En 2013, la Vélorution Universelle aura lieu à Marseille, les 4, 5, 6 et 7 juillet.
Les vélorutionnaires locaux vous attendent nombreux et concoctent déjà un programme aux petits oignons pour faire la fête et améliorer la place du vélo dans cette ville.
Trois jours très spéciaux dans une cité entièrement vouée au culte de la bagnole pourtant infernale à utiliser ici.
Programme
Jeudi 4 juillet : Discover Massilia
Mise en jambe au départ du lieu qui sera notre QG toute la semaine, à savoir le fameux Équitable Café. Venez pour l’apéro et on vous emmène découvrir (ou re-) Marseille. Finish au bord de l’eau, coucher de soleil sur les îles, pêche à la sardine, concours de plongeons, course nage libre, sirotage et autres spécialités locales...
Vendredi 5 juillet : Marseille Downtown
On se retrouve pas trop tard (20h), histoire de profiter de chacun, de bouléguer et de tchatcher. Rdv à la Girafe, le monument à la gloire du livre ensavané en haut de la Canebière. Attention, c’est le rdv mensuel des Marseillais, la Vélorution qui envoie des pieds !
Samedi 6 juillet : Marseille Beach Southern comfort
14h-16h - rendez-vous pour des ateliers, jeux et débats Homériques sur le (nouveau) Vieux Port de Marseille. Au réveil rejoignez-nous...
16h00 - Grosse vélorution intergalactique de la planète Mars
20h00 - On trace vers le Sud pour rejoindre les plages, soirée au son des Sound Systems mobiles
Dimanche 7 juillet : Soleil du Nord
On se rejoint à partir de 11H30 à la Girafe, dernier départ à 12h30 pour le camping Yes We Camp - et oui ça peut paraître tôt mais vraiment ce serait dommage de ne pas profiter pleinement de ce lieu extraordinaire... et éphémère. Balade à vélo, sardinade, plage, farniente, échanges, débats, etc. Concerts en plein air au bord de l’eau.
Alors, vous venez ?
Réservez déjà votre week-end, si vous arrivez plus tôt, il y aura des animations / expos / actions toute la semaine précédente. Plus d'infos sur : velorution.org
Lundi 22 juillet l'AlterTour passera par Chêne-Arnoult et visitera le chantier paille de Jeanny Launay & Thibaut Clémencelle
En attendant ils organisent un deuxième chantier du 1er au 20 Juillet.
Il portera sur la construction du rez-de-chaussée de la maison. Matthieu sera là pour assurer la formation. La technique abordée sera la suivante :
- fondations pneus
- soubassements bois
- trempage et serrage des bottes, colle, couche de corps.
Un peu plus technique car il faudra bien calculer l’emplacement des ouvertures et s’assurer que les pignons seront bien l’un en face de l’autre!
Pour chaque chantier, les participants seront accueillit dimanche à partir de 17h. Le nombre de places étant limité, les participants qui s'engagent à suivre la totalité de la formation (3 semaines) seront privilégié. Pour en savoir plus sur l’organisation des chantiers, rendez-vous sur leur blog
Cet année l'AlterVillage aura lieu à Rochejean dans le Doubs, l'AlterTour vous propose de vous y rendre à vélo !
Les trois journées d'atelier du mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 se présentent sous la même forme :
- Après le petit-déjeuner, les ateliers du matin ont lieu entre 10h00 et 12h30
- Repas du midi
- Les ateliers de l'après-midi ont lieu entre 14h30 et 17h00
- Après les ateliers chacun-e peut proposer une activité sur le créneau indicatif 18h00 / 19h00, que nous avons baptisé « Le F.M.I. (Forum des Multiples Initiatives) ». Les activités ici proposées peuvent être de différentes natures, militantes ou non : entraînement à une pratique particulière, poursuite des débats de l'un des ateliers, conférence sur un sujet non abordé…
- L'Apéro général quotidien (aussi appelé Assemblée générale) précède le repas et commence à 19h00. L'AG doit permettre d'aborder et résoudre les problèmes rencontrés dans la gestion collective du lieu.
- Après le repas, à partir de 21h30, soirée altermondialiste...
Le Recueil des Alternatives de l'AlterTour 2013 vient de sortir dans la Revue S!lence de juin
Pour la 3ème année consécutive l'AlterTour édite un supplément dans la Revue S!lence de Juin, en voici l'édito :
Moustique et éléphants blancs
Les partenariats public-privé se sont multipliés depuis une dizaine d'années. Officiellement, il s'agit pour l'état d'économiser sur les frais d'investissements des grands projets.
