu'il interpréta cette année avec les "J-Pettes", à l'occasion de rencontres chez nos accueillants ("Si tu passes"), à l'occasion également de pauses-relais (amphithéâtre romain pour : "S'énerver dans son atelier") et de réveil des altercyclistes ("Vélo", "Les multinationales").
Retrouvez ces chansons avec leurs accords dans la rubrique "AlterChants "
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Si tu passes
(sur l’air de « the girl of the north country » de Bob Dylan)
Si tu passes sur l’plateau de 1000 vaches
Tu n’es pas au bout de tes surprises
Là-haut le nouveau monde est en marche
Là-haut, même la télé défrise !
Si tu passes quelques jours à Lachaud
Laisses-y ton empreinte bien visible
La nature est leur somptueux labo
On y cultive « le champ des possibles ».
Si tu passes du côté d’Vassivières
Y a un bled, sont-ils sages ou bien fous ?
Tu liras « maudite soit la guerre »
Sur l’monument aux morts de Gentioux.
Si tu passes à Faux la Montagne
Parmi les mélèzes et les douglas
C’est sûr que l’Ambiance Bois te gagne
C’est comme çà dans le réseau REPAS
Si tu passes dans le centre de Tarnac
Munis-toi d’un bon dictionnaire
Dans l’épicerie on t’filera des tracts
Où il est question d’bouc émissaire
Si tu passes à Jarnages, à Guéret
Tu verras des villages en souffrance
Leurs services publics sont menacés
Le Limousin rentre en résistance…
en résistance … en résistance… en résistance … en résistance… |
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S’énerver dans son atelier
(sur l’air de « Le bon Dieu s’énervait » d’Hugues Aufray)
Le bon DOM s’énervait dans son atelier
Sur ce documentaire, 10 mois j’ai travaillé
Plus j’avance et moins j’arrive à le monter
Pour le finir je vais devoir me doper.
Pour faire un film, oh DOM que c’est long !
Et LAURA s’énervait dans son atelier
Dans ce recueil je traite la biodiversité,
Les terres arables artificialisées
Avant le départ je n’pourrai pas l’boucler.
Pour faire un recueil, LAURA que c’est long ! (4 fois)
Le grand MATH s’énervait dans son atelier
Pour construire les étapes je n’peux m’organiser
Les référents locaux sont tous des entêtés
Je ne peux rien synchroniser
Pour faire un circuit, oh MATH que c’est long ! (4 fois)
MARIE-AUDE s’énervait dans son atelier
Pourtant la comptabilité ça me connaît
Les dépenses diminuées, les recettes augmentées,
Le déficit atteint des sommets
Pour faire un budget, MARIE-AUDE que c’est long ! (4 fois)
PATRICIA et GARLONN elles aussi s’énervaient
Pour prendre en compte les inscriptions dans les délais
Le tarif à la carte c’est vachement compliqué
On ne sait plus bien où on en est
Faire les inscriptions, PATRICIA que c’est long
Faire les inscriptions, GARLONN que c’est long
Evidemment je ne peux pas tous les citer
Tous ces altercyclistes qui se sont relayés
A longueur de journée pour participer
A la réussite de cette belle équipée
Pour faire l’AlterTour, les AMIS que c’est bon |
7 septembre : Rencontre chez des accueillants de l'édition 2010
Ils ont accueilli les cyclistes à la Ferme de Toussacq (Villenauxe-la-petite, 77) et à Montreuil. Ce n'est pas leur seul événement militant de l'année :
Bonjour,
Afin de vous présenter le premier projet de la Foncière Terre de liens en Ile-de-France (projet d'acquisition d'une ferme de 70 ha en agriculture biologique en Seine-et-Marne), Terre de liens Ile-de-France vous propose une journée conviviale de visite de la ferme et d'échanges sur le projet autour d'un pique-nique le :
18 septembre 2010 à Toussacq (près de Montereau, 77)
Cette journée est organisée en lien avec l'association Objectif Terre 77 et son festival "Musique pour la terre"
Vous trouverez ci-joint une fiche de présentation du projet et l'invitation officielle pour cet événement comportant le programme de la journée.
Prenez le soin de nous retourner le bulletin d'inscription au plus tôt, dès à présent si possible, de manière à nous permettre d'organiser la logistique sur place.
Ce message est à diffuser largement autour de vous...
A très bientôt, au 18 septembre peut-être ?
Claude Jourdren
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Ambassadeur de Terre de liens
Une richesse à cultiver |
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Le dimanche 26 septembre, c'est la 2ème édition de "la Voi(e)x est libre" :
Artistes, Associations, Habitants,
L'AUTOROUTE EST A NOUS ! Nous allons pouvoir de nouveau marcher, rire, manger, jouer, chanter, rouler (sans pétrole), imaginer, se détendre, courir, danser SUR L'AUTOROUTE !
Vous en rêviez?
Le tronçon de l'A186 sur tout le secteur des murs à pêches (et même au delà cette année) est fermé aux véhicules à moteur et sécurisé pour les piétons.
Vous avez envie de profiter de ce moment et de ce cadre exceptionnels pour pratiquer et partager une activité (sportive, ludique, pédagogique, artistique, festive..) qui vous tient à cœur ? Cette journée est conçue et se réalise en partenariat entre artistes, associations, habitants, conseils de quartier, avec le soutien logistique de la ville de Montreuil.
Pour ceux qui n'étaient pas là l'année dernière, vous pouvez vous faire une idée de l'ambiance unique de cet événement en visionnant les 2 films d'artistes présentés sur le site de Montreuil environnement.
Pour toute information, vous pouvez joindre Véronique au 01.48.49.02.45.
A très vite,
Montreuil environnement |
31 août : Retours sur l'annonce d'un AlteRetour
A venir de Lille, Bordeaux, Paris, et même Montmorillon, une vingtaine d'Altercyclistes se sont déjà inscrits à l'AlteReTour du 19 septembre.
Extraits choisis de leurs courriers...
Hervé, lors d'une de ses soirées-contes offertes aux autres AlterCyclistes, cet été 2010. |
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Vous exagérez, le 19 septembre , c'est juste le jour de la fête annuelle des Paniers Marseillais, sinon, je serais venue avec plaisir et avec mon vélo.
Monique
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Donc en effet je me reconnais tout à fait dans votre description, j'éprouve depuis quelques jours des difficultés certaines à me réacclimater à mon environnement ordinaire, je fais une réaction eczématique à mon ordinateur, je n'arrive plus à manger à la cantine, et je reste bloquée à l'entrée du métro, ce qui n'est pas bien pratique vous le reconnaîtrez vous-même. Je vous fais donc part de mon infinie gratitude d'avoir organisé une petite piqûre d'alterRetour, merci merci vraiment, donc et bien je m'inscris de ce pas, enfin de cette roue de vélo huhu et vous dis au 19 septembre. S'il faut accueillir du monde je peux loger 2 personnes mais il faudra chanter du Brassens merci de prévenir.
des bises et si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas !!
à très vite,
Sophie
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Et pourquoi pas !?!
Si on m'avait dit que :
- j'aurais une proposition concrète aussi rapidement suite à l'Alter Tour 2010, j'y aurais pas cru !
- que je retournerais aussi vite en Île de France, moi qui évitais systématiquement cette région jusqu'à présent...
Reste à savoir si vous supporterez mon humour de nouveau d'ici si peu de temps !
Donc, je m'inscris de confiance, en attendant d'avoir des précisions ultérieurement...
C'était Hervé,
en direct de Momtmorillon,
et toujours en biclown...
P.S. : Faut que j'arrête de faire de la réclame (nota : l'Alter pub s'appelle "réclame"...) pour l'Alter Tour, faut que j'arrête, donc, sinon il n'y aura jamais assez de places l'année prochaine...
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Quand la rentrée s'annonce difficile,... on redemande un petit tour...
Je participerais volontiers au mini alter tour de septembre, en espérant qu'il reste des places...
Est-ce que c'est abordable pour des personnes qui font encore plus mal du vélo que moi?
Et "chapeau" pour cette rentrée sur les chapeaux de roue!
Céline
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Je souhaite m'inscrire pour pédaler avec des AlteReTouristes.
Est-ce qu'il faut que j'emmène mon quatre heures ?
Est-ce qu'il faut que je mette mes 5€ sous enveloppe ?
Est-ce qu'il faudra monter des côtes abruptes ?
Est-ce que vous avez besoin d'un coup de main avant les coups de pédale ?
Biz
Roz
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Je suis des vôtres avec joie s'il reste de la place !
Est ce que je peux proposer a des amies qui nont pas fait l'altertour de se joindre a nous ?
Bises et à très bientot,
Constance
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Le CERF (Centre d'Etude de Rambouillet et sa Forêt) peut nous laisser la maison (style maison paysanne du 19ème siècle) pour un week-end complet et nous proposent des sorties à thème, suivant la saison: Champignons en automne, faune en hiver, insectes ou plantes sauvages au printemps, ....Je pense que ça vaut le coup de prendre son temps car le site est superbe et les gens passionnés. Avec un bon feu, on peu y séjourner en hiver et ils ont une bonne cave !!
On en reparle...
Gérard |
22 août : les 18-19 septembre : le Festival Magnifik, un week-end festif exceptionnel avec les altercyclistes
Vous êtes un(e) des rescapé(e)s de l'AlterTour 2010.
Les jeux de société ne vous divertissent plus.
Vos jambes ont quitté le tour, mais votre tête n'en revient pas.
Vous ne supportez plus la pub, les bruits de moteurs, les nouvelles de la bourse.
Vous savez maintenant que le bonheur existe, qu'il est près d'un pré, en tout cas ailleurs que dans votre "hors-sol".
Bref, vous êtes mal.
Si vous ne connaissez pas encore l'AlterTour, cette session dominicale vous en donnera un petit aperçu.
Si par contre vous êtes en manque, des altercyclistes franciliens préparent de quoi vous remettre temporairement : une dose supplémentaire d'immersion dans le groupe qui a partagé votre être en été.
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Plan d'action pour participer à
l'AlteReTour
du 19 septembre
1/ S'inscrire dès que possible en écrivant à l'AlterTour
2/ le dimanche 19 septembre, vers 9h à Paris:
- Prendre le RER B avec sa bicyclette VTT ou VTC et son casque (2-roues autorisés en bouts de rame), en direction de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (3/4 d'heure de trajet depuis la Gare du Nord).
N.B.: Prêt de vélo possible pour les participants venus de province.
- Arrivée à St-Rémy en bout de ligne à 10h01 pour un départ de la station "Gare du Nord" à 9h11.
- Suivre la piste cyclable puis la route jusqu'à Chevreuse (3 km, plan ci-dessous)
- Accueil des participants inscrits à partir de 10h30.
N.B.: Les éventuels bagages (ex: vêtements de change) pourront être stockés sur place.
3/ Départ du Parc Jean Moulin (quartier des écoles) à 11h précise
(Circuit touristique et informatif, comprenant notamment un sentier découverte, un pique-nique sur un site d'intérêt environnemental et social, des sites historiques en pleine journée du patrimoine, et un accueil final au milieu du Festival Magnifik.)
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Plan d'accès au lieu de départ du mini-AlterTour, depuis le terminus du RER B
21 août : La sieste comme alternative au dopage
Faites votre choix, entre le dopant, temporairement stimulant mais nuisible à la santé, et la sieste qui ressource pour longtemps (survoler, puis cliquer sur la figure ci-dessous pour connaître le programme de l'Ultra-Sieste du Mont-Blanc, du 23 au 27 août 2010).
Du sportisme
Je voudrais témoigner modestement de mon expérience de sportif. Ou comment l'idéologie sportiste m'a détruit physiquement mais surtout moralement et sur un plan existentiel. Et au delà de mon égoïste personne comment cette idéologie détruit le vivant.
Depuis tout petit j’ai été abreuvé à la religion de la concurrence. De l’école aux activités extrascolaires en passant par la famille et les copains, j’appris à me comparer aux autres pour me dépasser et être le meilleur. Un peu exclu, car timide, cela allait me permettre de m’affirmer.
Et c’est ‘’naturellement’’ que j'ai plongé dans la compétition, le culte de la concurrence mobilisant tout l'espace sociétal de manière systémique. Ainsi, l'idéologie de la gagne me permis d'accéder à mon heure de gloire, je devins un ‘’winner’’. Oui, j’étais fier d’être plus fort que les autres, je tirai un certain bonheur à être le meilleur. J’étais reconnu et cela légitimait mon existence.