Dans la réalité, ces "éléphants blancs" permettent la mise en place de projets non rentables de manière qu'ensuite, les concessionnaires s'y retrouvent financièrement : c'est l'Etat, donc nos impôts, qui paie la différence.
Et c'est ainsi que l'on voit se multiplier en France, ce que leurs opposants regroupent sous le terme de "Grands projets inutiles et imposés"(1).
Cela devient tellement choquant que même l'UNSFA, Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes vient de demander, le 23 mars 2013, un moratoire sur ces pratiques (2).
Parallèlement à ces gros chantiers, se multiplient les alternatives concrètes en vue d'une société écologiquement et socialement durable, une société solidaire de coopération.
Ce sont ces petits projets utiles et sans dopage que l'AlterTour valorise d'année en année en leur rendant visite et en publiant ce recueil qui les présente.
Retrouvez le Recueil des Alternatives de l'AlterTour 2013 dans la Revue S!lence de Juin et sur le site internet de l'AlterTour
Ce qui est extraordinaire pour ces "petits projets", c'est leur efficacité : avec souvent très peu d'argent, mais beaucoup de motivation et d'entraide, on obtient le plus souvent des résultats remarquables.
Nous retrouvons là la distinction que Jacques Gélinas, sociologue québécois, fait à propos ds projets de développement : il distingue l'argent chaud (celui que l'on gagne avec sa sueur) de l'argent froid (celui qu'on vous donne sous forme de subventions) et montre que l'argent froid de l'aide au développement n'a que peu d'effets, si ce n'est négatifs dans les pays du Sud (3).
Et pour bien des projets en cours, le gouvernement devrait aussi faire la distinction entre grands projets inutiles dont l'argent froid part dans la poche des actionnaires... et parfois dans celle des élus, et petits projets utiles dont l'argent chaud est investi pour le bien commun.
Au moment où - paraît-il - le gouvernement cherche comment économiser son argent, le notre, il serait peut-être souhaitable d'en finir avec le gaspillage des grands travaux et de favoriser l'émergence, ou au moins de ne pas gêner, les multiples initiatives intéressantes que l'on croise sur la route de l'AlterTour. Car, de ces petits projets, peuvent naître de nouveaux modèles de société dans lesquels nous aurons tous notre place, le temps de vivre et de se rencontrer.
Et si vous ne croyez pas que le petit projet peut gêner le gros, rappelez-vous combien un simple moustique peut vous empêcher de dormir.
Michel BERNARD - S!lence
(1) la revue S!lence dans son numéro de juin 2013 présente une carte non exhaustive avec une centaine de ces projets.
(2) http://www.batiactu.com/edito/les-architectes-disent-halte-aux-ppp--p2-34777.php
(3) http://www.revuesilence.net/index.php?page=MediasetcitoyenneteArgentchaudargentfroid
Les inscriptions à l'AlterTour 2013 sont ouvertes !
La 6ème édition de l’AlterTour se déroulera du 18 juillet au 20 août 2013 août en région Centre, Bourgogne et Franche-Comté. Il s’élancera de Gien (45) et reliera Bouzy-la-Forêt (45), Toucy (89), Venarey les Laumes (21), Dijon (21), Châlon-sur-Saône (71), Arbois (39), Lons-le-Saunier (39) , Saint-Julien (39) et Rochejean (25).
L’AlterTour est ouvert aux personnes qui aiment le vélo, sans exigence de performance. En relais solidaire, les altercyclistes voyagent ensemble à la rencontre d’Alternatives. C'est un tour "à la carte", en autogestion pour celles et ceux qui souhaitent partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire, découvrir des terroirs préservés, avoir une activité physique source de santé, et dire ensemble : "Nous voulons un monde sans dopages, plus équitable et plus juste".
L'AlterTour résiste à l'esprit de compétition qui conduit aux dopages sous toutes ses formes :
- dans le sport où la santé passe après les bénéfice$ de la société du spectacle.
- dans l'agriculture industrielle, où agrotoxiques et OGM portent atteinte aux paysans et à la biodiversité aux bénéfices d’une poignée de multinationales.
- dans l'économie de marché, où sub-primes et autres paradis fiscaux amplifient les inégalités.
- dans la société de consommation, du greenwashing et de l’obsolescence programmée où l’offre conditionne la demande à grand renfort de publicité.
Parrallèlement aux Grands Projets Inutiles et Imposés se multiplient les Alternatives concrètes en vue d'une société écologiquement et socialement durable, une société solidaire de coopération. Ce sont ces Petits Projets Grandement Utiles et sans dopage financier que l'AlterTour valorise d'année en année en leur rendant visite.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 30 juin 2013.
N'hésitez pas à faire suivre l'info dans vos réseaux !
OGM : « on est en train de faire que des conneries avec ! » (Pierre-Henri Gouyon)
Pierre-Henri Gouyon est Professeur à l'Université de Paris-Sud 11, à l'École Polytechnique et à l'Institut national agronomique, directeur du laboratoire d'Écologie, Systématique & Évolution (UMR 8079 UPS-CNRS-ENGREF, membre du Comité d'éthique de l'Inserm.
Extrait d'une conférence donnée à l'Espace éthique APHP/Île-de-France.
« La concentration de la propriété des ressources génétiques dans quelques mains met en danger toute la nourriture de la planète. » Pierre-Henri Gouyon
Le Festival Résistances qui avait accueilli l'AlterTour cet été organise une soirée - débat Notre-Dame-des-Landes jeudi 25 avril - à partir de 18h
Salle Polyvalente - Foix
A la fin des années 90, Jean-Marc Ayrault, alors maire de l’agglomération nantaise, relance le projet d’aéroport international sur la commune de Notre Dame-des Landes, un village situé à 25 km de Nantes.
Pour accueillir ce projet titanesque, on prévoit une zone humide de 2000 hectares à vocation agricole. Malgré les protestations, le projet est déclaré d’utilité publique en 2008, ce qui entraine en 2012 l’expropriation et l’expulsion des habitants et exploitants. Cet espace est alors déclaré « Zone à défendre » (ZAD) par différents activistes qui décident d’occuper les lieux pour empêcher les travaux.
A l’automne 2012, l’Etat intervient ordonnant la destruction des abris de fortune des militants. En réaction, une grande manifestation de soutien aux « zadistes » est alors organisée.
A l’heure où ce projet est de plus en plus compromis, l’objectif de la soirée est d’une part de permettre à tous d’en comprendre les enjeux écologiques et politiques. D’autre part, il s’agit de proposer un autre regard sur le mouvement de contestation.
18h30, Sans les murs de Vincent Lapize, doc, 42 min
Il s’agit d’une impression subjective et sensible d’un moment de vie à La Sécherie, un petit hameau de la Zone à défendre. L’action se déroule avant les vagues d’expulsions. Ce film parle des liens qui se sont créées entre les anciens habitants et les activistes.
19h15 Déambulation, exposition de photographies, poste de visionnage, sélection de vidéo d’Internet.
Petite restauration proposée par l’Equitable. Bénéfices au profit des zadistes.
20h30 Notre Dame au coeur de la lutte
Ce film réalisé par des citoyens amateurs recueille la parole des opposants au projet (agriculteurs, habitants, pilotes, élus,..) et expose leurs arguments, à travers un historique précis.
Débat avec Olivier Tric de l’ACIPA (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes)
Gilles-Eric Séralini était invité par le Parti de Gauche le 14 avril pour donner un conférence sur : "Les polluants chimiques et les OGM dans l'alimentation : les effets sur la santé et la détoxification"
Au cours de l'été 2012, l'AlterTour visitait les Alternatives du Sud-Ouest de la France.
Nous avons croisé la route d'un groupe de citoyens de Sénaillac-Lauzès engagés dans une démarche de transition dans leur village.
Ils tournaient alors le film « Transition au pays ».
La transition est un mouvement originaire de Grande-Bretagne qui a essaimé de par le monde et jusqu’en France où il rejoint dans ses constats et son approche une multiplicité d‘initiatives qui visent à préparer le monde de demain.
En 2011, un collectif se constitue sur le Causse lotois et lance un projet fou : recenser les initiatives de transition sur le département et les présenter dans un film documentaire.
Un jeune étudiant en cinéma et une équipe de bénévoles de tous âges s’engagent dans une série de rencontres avec les individus, collectifs et associations qui, par leurs expérimentations agricoles, culturelles, sociales, architecturales et environnementales, se mobilisent pour préparer une transition énergétique vers le monde de demain. Le financement du film, sa réalisation et sa diffusion se concrétisent rapidement et les premières projections réunissent plusieurs centaines de personnes un an après le début du projet.