Un jour pourtant, je n’étais plus le premier sur le podium, je me rendais compte qu’il n’y avait qu’un gagnant et que par conséquent tous les autres étaient automatiquement des perdants ! Certains dirent que c’était l’« apprentissage de la vie », que « tu dois lutter pour survivre », bref ils firent
l’éloge du darwinisme social. Cet échec fut trop dur à encaisser et me fit arrêter la compétition, et la scolarité par la même occasion.
Parachuté sur le marché du travail mais néanmoins toujours poussé par le besoin d’être le meilleur, je m’orientais vers des activités à risques et d’endurance en montagne.
Lire la suite... |
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20 août : AlteRêve ou réalité ?
La durée ressentie d'un rêve est plus longue que sa durée réelle - de 10 mn, à 45 mn en fin de nuit -, sans doute du fait de la densité des événements qui s'y bousculent. Cette étrange caractéristique est illustrée par le film "Inception", actuellement sur les écrans. On y avance même l'hypothèse de rêves emboîtés, permettant, au moyen d'appels récursifs à la fonction "rêve", d'échantillonner chaque fois plus les perceptions au cours du temps*.
Les quelques altercyclistes qui ont eu le privilège de participer à la quasi-totalité du tour 2010 (aucun ne l'a "fait" en entier) peuvent témoigner : Sa durée apparente est proche d'une année entière de voyage et de rencontres. L'AlterTour partagerait donc au moins cette caractéristique avec le rêve.
L'hypothèse développée dans "Inception" s'appliquerait-t-elle également ? Les altercyclistes ont-ils connus une série d'appels récursifs au fur et à mesure des régions traversées ? En clair, la durée des étapes limousines était-elle apparemment supérieure à celle de Poitou-Charentes, elles-même plus durables que celles de Bretagne, etc... ?
Sur le plan statistique, nous manquons encore de témoignages pour évaluer la validité de cette proposition.
Par contre, ce dont nous sommes sûr, c'est que le retour à la réalité (sociale) d'aujourd'hui, c'est dur,dur !!
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Vidéo de l'interview
Marion dans le rôle de Mall, Léonardo dans le rôle de Dom : " Un scénario complexe. (...) On n'avait pas forcément besoin de tout comprendre. (...) Il y a vraiment une structure qui fonctionne... tellement parfaitement que c'était une expérience assez... assez intense et très surprenante au final."
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* Si certains trouvent cette phrase obscure, ils ont complètement raison. Mais une fois franchie la barrière de la langue technique, on peut y trouver du sens.
1. Une fonction récursive peut s'appeler elle-même au cours de son exécution (un rêve pourrait ainsi se réaliser au cours d'un rêve "moins profond" (?) )
2. Echantillonner : prélever des échantillons à une fréquence variable. En cas de situation imprévue, accidentelle, demandant une forte mobilisation de l'organisme (ex: début de chute à vélo), le système perceptif réagit en intégrant plus d'informations nécessaires à une action adaptée. Le temps semble alors dilaté. Conséquence : le temps perçu sur l'AlterTour est d'autant plus dilaté que les situations imprévues y sont nombreuses. Qui peut vraiment croire que la première édition de l'AT (juillet 2008) avait seulement duré 3 semaines ? |
19 août : L'AlterTour en Limousin : une relation exemplaire entre nomades et sédentaires
Pendant que quelques individus situés au sommet de la hiérarchie étatique organisaient le "démantellement" des camps de gens du voyage, entretenant ainsi les craintes instinctives du sédentaire envers le nomade, cet inconnu, les altercyclistes sans hiérarchie et leurs accueillants oeuvraient dans la direction opposée. |
Yourtes à Gentioux |
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A Gentioux ("Le Champs des Possibles") et Vidaillat ("VASI jeune"), d'accueillants sédentaires avaient organisé une participation des cyclistes nomades au travail local, sous la forme de petits chantiers collectifs : débroussaillage, jardinage, étiquetage de produits de la ferme, nourriture des animaux, transport de bois de chauffage, ...
Chacun a tiré une grande satisfaction de cette rencontre autour du travail, comme valeur d'échange et de solidarité. En plus de l'enrichissement mutuel entre individus d'histoires différentes, la satisfaction personnelle tirée d'une telle expérience partagée est d'avoir réussi à surmonter la peur de l'autre... d'avoir su "faire confiance".
A quand des lieux d'accueil décents ET DE PARTAGE, dans chaque commune, pour celles et ceux qui ont fait le choix d'une autre vie ?
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"Toute culture nait du mélange, de la rencontre, des chocs.
A l'inverse, c'est de l'isolement que meurent les civilisations."
Octavio Paz (1914 -1998), poète, essayiste et diplomate mexicain, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990.
17 août : Des gens qui vont très bien ensemble
Pendant les pauses-relais et sur les sites d'accueil, il croquait parfois quelques biscuits, mais aussi les altercyclistes dans divers environnements.
En attendant les derniers alteReportages de la semaine merveilleuse (vraiment !) passée dans le Limousin, voici quelques-un des croquis à l'aquarelle de Michel, chauffeur de l'AlterBus en Poitou-Charentes.
Les altercyclistes, sur l'air de "Michèle" des Beatles :
Michel,
Soleil,
Sont des mots qui vont très bien ensemble,
très bien ensemble.
On veut tout, on veut tout, on veuheuheut tout
On veut tous témoigner
De la félicité,
La chaleur,
que ton coeur de chauffeur
Nous a apporté.
15 août : On revient sur du "hors-sol"
Les participants aux dernières étapes de l'AlterTour ont retrouvé leur vie "hors-sol" (cf. Stef' du Havre, ci-dessous), comme les animaux d'élevage productiviste. Le contact avec l'herbe - en particulier pour celui qui a fini le tour pieds nus - n'est pas le seul manque à affronter sur l'AlteReTour : Des relations humaines denses, multi-culturelles et inter-générationnelles, fondées sur la confiance mutuelle, voila ce qui manque beaucoup aujourd'hui aux rescapés de cet AlterTour 2010.
"L’AlterTour, c'était du bonheur, tout simplement. Cet autre Monde me convient vraiment.
(...)
Je suis déjà en manque : l'itinérance, vivre dehors, et faire de nouvelles rencontres quasi-quotidiennement. L'atterrissage dans notre monde hors sol, au décor de carton plâtre est quand même difficile. Trop de bétons et de bruits. J’ai besoin de marcher sur l’herbe. Il y a tant de chose à dire.... peut-être plus tard.
Va falloir un jour se secouer les puces pour la reconversion. Mais laquelle ?
A quand l'AlterTour perpétuel ?
Bonne fin d'été à tous
Stéf '
6
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Jeudi 4 Aout
Pause le matin
à la ferme bio
(cultures de pois chiche, de tournesol...) à Thivet de
Léon,
de Florence et Baldo.
visite de leur maison
bio-climatique
auto-construite en ossature bois et isolation chanvre. Bardage en
plancher de châtaigner et cloison en fermacel. Installation
électrique bio-compatible (pour éviter les rayonnements
électro-magnétiques).
Le midi nous sommes
accueillis par
Anika au Moulin (Accueil Paysan) à Champagne-Mouton.
Particularité du jardin qui est présenté tous
les ans dans le cadre de l’opération « Jardins de
France » qui permet de visiter des jardins privés
remarquables.
Présentation du
réseau
Accueil Paysan dont les lieux adhérents signent la Charte de
qualité qui insiste sur maints aspects sociaux et
environnementaux des lieux d’accueil (voir le site internet
d’Accueil Paysan).
L’après-midi.
Passage par la
brasserie « La Cervoisière » qui brasse
« La bière des Chabannes » à Esse
(Charente).
« La
bière est à
l’homme ce que la rosée du matin est à
l’escargot. »
Différentes
bières sont
brassées : blonde, brune, rousse, blanche.
Les différentes
étapes de
fabrication de la bière :
Malt concassé
et eau de 50 à
55° : destruction des protéines.
De 62 à
63° : formation
des sucres.
De 65° à
66° :
formation des dextrines.
De 70° à
77° :
destruction des enzymes.
A partir du brassin
récupéré :
1) Filtration,
d’où sont
obtenus des drèches et le moult.
2) Ebullition, avec
ajout de houblon et
extraction de l’amertume
3) Extraction de
l’arôme.
4) Filtration du
houblon épuisé
5) Refroidissement
Et, pour finir :
6) Fermentation, avec
ajout de levures.
Conclusion : la
fabrication de ces
bières résulte d’une alchimie aussi subtile que
mystérieuse qui nous ont fait d’autant mieux apprécier
la dégustation de ces breuvages à l’issue de cette
visite aussi détaillée qu’instructive !
|
5
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Jeudi 4 Aout
Le
Breuil (commune de Tusson en
Charente)
Bastien Guillotin nous
présente
le Prieuré pillé après la Révolution pour
ses pierres qui servaient à la construction de granges et
d’habitation pour le voisinage. Depuis 2000, des vestiges ont
été
déblayés. L’association MARPEN a 40 ans d’âge
et propose des chantiers collectifs de restauration et de la
formation : CAP de menuisier charpentier, tailleur de pierre...
Visite du
Prieuré restauré
avec les matériaux naturels (chaux, chanvre).
L’après-midi :
visite des Bassines
(méthodes
industrielles de retenue d’eau pour l’irrigation du maïs).
Subventionnées à 80% par le Conseil Régional.
Le soir
Accueil à la
ferme de Chassagne
(16240 Villefagnan) chez François et Céline Peloquin.
Ferme familiale en bio
reprise au père
de François depuis 15 ans. Sur 60 ha, parcellés en 4
à
6ha avec des haies plantées par son père, François
cultive des céréales et des légumes secs.
En 1995, il a
co-créé une
structure collective pour la vente (GIE = Groupement
d’Intérêt
Economique) dont l’objectif est aussi de trier, de conditionner les
lentilles, haricots... et de produire des farines issues de semences
anciennes de céréales ou de l’huile de tournesol. Ce
GIE regroupe 8 fermes et a permis l’installation de deux jeunes
familles. Céline transforme la farine produite sur place en
pain cuit dans le four auto-construit (coût : environ
30 000 euros) durant une année (250 kg de pain produit
par semaine). La famille gère aussi un camping avec une
piscine et 4 gîtes.
|
4
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Jeudi 4 Aout
Journée de
repos : beaucoup
de films et conférences ! « Chomsky et
Compagnie » 2007. Comment fonctionne la fabrique de
l’opinion : comparaison entre 2 assassinats celui de
Monseigneur Romero en Amérique Latine (massacre de gens
présents à son enterrement et quasi silence dans la
presse) et celui du père Popielusco en Pologne
(déploration
dans les média). Autres exemples qui montrent les lobbyings et
le rôle des puissances politiques (USA) et du business. Chomsky
critique les intellectuels qui ne soulignent jamais les aspects
cruciaux dans des questions internationales. Il montre leur mauvaise
foi.
Présentation
des logiciels
libres et atelier par David président de l’Association
linux-angouleme.org. Trouvez votre GULL (groupe d’utilisateurs de
logiciels libres) proche de chez vous ! trouvetongull .
Consultez april.org pour son catalogue de logiciels libres et
www.framasoft.net
pour l’annuaire français des logiciels libres. David dit
qu’il faut alimnter le projet Opencyclemap : cyclistes envoyez
vos cartes et relevés d’itinéraires !
Pourquoi ce
thème à
l’Altertour ? Pensez aux similitudes entre les logiciels
propriétaires et les semences OGM ! Le contenu
breveté
est verrouillé, secret et on s’assure la vente renouvelée
par l’obsolescence...
Film
« Désarmer pour
vivre » présenté par l’ACDN (Action des
Citoyens pour le Désarmement Nucléaire) tourné
aux 3e rencontres internationales 2008 à Saintes,
Charentes. Extrait des conférences et interviews. Beaucoup
d’informations et intermèdes plus ludiques rendent ce
documentaire très intéressant. Débat avec
Jean-Marie Matagne, président d’ACDN. Vous pouvez signer
l’appel de Saintes sur internet.
Françoise
|
3
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
De
la convivialité pour les Hommes et la Terre
10h00
du matin : l’Altertour reprend son périple alternatif,
quittant Sireuil et ses accueillants après de chaleureux au
revoirs et remerciements. C’est une vingtaine de kilomètres
plus loin que nous retrouvons Richard Wallner sur son site de projet
permaculturel qu’il a fondé à Marsac il y a 5 ans. Il
nous présentera clairement les fondements de son initiative
ainsi que les problèmes juridiques qui l’opposent maintenant
au maire de Marsac. Celui-ci a en effet voulu classer les terres sur
lesquelles Richard s’est installé comme zone naturelle
protégée. Les deux hommes se sont ainsi engagés
dans une bataille devant le tribunal, et Richard attend toujours le
verdict avant de pouvoir construire les différents
bâtiments
qui font partie de son projet. Ce projet comporte un aspect
pédagogique en plus de sa fonction première de
production agricole en permaculture. Il s’étendrait sur un
espace fermier de 6 ha plus 3 ha pour l’association responsable des
enseignements et de la pédagogie. Richard nous a ensuite
présenté quelque unes des spécificités de
son projet, notamment la réalisation de butes de 1,70m de
largeur, encadrées de support en bois et plus hautes que des
butes à même le sol. Cette disposition lui permet
d’améliorer la productivité et l’ergonomie de son
travail.
http://aupetitcolibri.free.fr
Nous
profitons ensuite d’un repas préparé par des
« accueillants cuisiniers » de Marsac, au bord
d’une rivière dans laquelle bon nombre d’entre nous iront
se rafraîchir peu après. Jean Paul Seguin, viticulteur
bio retraité, nous parle également du projet de
construction de la ligne grande vitesse qui doit passer par la
commune de Marsac et des problématiques qui lui sont
associées.
Nous
reprenons ensuite la route pour une étape en deux parties,
séparées par la visite des ruines d’un
théâtre
gallo-romain.
Nous
arrivons finalement à Lebreuil Bastard en début de
soirée, lieu dit où nous accueille Aude Labat
(altercycliste 2009) pour la soirée ainsi que la journée
suivante pour repos physique mais activisme intellectuel !
|
2
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Mardi 27 juillet
Après
un réveil matinal nous sommes partis à 8h !!!par
des voies cyclables construites sur le marais et des petites routes
très agréables et deux relais plus tard nous avons
rejoint la famille Brard-Blanchard à Boutiers St Trojan
(16100) et visité son exploitation viticole : 20 hectares
en bio depuis 1972. L’alambic est très joli et très
ancien et les cuivres avaient été astiqués
à
fond pour notre arrivée. Ils produisent du pineau du vin et du
cognac que nous avons dégusté au cours du repas ainsi
que la caillebotte arrosée de cognac pour le dessert.
Nous
avons repris les vélos pour zigzaguer le long de la Charente
pour arriver au moulin de Sireuil (16440) où Gérard et
Isabelle MELLY nous ont reçu. L’usine hydro-électrique
produit 1M Wh / an grâce à trois turbines.
En
soirée : débat sur la disparition programmée
des services publics.
|
1er
août :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Divers,
nous sommes divers...
Nous
sommes réveillés par un slam de Christophe, c'est une
prolongation poétique de sa présentation de la veille
au soir sur le thème de la biodiversité.
Le
midi nous sommes à Montifaud, commune de Genouillé.
Accueil paysan chez Philippe et Jeanne-Marie Morisset, acteurs ruraux
: gîte, chambres et table d'hôtes, jardin de 1300
mètres
carrés, animations culturelles, salle d'expositions. Philippe
nous fait un exposé généreux sur la genèse
de son jardin et ses principes de culture. Son précepte :
jardiner sans se fatiguer.
Le
soir nous arrivons à Champservé le Haut sur la commune
de Tonnay-Charente. Un forum associatif s’y tient depuis
l’après-midi, sur un terrain de la commune géré
par le centre social et en partie occupé par un cirque. Sur la
sollicitation de l’Altertour, le centre social a impliqué
une trentaine d’organisations agissant sur des thèmes
variées dans le pays rochefortais : des Amap, la
confédération paysanne, Vivractif, une association
d’insertion, le Couac (collectif unitaire alternatif
autogestionnaire et citoyen)... Ce regroupement s’est donné
le nom d’Alterenvie(s). Un débat sur l’agroforesterie a eu
lieu avec Benoît Biteau et nous avons pu assister à une
représentation du spectacle du cirque du Gamin.
Le
centre social est ravi d’avoir pu créer à cette
occasion une nouvelle dynamique locale, faire se rencontrer les gens,
travailler ensemble. Un forum sur les alternatives est d’ores et
déjà prévu le premier week-end d’octobre 2011.
L’altertour souhaite une bonne route à Alterenvie(s) !
Catherine
Contact
: CAP
Centre Social 20 avenue de Gaulle 17430 Tonnay-Charente
- 05
46 88 74 12
Télécharger le programme
détaillé de cette journée
|
Sud-Ouest : "Vélo sans
dopage..." Cet après-midi, la cinquantaine de
cyclistes reliant les alternatives à vélo va
s'arrêter à Tonnay-Charente.
Le dimanche 4 juillet,
les cyclistes de l'Alter Tour ont pris le départ de leur tour de
France alternatif de 2000 kilomètres, à l'île
Saint-Denis.
Après presque un
mois de périple dans le Grand Ouest et déjà 30
étapes à leur actif, ils font halte à
Champservé, au terrain du Cirque du Gamin à
Tonnay-Charente.
Contrairement aux
athlètes du vrai Tour de France, eux, prennent le temps de
regarder le paysage et de faire des haltes qui sont l'occasion
d'assister aux conférences, films et visites organisées
par les bénévoles.
Quelques-uns des nombreux
bénévoles des associations. photo dr |
Le parcours se fait en
relais, chaque participant emprunte une des « altercyclettes
» partagées, accomplit un chaînon de quelques
kilomètres, puis transmet le relais et sa bicyclette à un
autre partenaire et ainsi de suite.
Éloge
de la lenteur
Ces cyclistes font
l'éloge de la lenteur et vont même jusqu'à
effectuer un parcours en forme d'escargot pour cette édition
2010. Leur leitmotiv : antidopage, anti-esprit de compétition,
anti-agriculture productiviste et anti-OGM.
Cette halte à
Tonnay-Charente a été l'occasion d'organiser une
véritable rencontre autour des initiatives alternatives.
Retrouvez à
Champservé, dès 16 heures, des conférences, des
animations pour les enfants et les stands des 30 organismes et
associations locales comme les Amaps (Association pour le maintien
d'une agriculture paysanne) du pays rochefortais, qui distribuent
à elles trois environ 160 paniers de légumes et fruits
frais directement de l'agriculteur au consommateur.
Suivront
l'arrivée des cyclistes, le spectacle « Les Nouveaux
Commis » du Cirque du gamin et un petit repas bio à partir
de 21 heures pour partager un moment de convivialité. |
31
juillet : AlterTour : des
alternatives locales à découvrir...
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Nous
quittons Champagné-les-Marais (en Vendée) le ventre
vide pour être accueillis, dix km plus loin, à
Chaillé-les-Marais , par Hervé LABORI. Celui-ci nous a
préparé un « super » petit
déjeuner, avec viennoiseries de la boulangerie municipale! Il
nous présente le théâtre de poche : Le
Jean-Baptiste, dont il est le programmateur. Ce lieu se veut être
militant et culturel. C’est un ancien silo à grains,
acheté
par sa compagnie de théâtre, revendu à la
Communauté de Communes qui le subventionne depuis 1996.
Les
spectacles, qui concernent aussi bien les scolaires que les
adhérents
au nombre de 110 (pour 75 places), sont variés : danse
théâtre, art contemporain et sont complétés
par des résidences d’artistes. Mais, souligne son
programmateur, les moyens de fonctionnement sont insuffisants, c’est
une bagarre perpétuelle pour maintenir la survie et la
liberté
d’action dans ce théâtre. C’est comme un tracteur
neuf sans gasoil !
Pour
le déjeuner, nous sommes accueillis aux Restos du Coeur de
Fontenay le Comte. C’est un lieu de réinsertion par le
jardinage, qui embauche 12 personnes (en contrats aidés),
encadrées par 3 salariés. Il s’agit d’accompagner
et de valoriser les personnes (pendant trois mois et jusqu’à
deux ans) et de leur offrir un suivi individualisé. Pour cela,
des ateliers sont mis en place : sur la santé, la
cuisine, l’informatique, parfois animés par des
bénévoles.
Le maraîchage et jardinage sont pratiqués sur un terrain
de 3 hectares mis à disposition par la commune. Ils y
produisent des plants et des légumes en toutes saisons. Les
produits frais sont donnés aux bénéficiaires des
Restos les jours de distribution et le reste est donné aux
associations caritatives locales. Des plants sont vendus en petite
quantité au public pour le fond de caisse. Outre les
légumes
classiques, nous avons vu des cultures de quinoa, de soja, de
nombreuses variétés de courge...L’arrosage y est
important cette année et entièrement
réalisé
à l’arrosoir. Merci à Gisèle et à
Olivier.
La
biodiversité
Jilian
travaille à Coulon au CREGENE : conservatoire des
ressources génétiques du centre-Ouest atlantique. Le
rassemblement des parcelles pour la mécanisation a amené
à la perte de nombreuses espèces et on a
sélectionné
quelques races bovines pour le lait et la viande. Elles ont perdu
leur résistance aux maladies et les plantes ont besoin de plus
en plus d’intrants. Le CREGENE étudie les races
emblématiques du Marais poitevin : le baudet du Poitou,
la vache maraichine, la poule du Marais, la chèvre
poitevine, l’oie grise du Marais et l’oie blanche du Poitou. Le
verger conservatoire de Pétré s’occupe de la
collection de pommes et poires et a un atelier de jus de fruits.
Christophe
fait un exposé sur les variétés de blés
anciens.
|
30
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Journée
de repos mais ceux qui le veulent partent avec Pierrot Cotron
et Joseph Texier membre du syndicat de marais.
Après
les marais mouillés les marais desséchés...
Opposition
entre deux sociétés : les riches
propriétaires
fonciers et leurs ouvriers :
-Les
Cabaniers construisant les digues et les écluses
protégeant
leurs cultures dans les marais asséchés.
-Les
Huttiers s’organisent sur les communaux des marais mouillés
faisant paître leurs vaches, mettant en commun le four à
pain et qui seront à l’initiative des premières
coopératives.
Depuis
le 8ème siècle à l’initiative des
Templiers les marais ont commencé à être
asséchés, en effet les limons déposés
lors des marées rendent ces terres particulièrement
riches et fertiles excellentes pour la culture du blé dur.
Les abbayes prennent le relais des Templier.
Depuis
Henri IV, la royauté s’intéresse à ces terres
et développent digues et canaux. des riches propriétaires
investissent dans la constructions de digues réalisées
par une main d’oeuvre abondante :une face à la mer et
une contre les eaux venant des terres entre ces deux digues est ainsi
créé ce que l’on appelle le marais desséché
Les propriétaires qui s’accaparaient les terres
asséchées
avaient l’obligation de construire une nouvelle digue face à
la mer dans les 100 ans et avançaient alors l’écluse
qui se trouvait derrière, en moyenne était construit
une digue tous les 50 ans La guerre de 1914 dépeuplera la
région et la main d’oeuvre importante nécessaire à
la construction des digues. La PAC de 1960 relance la création
des polders et des digues, la dernière sera construite en
1965. Depuis les années 80 la zone entre la mer et les
dernières digues est devenue domaine maritime et un parc
régional y est créé pour sauvegarder la faune et
la flore.
Claire |
Ouest-France : "L'alter Tour fait escale à
Saint-Philbert - Saint-Philbert-de-Bouaine"
Des cyclistes engagés, qui
roulent pour un sport sans dopage, mais dans une ambiance familiale.
Les participants de l'alter Tour ont fait escale mercredi dans la
commune.
« Ce tour de France est une alternative
à l'autre tour de France, en mettant l'accent sur une
planète sans dopage, expliquent les organisateurs, c'est
la 3 e édition de l'alter
Tour. »
Parti de Paris le 3 juillet, ce tour de France
alternatif a sillonné les routes de la Tourraine, de Jersey et
de la Bretagne, avant de traverser la Vendée et de rejoindre le
Limousin, point final de cette aventure le 16 août prochain. Une
aventure familiale, ouverte à tous et sans aucune
compétition, un bus accompagne les cyclistes, qui se relaient
sur les vélos.
Chacun est libre de rejoindre l'aventure à tout
moment, pour quelques jours ou quelques semaines. Les participants sont
accueillis sur les terrains de sports ou dans des exploitations
familiales, accueil paysan étant partenaire de ce tour, et
visitent sur le trajet des exploitations bio, des constructions
écologiques, des initiatives originales... « Le
vélo est une ouverture originale, les gens sont accueillants et
les échanges avec les populations intéressantes, et
même à l'intérieur du groupe, une solidarité
se crée entre des participants des quatre coins de la France et
de toute sensibilité », confie une participante.
Les cyclistes ont repris la route en début
d'après-midi pour rallier La Ferrière, puis le marais
poitevin en fin de semaine. Un périple à suivre sur le
site internet : www.altertour.net
29
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Les
marais communaux de Lairoux
Au
village du Gorgeaix, M. Didier Nodon, chargé de mission, nous
explique en détail la gestion et l’entretien des prairies
naturelles humides. En 1985 se pose la question du maintien des
surfaces inondables. Le Syndicat mixte du Parc interrégional
du Marais Poitevin suit la volonté locale du maintien de 245
ha de pâturages collectifs en prés communaux. C’est
porter un regard autre que les lots clos sur le foncier. Le long de
la vallée du Lay, 17 éleveurs font paître 400
vaches et 50 chevaux d’avril à décembre. Les marais
communaux servent de surface tampon à l’arrivée des
eaux des bassins versants, ce qui permet d’éviter les
inondations. Ces zones permettent aussi la nidification et le passage
d’oiseaux migrateurs venant de toute l’Europe. En conclusion, il
s’agit d’un lieu multi-fonctions: gestion de l’hydraulique,
maintien et étude de la biodiversité, enjeux
socio-économiques en lien avec l’élevage.
Voir
les sites internet du Parc interrégional du marais Poitevin et
de l’association française de pastoralisme.
Francoise
Pour
quelques grains d’or
Soir :
projection du film "Pour
quelques grains d’or"
L’irrigation
intensive du maïs en Vendée pose des problèmes,
aussi bien écologiques que socio-économiques.
L’assèchement des nappes phréatiques profondes a
induit la création de « bassines »,
immenses réservoirs d’eau très coûteux. Certaines
rivières du marais mouillé sont
rapidement à sec en été, ce qui diminue
l’intérêt du lieu pour les habitants et limite la
capacité touristique.
|
28 juillet
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Nous
passons la Loire sur le Bac pour aborder la Vendée.
St-Philbert,
ses maujettes et sa FEVE
Le
midi, repas
préparé par la Confédération paysanne
(Denis Gaborieau) et la mairie de St-Philbert de Bouaine (Jean-Paul
Deniaud, adjoint au maire), avec de fameuses maujettes.
La
commune,
passée de 2000 à 3000 habitants en dix ans, pourrait
devenir une ville-dortoir, si les élus ne veillaient pas
à
préserver les terres agricoles en luttant contre la pression
frontière. Un écoquartier est à l’étude,
où l’on ne pourrait pas pénétrer en voiture
(avantages : humaniser l’espace, densifier l’habitat), la
géothermie est utilisées pour chauffer plusieurs
bâtiments, la commune recourt à la phyto-épuration
des eaux, a fait replanter haies et bosquets, dont la taille vient se
mêler au compost apporté par 200 foyers du bourg, qui
viennent 6 mois plus tard chercher du compost. Cette plateforme de
compostage, que nous avons visité réduit les
déchets
de 20%. Avec la réduction à la source (moins
d’emballages, etc.) au tri des ordures par les particuliers et à
des centres d’enfouissement petits et relocalisés,
c’est l’option la plus écologique et la moins coûteuse...
Mais, étrangement, ce n’est pas l’option retenue par
Véolia, son bureau d’étude Trivalis et les élus
du Conseil Général.... qui proposent de tout
mélanger
dans les poubelles (plus nous trions, moins ils font d’affaires) et
de retraiter les ordures ménagères dans des centres de
tri mécano-biologiques. La Fédération
Ecocitoyenne de Vendée (FEVE), que nous
a présentée Paul Arrivé s’oppose à
ce projet et développe un contre-projet dont l’expérience
de St-Philbert démontre la
crédibilité.
Nous
sommes tous des électrosensibles
Soir :
accueil paysans de la Ferrière
Débat
sur les dangers des ondes électromagnétiques avec
Alexandre Rafalovitch, Anne Boury et Brigitte Bouteiller.
Comme
le reste de la France, la Vendée est saturée d’ondes
électromagnétiques
(l’« électrosmog »
créé notamment par les antennes relais, les
téléphones
portables et le Wi-fi). Or des expériences scientifiques ont
montré que ces ondes, bien en dessous des seuils actuellement
autorisés, activent la production de protéines de
stress chez les tomates, rendent les souris stériles en cinq
générations et ouvrent la barrière
hémato-encéphalique... Certaines personnes, de plus en
plus nombreuses, sont de véritables capteurs et sentinelles de
cette pollution. Avec les normes actuelles d’émission (il
faut impérativement descendre à 0,6 Volt par mètre
voire 0,05 au lieu de 60V/m actuellement), ces personnes
électrosensibles connaissent de graves troubles de santé,
et vivent un enfer dans le monde Hi-Tech que nous avons fabriqué.
Pour en savoir plus :
www.criirem.org
www.robindestoits.org |
27 juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Pause
du matin à
Questembert chez Francis et Anne, producteurs laitiers bio. On
apprend qu’une ferme laitière conventionnelle ne produit
qu’une calorie alimentaire pour une calorie d’énergie
fossile importée sur la ferme (engrais, fuel, soja, etc.),
alors qu’une ferme bio en produit deux pour une.
Le
midi, repas chez Laure et Thierry Lafont, « paysans
accueillants », Gîte-auberge des oies sauvages,
à
Peaule, foyer de nombreuses luttes et d’alternatives. Magnifique
jardin en permaculture créé par leur fils il y a à
peine deux ans et déjà si riche de biodiversité.
L’éolien
citoyen
Débat
sur l’éolien citoyen avec l’association Eoliennes en pays
de Vilaine.
On
nous présente
un projet de deux sites de 4 éoliennes (permis de construire
obtenus), petite installation pour des besoins locaux (8000 foyers,
hors consommation publique ou industrielle), lancés dans le
consensus après discussions dans toutes les communes et
dialogue avec les opposants et les sceptiques. Dommage que la loi
Grenelle 2 interdise à l’avenir ces petits projets pour
servir les intérêts des gros industriels... Le montage
financier du projet est d’inspiration coopérative. On
retrouve la NEF et des Cigales, Club d’Investissements pour une
Gestion Alternatives et Solidaire de l’Epargne, ainsi que Enercoop
et l’Ademe dans une nouvelle association « Energie
Partagée » issue de cette expérience
Bretonne.
www.eolien-citoyen.fr
|
Ouest-France - "L'alter-tour
cycliste marque une étape à Auray"
|
"Dimanche en fin de
journée, une quarantaine de cyclistes de l'alter-tour ont fait
étape au Bel Air.
C'est un relais solidaire pour aller à
la rencontre d'acteurs de vies alternatives.
Trois questions à...
Mathieu Fromont,
coordinateur, originaire de Besançon.
-
Quelle est l'origine de l'alter-tour ?
- Comment se
déroule-t-il ?
-
Quelles rencontres avez-vous faites ?"
Lire les réponses... |
Ouest-France - L'Alter tour fait étape au Brunec
La 3 e
édition de l'Alter tour pour une planète sans dopages,
qui s'est élancée de Paris en même temps que le
Tour de France, a fait étape samedi midi à la plantation
bio du Brunec. Véronique et Yves Cocherel, les
propriétaires, ont accueilli les 70 cyclistes partis le matin de
Ploemeur, en Bigoudénie.
Éloge
de la lenteur
Chaque participant emprunte une des altercyclette partagées,
accomplit un chaînon de quelques kilomètres, puis transmet
le relais et sa bicyclette à un partenaire qui parcourt le
chaînon suivant, et ainsi de suite tout le long d'un grand
circuit. Sans esprit de compétition, chacun des 200 inscrits
à ce tour en forme d'escargot, symbole de la
biodiversité, accomplit son périple à la carte.
« Ce tour est l'éloge de la
lenteur. Parti le 3 juillet, l'Alter tour prend fin trois semaines
après l'arrivée à Paris. L'important c'est de
permettre à notre chaînon, un sac rempli de graines de
variétés de blé anciennes, d'arriver le
15 août à Guéret, dans la Creuse. C'est un
effort collectif sans esprit de compétition dont on mesure les
dégâts aujourd'hui sur notre
société », explique un responsable.
|
Soixante-dix
cyclistes font le tour de France à leur manière, sans
esprit de compétition et pour préserver la planète.
Les participants de l'Alter tour lors
de l'arrêt au Brunec samedi midi. |
26 juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Une
étape pas trop longue, arrivée à St Nolff en
début d’après-midi
Présentation
de l’association BRUDED, par Bruno Servel réseau de 111 communes
bretonnes pour
échanger sur les problématiques et projets concrets
d’urbanisme durable
Présentation
du maire de St Nolff, Joël Labbé :
- Agenda 21
(limitation de la
consommation du foncier, démarche participative, ...)
-
Eco quartier du Pré Vert en cours de réalisation :
mixité sociale et
fonctionnelle, lots de 300 m², réflexion bioclimatique et
bâtiment basse
consommation, démarche participative, parking collectif en
bordure du
lotissement, ... |
Le Télégramme.com - "Ater Tour. Escale
concarnoise pour le peloton"
"Une grosse soixantaine de coureurs de l'Alter Tour a
fait escale, samedi, à Lanriec, à la coopérative
bio «Les Plantes du Moros».
L'Alter Tour est
passé, samedi, par Concarneau. Et s'y est même
arrêté à l'heure du déjeuner.
Sensibiliser le public
La grosse soixantaine de cyclorandonneurs s'est arrêtée
sur l'exploitation de Véronique et Yves Cocherel « Les Plantes du Moros», près de la
réserve d'eau du Brunec, à Lanriec. Partie le matin de
Plomeur avec comme objectif la communauté Emmaüs à
Rédéné, le peloton de l'Alter Tour a rejoint sans
accros le point de ralliement. Il faut dire que depuis la fameuse
côte de Beg-Miné
jusqu'àRédéné, le parcours avait
été soigneusement balisé par l'association
concarnoise «Pignon sur rue»..."
25
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Lorient et
les alternatives énergétiques
Accueil
par J-P Auchet, adjoint au Maire de Lorient.
Visite
de la chaufferie bois à Lorient par Jean-Guy Bengloan,
Ingénieur du service
environnement de la ville et en charge du projet chaufferie.
Créée en 2003,
elle a coûté un million d’euros et permet de chauffer le
théâtre, la piscine, et
quelques bâtiments municipaux...
La
chaufferie consomme 1000 tonnes par an de bois (dont 300 proviennent
d’Emmaüs
et le restant d’industries et d’agriculteurs locaux). Son rendement est
excellent : la combustion ne produit que 5% de cendres qui sont
ensuite
utilisées en compost. Il s’agit d’un projet de
développement durable :
créateur d’emplois locaux, intéressant
financièrement (économie de 150 000
euros par rapport au gaz) et développant la
récupération locale de bois non traités.
Midi :
présentation d’un projet de maison
intergénérationnelle, projet d’habitat collectif
et coopératif.
Après-midi,
échange avec Jean-Noël Yvon,
ostréiculteur à Locoal-Mendon.
L’ostréiculture
souffre aujourd’hui de pratiques économiques
destructrices : développement
des huîtres triploïdes au détriment des
espèces sauvages, densification des
élevages, surproduction, d’où les épidémies
et la mortalité énorme constatée :
depuis 2008, la filière très touchée par le
variant dévastateur d’un virus
jusqu’ici peu virulent.
En
2008, 50% des naissains (huîtres de moins d’un an) sont perdus.
En 2009, 70 %
et en 2010, au moins 70%..
Une
charte qualité a été créée avec
l’ensemble des acteurs de la filière en
partenariat avec le réseau Cohérence, améliorer
les pratiques de chacun
(ostréiculteurs, agriculteurs, communes).
5
à 6 années seront nécessaires pour redresser la
barre et changer les pratiques
(l’huître a besoin de 3 années pour grandir). Entre-temps,
beaucoup d’exploitations
ostréicoles risquent de ne pas pouvoir passer le cap. Les
ostréiculteurs obligés
d’être créatifs, développer d’autres
activités complémentaires, ...
Bienfaits
du massage, méfaits du soja
Soirée
à Auray : accueil royal avec la présence notamment
de masseurs
professionnels.
Présentation
de jeux anciens par l’écomusée de St Degan.
Visionnage
de Film « Terres à taire » au
cinéma Arcades de Auray proposé par
l’association Ingalan concernant l’impact de notre agriculture sur
l’agriculture
mondiale. En effet, ce film met en lumière :
-l’impact
de la consommation de soja en Europe
sur les pays producteurs (50% du soja vient d’Amérique
Latine).
-
problématiques de santé pour les populations
vivant à proximité des cultures (exemple
d’empoisonnements suite à des
pulvérisations de produits chimiques)
-conséquence
socio-économique : réduction
des emplois
- le
problème de l’accès aux terres pour les
agriculteurs (85% des terres exploitées par 2,5% des producteurs)
Rappel
de l’importance de notre action à travers notre consommation
(réduction de la
consommation de viande) et par l’action des agriculteurs en substituant
la
consommation de soja par les cultures fourragères locales.
|
24 juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Présentation
de l’Ilot Bio : magasin Bio sorti du réseau Biocoop
à Concarneau, suite à
l’évolution vers un fonctionnement se rapprochant de la grande
distribution.
Midi,
préparation du repas sous la pluie, chez un couple de
maraîchers et
horticulteurs (roses Bio) : Véronique et Yves Caucherel
à Concarneau (les
plants du Moros).
Finance
alternative à Emmaüs
Soirée
à Emmaüs de Redenez.
Présentation
de la plus importante des banques alternatives, la
Nef (« Nouvelle Economie Fraternelle ») par
Edouard.Morvan. (pionnier
des paysans-travailleurs et militant aux mille combats depuis les
années 1970)
Créée
en 1988, la NEF s’appuie sur le Crédit Coopératif qui a
le statut
d’établissement bancaire, pour proposer des comptes
chèque et comptes épargne à
tous. Projet à partir de 2011 de s’allier avec des banques
alternatives basque et
italienne pour créer une banque éthique
européenne. Les créditeurs sont
coopérateurs et choisissent les secteurs dans lesquels ils
souhaitent investir
leur argent. Les intérêts des placements peuvent
être abandonnés au profit
d’une association qui redistribue ces sommes à des projets
engagés.
|
23 juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Olivier
et Camille Paysagistes et experts en Feng shui, travaillant en
biodynamie.
Ils
nous font visiter leur maison écologique et le jardin
(permaculture).
La
construction de la maison a été réalisée
avec l’aide de Woofeurs, dont Justine. Maison
ossature bois, murs et isolation toiture en paille, orientation
bio-climatique...
Midi,
repas de salades fleuries
Soirée
à Beuzec : Evelyne ADAM
Cueillette
de fleurs et de Plantes sauvages pour la salade.
Visite
des habitations simples : Ker terre et des Ker plants (habitat
vivant à
partir de saules et couverts de chiendent). Une école a
été créée, ouverte à
tous et permettant l’apprentissage permanent des petits et des adultes.
Présentation
de la tribu, échange et musique au coin du feu. |
22 juillet :
- Reportage rédigé par
les altercyclistes
A
St Cadou, les agriculteurs représentés par Thierry nous
font part de leurs
problèmes sur la Fièvre Catarrhale Ovine. Vaccination des
cheptels imposée
malgré aucune preuve d’efficacité. http://www.collectif.org/
Abeilles
en danger
Midi :
arrêt chez un apiculteur bio d’Argol, Alain David.
Démonstration de
l’extraction du miel, il nous fait part des difficultés du
secteur avec le
pesticide « Gaucho » qui perturbe le
système nerveux des abeilles qui
perdent alors leurs repères et sont incapables de retrouver la
ruche.
Marcher au
cidre, rouler à l’huile
Soirée
à la maison du cidre : Hélène et
Jean-Baptiste qui sont constitués en SCOP
et organisent des concerts, des soirées contes, des projections
militantes et
des repas typiques.
Melissandre,
une chanteuse nous a chanté deux chansons de sa composition et
une autre le
lendemain.
« Les
OGM ils nous les sèment aux quatre coins monde, depuis
déjà bien trop longtemps
Les
OGM ils nous les sèment au quatre coins monde, arrêtons
les maintenant »
Diffusion
du film « les huileux », avec la participation de
Mathurin - ou
comment faire rouler son véhicule avec de l’huile. Alors que la
législation Française
est en retard sur ce sujet par rapport à l’Europe.
Présentation des
possibilités de récupération de l’huile avec une
association marseillaise
|
- Sud-Ouest -
"L'Altertour : de Coulon (79) à Brigueuil (16), ils
pédalent autrement
L'Altertour part à la
rencontre des initiatives citoyennes. Il fera étape pendant six
jours dans la région..." Lire la suite
- Charente-Libre : "L'ALTERTOUR VA PASSER PAR LA CHARENTE
L'«autre tour de
France», qui chemine sur les routes de l'Hexagone à la
découverte des alternatives écologiques ou sociales, va
passer cinq jours en Charente début août. De nombreux
rendez-vous sont au programme..." Lire la suite
- Saint-Nolf / Morbihan : "L'Altertour sera en
Bretagne fin juillet..." Lire l'article
21
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Pause
à l’Oasis
en tous lieux qui fait
de l’accueil et propose
des formations agro-écologiques. Visite des toilettes
sèches réalisées par
l’association Lao.
Midi :
repas à la pépinière puis explication botanique
assez poussée.
Un ancien
coureur dopé témoigne
Soirée
à St Cadou à la ferme de Roz ar c’hoel (Chantal et
Jackez) qui fait de l’élevage
de brebis et de la transformation en fromage. Tout en vente directe.
Installés
en 1986, propriétaires du bâtiment et locataires des
terres. Le lieu est
partagé en deux avec le fiston et Céline. Ils produisent
du fromage et du
yaourt de brebis, de la viande et pratiquent du maraîchage.
Dans
un café nous rencontrons par hasard Claude Mehat, ancien coureur
cycliste ayant
consommé des substances dopantes durant 18 ans en
semi-professionnel. Il
accepte spontanément de venir témoigner le soir. Le
dopage tue : La santé
de Claude n’est pas brillante. Il été greffé d’un
rein à 35 ans et a subi un
triple pontage... et il a vu plusieurs de ses collègues mourir..
Sortir du
dopage énergétique
Le
soir, conférence avec le Réseau Sortir du
Nucléaire avec Bernadette Lallouet. L’association locale
redoute un
démantèlement précipité et dangereux de la
centrale de Brenilis. Il faudrait
attendre la baisse de la radioactivité des
éléments à demi vie courte.
Concert
« Trad Bretonne Fusion » avec le groupe Yod, puis Festnoz avec Georges Cadoual (81 ans)
Entre
150 et 200 personnes à cette soirée. |
- "L'Alter Tour a fait une halte au jardin
d'Herbarius - Planguenoual..." (Ouest-France)
"...Le groupe et son «
Alterbus » ont fait étape lundi, chez Florence Gouley au jardin
médiéval d'Herbarius (au lieu-dit le Val)..."
20
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
Du trèfle pour
les vaches...
A
midi, rencontre avec André Pochon, pionnier de
l’élevage durable en Bretagne.
Il
nous rappelle les raisons du développement des algues vertes qui
date de début
1976 pour l’origine du phénomène.
Le
développement du système agricole en Bretagne se
réalise surtout entre 1955 et
1970 avec la « révolution
fourragère » : il s’agit de
« cultiver la prairie ». Cela permet de
sortir la région de son
sous-développement mais on bascule par la suite dans la
démesure et le
productivisme : défoncement des prairies permanentes pour
en faire des
prairies labourées et semées de semences achetées
aux industriels, puis
adoption du système maïs-soja au détriment de
l’herbe, surdosage de la
fertilisation et élevage hors-sol débordant de lisier.
Les
raisons de cette évolution sont :
-L’agrobusiness
qui sonne la fin du système
« économe-autonome » avec des
coopératives, au départ outil d’émancipation
paysanne, qui recherchent un
profit croissant.
-L’influence
des écoles d’agriculture sur les nouvelles
générations
-la
Politique Agricole Commune (PAC) laissant un boulevard aux importations
de soja.
Le maïs étant pauvre en protéines, les agriculteurs
ont alors intérêt à compléter
la ration de leurs animaux par du soja à bas prix.
Face
à cette impasse, André Pochon a créé une
association : le CEDAPA qui a pour objectif
d’informer,
convaincre, former les agriculteurs à revenir à un
système fourrager basé sur
la prairie (notamment avec le trèfle blanc, légumineuse
riche en protéine).
Grâce à cette méthode le revenu par agriculteur
augmente d’un tiers !
André
souligne aussi l’importance du mouvement citoyen et une tendance
à une meilleure
prise en compte du bien être animal (certaines enseignes
commerciales prennent
désormais en compte les attentes des clients). |
André Pochon
(Photo Guillaume De Crop)
... Du
chanvre pour les autres
L’après
midi, visite d’une Chanvrerie par Christophe Latouche à
Lanrivain. (www.lchanvre.com)
Le
chanvre, un produit remarquable concernant tous ses produits (chènevotte,
graine, huile, alimentation, textile...). Comme pour le cochon,
« dans le
chanvre, tout est bon ».
Soirée
Crêpes à Trémarguat
Accueil
par le Maire |
19
juillet :
- Retour sur le continent en Ferry, par les altercyclistes
La ferme
aux mille pains
Départ
en direction du Sud. Pause chez Gérard Launay et Claire
Salvignol (Le Breuil –
EARL Au Four à Pain 22400 Henansal - Voir
l'article Ouest-France).
Visite d’un moulin à farine artisanale sur meule de pierre
(Astrié) installé
dans une ferme qui multiplie les développements alternatifs
(culture de blé
noir, bois déchiqueté pour le chauffage,
phyto-épuration, boulangerie
artisanale), démonstration d’une coupe de bardeaux (tuile de
bois de châtaigner
fendu pour la couverture des toits) par Hervé Lesage
installé à Plai Boulles et
présent sur la ferme lors des portes ouvertes.
Halte aux
marées vertes
Soirée :
conférence animée par Michel Guillemot de l’association Halte aux Marées Vertes en présence
d’André Ollivro et du Dr Claude
Lesné. Il y a quelques années l’Etat a été
reconnu par la justice comme
responsable de la prolifération des algues vertes provenant des
rejets dans la
mer des effluents des exploitations d’élevage industriel de
porc. L’Etat a été
déclaré responsable de la situation et condamné.
L’association a demandé la
simple application de la loi « pollueur-payeur ».
Le ramassage et le
traitement des algues vertes sur les plages bretonnes coûtent
30 000 euros
par jour ! Cette fausse solution ne traite pas la cause de la
prolifération qui provoque des dégagements
d’hydrogène sulfuré et autres
dérivés du soufre. Ces gaz ont déjà
provoqué plusieurs accidents mortels
souvent niés ou occultés par l’Etat. Actuellement, ce
sont 100 000 tonnes
par an d’algues qui sont ramassées. L’Etat propose une solution
de valorisation
par méthanisation en usines. Mais elle sera financée par
les collectivités et
non par les éleveurs industriels de porcs. Pourtant des
solutions
existent : la réduction de la densité des
élevages (3 porcs par habitant
dans la région), les élevages extensifs sur paille,
l’arrêt d’une surproduction
qui profite aux exportateurs mais pas aux habitants.
Visite
des jardins de notre accueillante Florence Golley à Planguenoual
(www.eco22.net).
Florence a développé un jardin médiéval
dont l’organisation géographique est
dictée par le nombre d’or. Il y a aussi un magnifique jardin de
plantes
médicinales très pédagogique.
Lire
l'article Ouest-France
La
soirée se termine autour d’un feu au son des guitares. |
- Ouest-France
: "L'Altertour : un Tour de France loisir et pédagogique -
Servon-sur-Vilaine..."
Lire l'article
18
juillet : Journée de
repos
Cette
journée a permis aux altercyclistes de se reposer et de
découvrir les
petites routes qui traversent l’île, notamment accompagnés
par l’élégant Daniel
Dumberley (député et cycliste).
Repas
pris en autonomie et nous invitons nos amis jersiais (jerriais en
normand) en
toute convivialité.
17
juillet :
Reportage rédigé par les
altercyclistes
L’île au
trésor
Embarquement
sur le Ferry à destination de l’île de Jersey, qui ne fait
pas partie de
l’Union Européenne avec un statut très particulier, y
compris pour ses
habitants : un enfant né sur l’île d’un père
Jersiais et d’une mère
anglaise (et vice versa) aura un passeport européen. Avec des
parents jersiais,
il ne sera pas européen et n’aura pas la possibilité
d’aller travailler et/ou
de se faire soigner dans un pays de l’UE. Cette mesure de
discrimination
contraire aux Droits de l’Homme concerne 4000 personnes sur 90000
habitants de
l’île.
Le
coût de la vie et surtout du foncier a progressé de
façon extraordinaire depuis
l’arrivée des pirates (les VIP de la finance). Ainsi un
appartement coûte plus
ici qu’à Londres. |
Nous
sommes reçus par John et Eve Pershard, maraîchers et
éleveurs
(Photo
Guillaume De Crop) |
Un régime
anti mutinerie
Comme
nous avons pu le constater de visu, l’île est tellement petite
que le
gouvernement peut facilement rendre la vie impossible à ceux qui
s’opposent ou
contestent... Après le concert des Haricots
Verts au déjeuner, la conférence initialement
prévue est annulée car les
participants ont eu peur des représailles habituelles pour les
contestataires
de la part des autorités. Depuis la fin de la 2nde
guerre mondiale,
il n’y avait eu qu’une seule manifestation dans les années 70...
avant que le
groupe ATTAC Jersey-St Malo n’organise une manifestation qui donnera
quelques
idées aux syndicalistes. |
Les
pirates font la loi
Le
soir, débat animé par Jacques Harel avec John
Christersen, Monford Tadier
(député dans l’Etat de Jersey) et quelques habitants de
l’île. Nous comprenons
à quel point Jersey est gouverné par les banques et la
finance. Les entreprises
étrangères qui s’installent ici ne payent aucune taxe,
pendant que les
artisans, les agriculteurs et autre PME locales supportent les frais de
fonctionnement de l’île.
Côté
média, il y a un seul journal qui est « dans la poche
des
banquiers ». Il n’y a pas d’université sur
l’île. Pour les spécialistes
des libertés internationales, Jersey est au niveau de l’Angola
ou de la Guinée
équatoriale.
Tous
les postes clés de l’administration sont pris par les colons
anglais et jamais
par des Jersiais.
Les
pertes en bourse de 23 personnes ont été
compensées par l’Etat, cela
représentait tout de même 600 000 livres (soit un
petit million d’euros).
Cette somme est à rapporter au nombre d’habitants (90 000),
et au nombre
de chômeurs (entre 1000 et 2000) qui ne touchent aucune
indemnité.
Concert
du groupe Zinzin (chansons françaises
participatives et festives accompagnées par un orgue de
barbarie). |
16
juillet :
- En
soirée, conférence organisée par le groupe ATTAC
Jersey-St-Malo
Devant
150 personnes, Jacques Harel (professeur en sciences
économiques) anime une
conférence en présence de Dominique Plihon
(président du conseil économique
d’ATTAC), John Christersen (spécialiste de l’évasion
fiscale) et Dominique
Béroule (initiateur de l’Altertour) sur l’évasion fiscale
sur l’Ile de Jersey.
-
Compte-rendu de notre passage à Jersey par Jacques Harel, notre
correspondant d'Attac St-Malo
L'opération
prévue à St Malo et Jersey avec Alter-Tour s'est
excellemment déroulée.
La
conférence-débat du vendredi soir avec D.Plihon et J. Christensen a permis à 150
personnes, venues de Rennes, Pontivy, Laval, et de
...l'Alter-Tour, de mieux comprendre le "dopage
financier" dont les paradis fiscaux et judiciaires sont
emblématiques.
Les messages
envoyés par Eva
Joly et Susan George ont été
particulièrement appréciés.
Le week-end jersiais
a permis de mesurer concrètement la transformation de cette
île à la nature superbe en paradis fiscal mais aussi, ce
n'est pas un vain slogan, en enfer social.
La
présence de John Christensen avec nous à Jersey ainsi que
les témoignages de syndicalistes,députés "dissidents",
paysans, enseignants, retraités, parfois très
émouvants, ont confirmé notre sentiment, partagé
depuis quelques années, que ces centres offshore sont aussi des
laboratoires d'ingénierie politique et sociale pour les
Maîtres du monde qui n'ont que faire des aspirations
démocratiques et des choix de société qui
nous animent.
Mettre en
lumière et détruire le pouvoir de nuisance de ces
entités offshore requiert une union plus forte encore de nos
associations et mouvements, à l'image de cet Alter-Tour qui a
habilement mis la métaphore puissante du "dopage" au centre de
son projet avec une bonne humeur agréablement contagieuse.
Bon été
de ressourcement à tous et toutes et merci à ceux et
celles qui ont permis ces belles journée de partage.
Le bureau du Comité local Attac Pays de Saint-Malo/Jersey
- "La ferme du four à pain accueille
L'AlterTour - Hénansal..." (Ouest-France)
Lundi, la ferme du four à pain à Hénansal,
située dans le lieu-dit Le Breuil, ouvrira ses portes au public
et à L'AlterTour, un tour cycliste sans dopage.
« La ferme sera un point de
chute de la 3 e édition de
l'AlterTour, ils arriveront vers 16 h 30.
L'arrivée se fera à Planguenoual..."
15
juillet : Bretagne Durable - "Au programme de cette grande aventure
bretonne"
Le 15 juillet : arrivée
en Bretagne par Rennes, Soirée à Tinténiac avec
Nicolas Sersiron du CADTM
Le 16 juillet : à Saint
Malo, Conférence-Débat sur
l'équité fiscale et les paradis fiscaux, avec Eva Joly et
John Christensen (Réseau International Tax Justice)
Le 17 et 18 juillet : à
Jersey, Rencontre publique, festive et
informative sur le thème : « Semer les graines du futur
», avec la participation exceptionnelle d'Eva Joly et de John
Christensen suivi d'un Folklore parisien et jersiais, avec Le Zinzin
venu de l'Île-de-France et des musiciens locaux et d'une visite
de l'île
Le 19 juillet : à Planguenoual,
Agri-environnement et jardin médiéval", "Halte aux
marées vertes" accueil par Florence Goulet d' « Herbarius
». Animation symbolique, sauvetage d'un cheval de fer (un
vélo) de la noyade en marée verte et présentation
par Michel Guillemot de Stop marée verte.
Le 20 juillet : à Saint-Bihy,
rencontre d'André Pochon, accueil chez Pascal et Pascale
Hillion-Pochon
Le 21 juillet : à Saint
Cadou, Roz Ar C’Hoe, accueil par Chantal Kervern
et Jakez Peros, éleveur de brebis laitières et
fromagères, et militants à l'origine d'un collectif
contre l'agrandissement à outrance des exploitations suivi d'un
Fest Noz
Le 22 juillet : à Argol,
visite de la Maison du cidre de Bretagne de la Ferme de Kermarzin (chez
Hélène Gibiat et Baptiste Rollo) et Soirée-conte
et Musique sous les pommiers
Le 23 juillet : à Beuzec-en-Plomeur,
visite des igloos en terre et réalisation du pain autour d'un
vieux four à bois, lieu de réunion et de partage
Le 24 juillet : à Rénédé,
accueil sur le Site Emmaüs
Le 25 juillet : à St
Nolff, intervention sur le Parc Naturel Régional
du Golfe du Morbihan et sur la question de l'artificialisation des sols
avec l'association bruded (Bretagne Rurale et Rurbaine pour un
Développement Durable) et les réseaux de
collectivités bretonnes engagées dans des
réalisations concrètes (éco-lotissement, agenda
21...)
Le 26 juillet : à Saint-Etienne-de-Montluc,
passage de la Vilaine sur le pont suspendu de la Roche Bernard, passage
à proximité de la Brière pour rejoindre l'estuaire
de la Loire à Prinquiau et arrivée d'étape chez
Michel Quirion, écopaysagiste, du collectif
"Notre-Dame-des-Landes".
14
juillet : "Étonnant
peloton que celui qui vient de s’arrêter à
Mûrs-Erigné...
...non loin
d'Angers, le temps d’une étape au bord de l’eau. Un peu moins
médiatique - et même beaucoup - que le vrai Tour de France
des forçats de la route, l’Alter Tour effectue un périple
cycliste national en sillonnant les routes secondaires de l’hexagone."
Lire la suite de
l''article d'Angers Mag info
Pendant que certains se reposaient,
d’autres prolongeaient la journée au cours d’une soirée
de fête à l’Embarquement."
13
juillet : "Une
escale à Tours pour l'AlterTour"
"...afin
d'encourager
l'association Arial à installer un jardin maraîcher
biologique sur le terrain
communal, le tout dans le cadre d'une association pour le maintien de
l'agriculture paysanne (Amap)..." Lire la suite...
12
juillet :
11
juillet : Article
rédigé par les altercyclistes Alain et Hervé
L’enivrante
ferme viticole du domaine
Courtault Tardieux
Nous voilà enfin chez notre
viticulteur à Thésée,
dans le Loiret, producteur de vins de Touraine, avec 15 ha de culture
de
différents cépages comme le Gamay, le Sauvignon, le
Merlot... Et surtout le Côt,
un cépage local cultivé autrefois dans la région
et remis à l’honneur depuis
peu.
A
la tête de la ferme, un couple et un stagiaire devenus depuis
associés.
C’est en cet endroit enivrant qu’est
élaboré le
fameux vin des faucheurs volontaires, dont la vendange est
assurée par le
groupe Tourrangeaux, mais aussi l’étiquetage, la mise en cartons
et la distribution
assurée également par le collectif.
La vente de cette cuvée
spéciale se fait en vente
directe, en Biocoop et par des grossistes.
Problème également
évoqué : l’emploi unique de
bouteilles qui ne sont pas réutilisées, contrairement au
principe de la
consigne.
(Un dernier conseil, qui n’engage que
l’auteur de ces
quelques lignes : si jamais vous souhaitez ne pas vous endormir,
et encore
moins être photographié dans cette position insolite,
n’abusez pas du
vin : pas plus d’un verre en cas de soleil, deux verres si le
temps est
couvert !)
10
juillet :
-
Reportage FR3 dans le Loiret
Aujourd'hui,
les altercyclistes et les organisateurs de l'AlterTour ont
été interviewés par FR3 Région Centre.Voir le reportage
- Article
rédigé par les altercyclistes Alain et Hervé
L’auguste exploitation rurale de
Monçais
Cette visite a été l’occasion de
retrouver le problème du foncier mais dans un contexte
particulier : la
chasse au grand gibier dans la forêt Solognote avoisinante fait
monter le prix
de l’hectare : jusqu’à 15 000 euros à
l’hectare !
La chasse est pratiquée
majoritairement par les
notables locaux : la Sologne a vu disparaître ses
agriculteurs dans les
années 70 et ce phénomène se retrouve aujourd’hui
dans les environs, non
seulement du fait du prix des terres qui n’ont pas de qualités
pédologiques
extraordinaires (voir l’opuscule de Raymond Dourdain)
De plus, des groupes de cervidés
(jusqu’à cent
quarante individus !) sortent des bois pour se régaler des
cultures
autrement plus nourrissantes.
Aussi le devenir de ces exploitations, comme celle
de
Monçais, orienté sur la vente de viande et d’oeufs en
vente directe et en
Biocoop, n’est-il pas assuré.
Le
prolifique Réseau Sortir du Nucléaire à Saint
Laurent du Nouan sur Loire
De nombreux problèmes ont été
recensés, concernant tant le démantèlement de
l’ancienne centrale de Saint Laurent
que les accidents majeurs (les plus graves enregistrés en
France) sur le site
de la centrale actuellement en activité.
Notons plus particulièrement la
présence d’un silo sous terre à proximité de la
centrale. Ce silo, qui renferme
2500 tonnes de graphite radioactif et à longue durée de
vie, présente des
fissures qui ont occasionné un rappel à l’ordre d’EDF par
l’Agence de Sécurité
nucléaire, rappel resté jusqu’à présent
sans suite.
La ô combien
renommée clinique de
la Borde
Créé en 1953 par le docteur
Jean Oury, ce lieu
d’accueil atypique, avec un fonctionnement horizontal, se veut une
alternative
à la psychiatrie.
Comptant 110 résidents, dont
certains présents depuis 50 ans, l’établissement compte
15 places en hôpital de
jour.
Quelques particularités de ce lieu
singulier : ce milieu est ouvert (pas d’enceinte), pas de blouse,
les rôles
sont partagés et nombreux sont les ateliers - jardin potager,
four à pain, etc
- sans oublier la bibliothèque nichée dans la chapelle
(tout un symbole,
n’est-il pas !?!)
Le meilleur moyen pour se faire une
idée d’un lieu
aussi foisonnant, avec une histoire vraiment riche est encore de
visionner le
DVD “La moindre des choses” de 1995
de Nicolas Philibert (le réalisateur du documentaire “Etre
ou avoir”).
La
revigorante ferme de la Montou sur Bièvre
Nous voilà chez Gilles et Anne
Guellier, dans une
ferme de 60 ha, avec 40 vaches laitières en autonomie
alimentaire pour le
bétail (nourriture à l’herbe séchée et
quelques céréales).
La
moitié de la vente en bouteille (du lai cru) et du fromage blanc
se fait au magasin
à Blois, ainsi qu’en AMAP. L’autre moitié part
malheureusement en circuit
classique.
La grande particularité du lieu est
le mode de séchage du foin sur place (180 tonnes par an)
grâce à l’énergie
solaire et à une soufflerie de 20 chevaux (aucun détail
technique ne vous sera
épargné, mais vous pouvez bien sûr vous reporter au
fascicule de Benjamin
Boutefeu aux éditions du Souffle d’Or, intitulé “Quelques
applications
mécaniques d’une soufflerie en milieu rural”)
C’est le meilleur rendement alimentaire,
comparativement
au séchage naturel suivi de la mise en botte ou en rouleau.
Par ailleurs, Gilles utilise un tracteur
à moteur Pantone, mais dont la pertinence ne vaut que un usage
à régime
constant sur de longues durées (labour, par exemple, comme le
confirme
l’ouvrage de référence de Séraphin Patemouille,
aux éditions Garguantua :
“Guide exhaustif des pannes du moteur
Pantone en fonction de son usage”)
Mentionnons
également une importante installation en
chauffe eau solaire qui alimente la salle de traite ainsi que l’atelier
de fabrication
du fromage blanc (A lire absolument si vous êtes un tant soit peu
intéressé par
le sujet : “Les 1000 et un usages du
lait en milieu bio-dynamique”, brochure éditée par le
Syndicat des
exploitants laitiers en bio-dynamie.
Pour finir, mentionnons les 260 m² de
panneaux
photovoltaïques dont la production est revendue à EDF.
9 juillet
: Opération
"0 pesticide" pour les espaces verts - Article rédigé par les
altercyclistes Alain et Hervé
Pause
prolongée avec un représentant
de la mairie de Jargeau, adhérente de la charte “0 pesticide”, qui vise à terme
de supprimer l’utilisation de pesticides dans les espaces verts et sur
la
voirie.
Particularité
pour Jargeau : le
produit pulvérisé dans les espaces verts et sur la voirie
est un désherbant à
base d’amidon de maïs, destiné à empêcher une
germination rapide :
-
des adventices, pour celles et
ceux qui ont une formation scientifique à la base.
-
des herbes sauvages, pour celles
et ceux qui sont attachés la préservation de la
biodiversité.
-
des herbes folles, pour celles et
ceux qui n’aiment pas se coiffer le matin.
-
des herbes compagnons, pour ceux
et celles qui sont en manque de réconfort.
-
des herbes indésirables, pour
celles et ceux qui militent pour la cause des sans papiers,
- des mauvaises herbes, pour celles
et ceux qui n’ont vraiment rien compris à rien.
A noter un
notable point noir qui fait l’objet
d’âpres discussions, sans compter de houleux débats :
l’utilisation des
pesticides dans les cimetières : l’apparition d’herbes
à proximité des
tombes serait une marque de non-respect à l’égard des
défunts...
(Je me permets de
vous renvoyer à la lecture de la
thèse de Clémentine Mentalo (en trois volumes,
édité par les Editions du
Rouergue) :“Psycho-genèse des
représentations mentales funéraires dans l’imaginaire
collectif des sociétés
post-industrielles”
La dynamique Maison de la Loire
Parmi les problèmes recensés
par l’un des animateurs
de ce lieu d’informations et d’animations ouvert au plus grand nombre,
nous
avons recensé : les berges de plus en plus boisées, “ce qui fait le bonheur des castors et le malheur des oiseaux
migrateurs, ce qui amoindrit la biodiversité des sites en
bordure du fleuve”.
Des opérations de coupe du bois sur
les îlots
facilitent le retour et la nidification (cf. le guide pratique d’Arnaud
Warrior, aux éditions Delachaux et Niestlé : “Observations nocturnes par temps clair et en affût des
oiseaux
ligériens”).
Par ailleurs, l’extraction intensive du
sable, pour
les entreprises du BTP durant des décennies dans le lit de la
Loire ne peut
plus être compensée par l’apport de limon en amont (voir
la plaquette éditée
par la Maison de la Loire : “Répercussions
à court et moyen terme de l’emprise des activités
industrielles dans le bassin
de la Loire inférieure.”)
L’inaltérable Maison-relais
“Habitat et
Humanisme”
Dix-huit studios ou duplex sont
actuellement en cours
de finition selon des critères HQE (Haute Qualité
Environnementale), dont leur
mise en application ont suscité bien des questions et
commentaires, que tout un
chacun-e retrouvera dans le “Petit traité
des Maisons Haute Qualité Environnementale à la
portée de toutes les bourses” proposé
par le Syndicat Coopératif et Autogéré des
Constructeurs HQE).
Cette maison-relais va accueillir en
octobre prochain
des personnes vivant jusqu’alors dans la rue ou bien encore en fin de
droit
d’indemnités, bref dans des situations de forte
précarité.
Pour veiller sur le lieu, un couple de
travailleurs
sociaux sera présent dans la journée
Des Associations sont partenaires pour
assurer des
animations, (sorties en cinéma ou au théâtre, par
exemple), ou encore des
ateliers de bricolage.
Le chantier de cette maison-relais est
subventionné par
de nombreux partenaires, dont la commune (obligée de construire
20% de logements
sociaux), les Conseils Généraux et Régionaux et la
Fondation “Habitat &
Humanisme”)
La vénérable ferme
bio-dynamique de St
Hilaire-St Mesnin le soir
Cette ferme bio, fondée en 1964, se
consacre au maraîchage
en biodynamie, sans oublier des vergers dont la majorité des
fruits sont
revendus en jus de fruits aux parfums capiteux et aux arômes
suaves, ce qui a
réjoui les palais des plus petits aux plus grands.
Des
Associations locales en ont profité pour nous présenter
leurs activités :
La Paquerette, qui gère six mille
mètres carrés de
jardins partagés, à raison de trois heures par semaine de
jardinage pour les
adhérents, en échange de paniers de fruits et
légumes. Cette création a permis
de conserver des espaces de jardins face à une pression
foncière forte (nombreux
lotissements récents dans le voisinage).
Le Coquelicot, forte de quarante
adhérents, destiné
entre autre à sensibiliser les particuliers à ne plus
utiliser de pesticides
pour leur jardin, ainsi qu’un suivi de l’application de la Charte “0
pesticide”
par les employés communaux.
Sans oublier un atelier de maintenance des
vélos par
François, Rémy et Richard de l’Association “ 1-Terre-actions”
qui
recycle des vélos : pas moins de deux cent en deux
ans ! Vélos revendus
de 5 à 50 euros, à des étudiants, par exemple.
8 juillet
: Radio-AlterTour
Ce
matin à 6h sur Radio Monte-Carlo et hier après-midi sur
Radio-France International : l'AlterTour se propage sur les ondes...
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Priorité Santé,
Claire Hédon.
Le dopage, émission du 7
juillet 2010
A l’occasion du Tour de France et de la Coupe du Monde de Football,
nous faisons le point sur les problèmes de dopage dans les
sports de
compétition. Hormones, EPO, sportifs génétiquement
modifiés … Quels
sont les risques pour la santé ? Cette course pour
améliorer les
performances touche-t-elle aussi le grand public ?
|
Invités :
• Christian Vélot, docteur en Génétique
moléculaire, enseignant chercheur à l’Université
Paris Sud.
• Dominique Béroule,
chercheur en Sciences Cognitives au CNRS.
• Dr Jean-Pierre de Mondenard,
médecin du sport, grand observateur de la lutte antidopage,
auteur de «
Contre-enquêtes sur 36 histoires du Tour de France », aux
éditions Hugo
et Cie.
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Le circuit de l’AlterTour
croise celui du Tour-de-France par les AlterReporters Laura de Metz,
Math de Besançon et Dom de Chevreuse
« Pourquoi l’AlterTour ne
suit-il
pas le même parcours que l’autre tour ? »
- Une raison
de fond : Alors que
l’AlterTour est un circuit continu, tout le long duquel les
participants se
transmettent un témoin-relais (un sachet de Semences
paysannes, cette année),
il n’est pas rare que les champions du Tour-de-France prennent le TGV
ou même
l’avion pour aller d’un lieu d’arrivée au site de départ
du lendemain-matin
- Une raison
de forme : le passage du
Tour-de-France est encadré par
un service d’ordre qui interdit toute intrusion dans sa caravane, comme
expérimenté par les altercyclistes…
Pour éviter de se retrouver
bloqués par
le passage du Tour-de-France, les altercyclistes ont dû, pour la
première fois,
déroger à la règle du relais cycliste
continu : l’AlterBus les a conduit à
10 h du matin au N-E de Villecerf sur le tronçon que les
champions de la petite
reine allaient emprunter quelques heures plus tard. Les
« fan » du
Tour-de-France déjà présents sur le bord de la
route ont été surpris de voir
passer des cyclistes en maillot vert, qui les saluaient, venaient
à leur
rencontre, alors qu’ils applaudissent habituellement des motards, les
véhicules
de la caravane, et les champions « le nez dans le
guidon ». survolés
par une dizaine d’hélicoptères.
A noter sur le parcours, la visite
d’une construction bioclimatique réalisée
par les élèves du Collège de
Beaume-la-Rolande : une initiative originale et exemplaire.
A suivre : Du 9 au 11 juillet (par
les ALterReporters Alain de Corse et Hervé du Morbihan)
7 juillet : Le dopage abordé dans "Votre grand
quotidien national"
Alors
que les altercyclistes parcourent l'une des étapes les plus
longues de
leur périple, à travers la forêt de Fontainebleau
jusqu'aux environs de
Provins en Seine-et-Marne, les kiosques commencent à rapporter
leur
aventure solidaire.
Sur la même page de France-Soir, il est
question de "dopage des ventes" et de "Tour contre le dopage" !
Les
altercyclistes prennent leur pied d’escargot par les AlterReporters Laura de Metz,
Math de Besançon et Dom de Chevreuse
Au passage de
l’Île-de-France à la région Centre,
le
circuit de l’AlterTour a été tracé sur le
modèle d’un pied d’escargot.
Pour
cette étape de120 km, l’une des plus longues du tour, les
équipes de relayeurs
se sont partagé la journée, ponctuée par la visite
de la
Miellerie du Gâtinais
et du Parc de la commune de Féricy et son projet de jardin
sur la Biodiversité.
Les altercyclistes ont
été sollicités
pour une interview
par Radio-Monte-Carlo.
6 juillet : Le circuit des alternatives, le circuit des fermes et
des communes
Cette
journée résume l'AlterTour : soutien aux collectifs
locaux qui
proposent des alternatives pour un aménagement écologique
du
territoire, accueil à la ferme ainsi que par des communes.
La journée a commencé par une manifestation
en Centre-Ville
de Rambouillet, aux côtés de l'association des cyclistes
rambolitains.
Le relais suivant avait lieu à la Ferme de la Noue, près
de
La-Celle-les-Bordes, au milieu du Parc Naturel Régional de la
Vallée de
Chevreuse : le jus-de-pomme offert à cette occasion restera un
des
grands souvenirs de cet AlterTour 2010 ! Ensuite : pique-nique musical
à Forges-les-Bains (article ci-dessus) avec chansons des rues et
percussionistes, puis soirée à la ferme des Tourelles de
Boissy-sous-St-Yon : plat malien, intervention d'Alain Le Vot, maire
honoraire de Magny-les-Hameaux, suivi d'un concert donné par
l'auteur-compositeur-interprète militant Guyome Tousseul.
5 juillet : " Je crois que le vrai Tour de France c’est le
vôtre ! "
Jean-Paul
Jaud, réalisateur du film « Nos enfants nous accuseront
», était
présent au rendez-vous fixé à la Ferme de la Haye
par le collectif
"Flins sans F1", avec l'AlterTour.
Commencée à Chaussy par la visite de la Ferme
de La
Bergerie en compagnie d'Olivier Ranke, la journée s'est
terminée dans
la convivialité et la danse avec l'accueil réservé
aux altercyclistes
par le Comité des Fêtes de la Mairie des
Bréviaires.
Jean
Mallet, Maire de Mézy Sur Seine et Conseiller Régional
d’Île de France
et Fabienne Lauret, membre du Collectif "Flins sans F1", ont
rappelé le
combat des opposants au projet de circuit de Formule 1 entre Flins et
les Mureaux. Jean-Paul Jaud a ensuite pris le relais de la parole :
«
Je voulais dire d’abord bravo aux gens du Collectif et au maire de
Mézy
sur Seine, le premier que j’ai rencontré pour ce combat de la
F1. Parce
que c’est un vrai combat, car vous l’avez mené jusqu’au bout et
puisque
vous l’avez gagné. Donc, j’en suis ravi et d’autant plus qu’il y
a une
séquence dans le prochain film, la suite de « Nos enfants
nous
accuseront », qui va s’appeler « Sever, la voix de nos
enfants », qui
sort au cinéma le 10 novembre, qui est consacré bien
sûr à ce problème,
ici, de circuit. J’étais venu faire une interview d’un
agriculteur, un
jeune agriculteur, qui venait s’installer avant de savoir le
résultat.
Et je suis ravi que vous ayez gagné. Bravo !
Aussi,
je veux dire combien je suis content, car je suis cycliste aussi. En
tant que réalisateur de télévision, je suis dans
l’aventure de Canal +
depuis le début et j’ai filmé tous les sports, même
le Tour de France y
a quelques années. C’est pourquoi je suis vraiment très
heureux d’être
là aujourd’hui. Car je crois que le vrai Tour de France c’est le
vôtre
! C’est plus l’autre. Il est dépassé. C’est comme ce que
vous venez
d’évoquer à propos du circuit de F1, c’est quelque chose
de dépassé. Et
je pense qu’aujourd’hui, le vrai Tour de France, c’est le vôtre !
Voilà
! Et je vous soutiendrai dans le mesure du possible et, dans tous les
cas, je vous dis : « Bravo, et continuez ! »
Extrait de :
Etape
à la Ferme de la Haye pour l’« Alter Tour 2010 »
et
Réussite
de l’opération Alter tour à Flins Les Mureaux !
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Jean-Paul Jaud et jean Mallet
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- lire
l'article entier -
4 juillet :
Un
député coupe le cordon tricolore
A
l'occasion du départ de l'AlterTour, chaque altercycliste a
été invité
par M. le maire de l'Île-St-Denis, Michel Bourgain, à se
présenter et
exprimer la raison de sa présence sur l'AlterTour.
De
gauche à droite : Patrick Braouezec (Député de
Seine-St-Denis), Michel
Bourgain (Maire de l'Île-St-Denis), Jean-Marie Perrier
(Président de la
Fédération Nationale d'Accueil Paysan), Gilbert Belgrano
(Amis
d'Accueil Paysan et membre de la coordination collégiale de
l'AlterTour).
Les
altercyclistes ont ensuite traversé la banlieue nord-ouest, pour
y
rejoindre des membres de la Maison de Vigilance à
l'entrée de la Base
militaire de Taverny, bien gardée. Le dopage aux
amphétamines des
soldats en temps de guerre y a été évoqué,
ainsi que la lutte globale
pour le désarmement nucléaire.
3
juillet : Prologue :
Vélorution Universelle à travers Paris, puis
soirée festive et informative à l'Île-St-Denis
Après la révolution
prévisible des Semences Paysannes (au Jardin des Plantes), celle
du vélo à travers Paris
l'élu
Michel Bourgain, le paysan Raymond Leduc et l'Agronome Marc Dufumier :
d'accord pour dire qu'une agriculture biologique est accessible pour
tous, en lisière des grandes agglomérations comme
Paris... à condition
que les terres agricoles soient préservées, que la juste
rémunération
des maraichers soit aidée par la collectivité, et qu'un
nouveau modèle
agricole soit mis en place : retour à des petites exploitations
associant élevage et cultures multiples, abandon du couple
maïs-"soja
importé" remplacé par des légumineuses,
réimplantation de haies... un
modèle durable et qui offre des emplois !
Il faudrait juste pour le réaliser : des décisions politiques |
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...Une
fin de soirée dansante sur la musique et aussi les paroles du
groupe "Pourquoi
Pas ?" (une agriculture bio locale en Île-de-France)
2 juillet : Le dopage au milieu d'actions scientifiques
contradictoires
Plusieurs
altercyclistes des précédentes éditions, ainsi que
de nouveau venus
dans le relais, se sont retrouvés vendredi-soir à la
Mairie du 2ème
arrdt.
Jacques Boutault |
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Après
le message d'accueil de M. le Maire Jacques Boutault, lui-même
fervent
utilisateur du vélo plutôt que d'un véhicule de
fonction à moteur, la
soirée a commencé par un petit historique et un rappel
des
"fondamentaux" de l'AlterTour.
La conférence-débat
sur le dopage
organisée et animée par Christophe Bonneuil semble avoir
bien intéressé
le public. On y a notamment rappelé les facteurs
sociétaux et
physiologiques qui favorisent le développement du dopage,
montré que
les sciences intervenaient de manière contradictoire dans ce
dossier,
soit comme la base de nouvelles techniques issues par exemple de la
Génétique (rapportées par Chrustian Vélot),
soit pour mettre au point des tests de détection - comme
celui de l'EPO - (Françoise Lasnes).
Un grand merci aux intervenants, aux accueillants, et au
public ! |
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Christian Vélot et Françoise Lannes |
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Entre
deux Altertours,
c’est encore de l’Altertour
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Ces
deux derniers étés, lorsque l’Altertour enchaînait
les alternatives,
l’attention des cyclistes était surtout orientée vers
l’action. Il
s’agissait de faire connaître des initiatives locales, tout en
expérimentant une vie collective en décalage avec nos
habitudes. Sur
cet autre tour, on pratique en effet la convivialité et la
solidarité,
sans distinction d’age ou de position sociale. On y découvre
d’autres
mode de vie, tels que la simplicité volontaire ; on
évolue
sans ‘carapace à moteur’ dans des paysages vivants, en ne
regardant
plus seulement le monde à travers un pare-brise ou la lucarne
d’un
écran ; on y dialogue beaucoup.
Plus libre entre deux Altertours, la réflexion
quitte la
route, à l’heure des bilans et de la préparation d’une
prochaine
édition.
|
Ces deux derniers
étés,
le verbe ‘être’ a été
le premier auxiliaire,
le vélo des ‘alter’.
De l’avis unanime des cyclistes qui ont eu le bonheur de
participer aux deux manifestations, la cuvée 2009 de l’Altertour
n’a
rien à envier à celle de 2008. Ces deux derniers
étés, ils ont
découvert d’autres chemins que celui dicté par une
société imprégnée de
compétition, motivée par le profit, la
rentabilité, la croissance
économique, et ayant recours à tous les dopages.
Limitée la première
année au dopage agricole, la réflexion menée entre
deux Altertours a
permis de dénoncer d’autres secteurs d’activité
touchés par ce
phénomène, tels que l’économie (S!lence
n°368), la production
d’énergie, les transports, les télécommunications.
La presse régionale
écrite et télévisée a propagé le
message, en allant parfois plus
loin [1] : un reportage a notamment été
suscité cet été par un
Communiqué de Presse des cyclistes sur les contrôles
anti-dopage
électromagnétique [1].
Dans la micro-société sans dopages des
‘altercyclistes’,
l’absence de hiérarchie appelle un procédé de
régulation
efficace : le Cercle de parole [2]. La vie collective implique des
tâches considérées comme aussi valorisantes les
unes que les autres,
avec cependant des retours d’effort plus ou moins immédiats,
à
court-terme : cuisine, gestion du matériel, interventions
en
public, nettoyage ; à moyen-terme : coordination avec
les
accueillants, contact avec les médias, finalisation et
fléchage
éventuel du circuit ; à long-terme :
rédaction de communiqués
et d’articles, tournage de séquences filmées. Entre deux
Altertours,
cette expérience peut être transmise, comme par
Geneviève de St-Hilaire
(45) à un groupe d’adolescents, « encore
émerveillée d’avoir pu transmettre à ces
jeunes un peu de ce que
l’Altertour lui a apporté, dont : être heureux dans
la simplicité
volontaire et le partage au quotidien. »
|
Ils auront, les alters,
un ‘avoir’ limité,
mais suffisant pour s’é-
lever : l’eau désaltère.
L’année
« altertouresque » se divise actuellement en
trois
périodes : neuf mois de gestation du projet, un mois de
réalisation, deux mois de finitions. Entre deux Altertours,
l’aventure
collective continue… Beaucoup d’altercyclistes deviennent
récidivistes.
Certains n’imaginent pas revenir sur le tour sans avoir
contribué à sa
préparation. C’est ainsi que ceux-là se retrouvent chaque
mois quelque
part en France, et organisent également des réunions
hebdomadaires sur
Internet, pour affiner progressivement le circuit qu’ils exploreront et
le cadre logistique dans lequel ils évolueront
l’été suivant. Ils
conçoivent à la fois le contenu d’un
événement d’un mois et demi, et la
manière de l’organiser. Car les options sont multiples en la
matière,
et l’absence de hiérarchie dans le groupe de coordinateurs ne
signifie
pas l’absence d’organisation. Des outils de partage d’informations
structurées sont mis en place, permettant à chacun de
contribuer au
projet en fonction de ses disponibilités, et aussi parfois
d’améliorer
ses compétences en fonction des besoins. Du côté
des hôtes, le niveau
de satisfaction semble en définitive être proportionnel
à
l’investissement collectif réalisé avant le passage des
cyclistes. La
réussite du projet peut même conduire, comme à
Domfront ou Strasbourg,
à la création d’associations destinées à
promouvoir par la suite les
alternatives locales, y compris l’agriculture paysanne (AMAP). La
tendance actuelle est donc de démarrer de bonne heure la
préparation du
tour, en y incluant de l’éducation populaire « en
interne »
pour une meilleure connaissance et un partage possible des tâches.
Il y a de l’admiration entre les cyclistes et leurs
hôtes,
d’où une émulation certaine. Les
« accueillants » sont
impressionnés par la performance sportive et la curiosité
des cyclistes
sur les domaines abordés lors des soirées-débats.
L’envie de rouler sur
le tour l’année suivante a même parfois été
exprimée, « à condition de trouver une
personne pour remplacer »
au fournil ou aux champs. Réciproquement, les cyclistes les plus
enthousiastes changent entre deux Altertours de couleur de
maillot : le vert devient le rouge des organisateurs locaux. Comme
précédemment indiqué, certains participent
même l’année suivante à
l’organisation nationale, tel Mathieu de Besançon devenu
coordinateur
de l’édition 2009. Cette tendance s’accentue pour la prochaine
édition : des citoyens de Jersey, venus à la
rencontre des
cyclistes en 2009, les invitent à une grande manifestation
publique qui
réunira le 17 juillet 2010 des membres de leur gouvernement et
des
responsables d’associations locales. Du côté
des cyclistes,
comme l’exprime Jean-Pierre, l’engagement en direction des alternatives
peut aller jusqu’à « vivre beaucoup plus en
cohérence avec
leurs idées, à longueur d’année. Autrement dit,
devenir à leur tour
révolutionnaires (au sens: porteurs d’un projet alternatif) »
pour ne pas se limiter au rôle de témoin admiratif pendant
un mois sur l’Altertour.
L’idée d’organiser un Altertour continuel a
été suggérée.
Les cyclistes consacreraient alors une partie de leur temps libre sur
le tour à préparer le circuit parcouru par d’autres,
quelques mois plus
tard : un schéma qui ajouterait une autre dimension
à la
solidarité. Entre deux Altertours, ce serait alors toujours
vraiment de
l’Altertour.
Josy d'Orthez
& Dom de Chevreuse
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[1] Revue
de Presse 2009 (55 pages)
[2] Chacun prend la parole à tour de rôle, sans être
interrompu. Le
Cercle de parole ne donne pas seulement à chaque individu la
possibilité d’exprimer sa perception d’une situation et de
participer à
la conduite du groupe, il l’entraîne aussi à
contrôler son impulsivité.
[3] Figure 1.
Résultat des contrôles anti-dopage
électromagnétique par micro-ondes,
réalisés pendant l’Altertour par Philippe de
Chambéry (73) et
cartographiés entre deux Altertours par Nolwenn de Vannes (56).
Une
enquête du Monde a confirmé la présence
d’antennes-relais dans des clochers d’église, avancée par
les médecins de l’Altertour 2009.
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