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Nouvelles de la solidarité croissante
(et de la compétitivité décroissante)


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Publié le 04/09/2013

Où il est question d’« Alter » …

« Alter… » ? Le Larousse en ligne donne une définition unique pour l’adjectif et le nom commun : altermondialiste.
Pour « alternative », le Petit Robert propose en 3e sens : solution de remplacement.
Ainsi les individus qui rêvent et agissent vers un autre monde se sont ils appropriés le terme « Alter ».
Aujourd’hui galvaudés dans un néo-vocabulaire, comme alter-entrepreneuriat, alter-développement, les noms ne font pas tout, les actes sont bien plus forts.
A la fin de l’été 2013, des « Alterindividus » se sont donnés rendez-vous dans un paysage vert et vallonné, tout près de la commune la plus froide de France, dans le Jura.
L’AlterTour a finit son voyage 2013, à l’Altervillage d’Attac.
Altervillage
L’AlterVillage d’Attac rassemble une fois par an une centaine de personnes (adhérentes ou non au mouvement d’ATTAC – rappel : Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) pendant une semaine dans un lieu non conventionnel, cette année à la ferme (autogérée depuis 30 ans) la Batailleuse. Les participants campent, participent à des ateliers, des débats, et partagent les tâches de vie collective : vaisselle, cuisine, tenue du bar, etc.
altertour

L’AlterTour est un voyage itinérant à vélo, qui, pendant un mois, va à la rencontre des « alternatives » c’est-à-dire des projets qui cherchent à faire tourner le monde dans un autre sens.

Ici aussi, les participants campent, refont le monde entre eux ou avec ceux qui les accueillent en chemin, et se répartissent les tâches : préparation des repas, vaisselle, réparation des vélos, conduite des mini bus, etc.


Chaque événement cherche à mettre en lumière une autre façon de vivre et à permettre de l’expérimenter pour de vrai. L’AlterVillage comme l’AlterTour sont des occasions de rendre visible le monde que ces « Alterindividus » souhaitent, et de mettre en cohérence ce qu’ils disent et ce qu’ils font.

Des douches solaires à la cuisine collective, en passant par les toilettes sèches, le déplacement à vélo, le choix de se nourrir avec des produits locaux et souvent issus de l’agriculture biologique, c’est bien qu’un autre monde est possible.


Au-delà de ces démonstrations pratiques éphémères, l’AlterTour a aussi croisé le chemin de projets qui inscrivent ces pratiques dans la durée.

Par exemple : l’association Fruimalin à Dijon (1 an d’existence), l’association Graines de Noé (3ans), le restaurant municipal de Lons-le-Saulnier (2 ans), la ferme de la Batailleuse (30 ans) ; certains projets sont jeunes mais ont de belles perspectives.

Dans cet autre monde, on tente aussi de réinventer des sujets plus ardus que la vie quotidienne :

• les relations sociales : pas de fonctionnement hiérarchique, les décisions sont discutées et adoptées le plus possible par consensus.

• le rôle de l’argent. Le montant de la participation à l’AlterTour dépend des revenus afin de permettre au plus grand nombre de participer, l’AlterVillage lui fonctionne sur le principe du prix libre : un prix de revient est indiqué pour la nourriture et l’accueil, mais la participation de chacun est libre et non contrôlée.


Cet autre monde est possible, la preuve !

batailleuse

Des exemples de la diversité de « l‘Altermonde » que nous voulons, tirés de l’organisation de la préparation des repas. A l’AlterVillage, le livret de référence mentionne jour par jour, repas par repas, les successions de tâches à accomplir avec quantités, aides pour anticiper sur le lendemain, etc.
A l’AlterTour, lors du briefing du soir, une équipe cuisine est créée avec des volontaires pour chaque repas du lendemain. Chaque équipe va choisir son menu en fonction des stocks de produits frais et secs dans le camion. Il y a certes un livret avec des suggestions de recettes et de quantités mais la liberté et les risques sont totaux …J’avoue n’avoir jamais été déçue !

Ce voyage à vélo comme ce village démontrent qu’un autre monde est possible nous obligeant à réinventer des règles, des conventions pour que le monde tourne dans un sens différent où beaucoup d’individus alter ou pas seraient plus à leur aise

Merci à Raphaël pour les échanges qui ont inspiré ce texte.

AD / Septembre 2013

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Publié le 29/08/2013

Le collectif stop gaz de schiste Jura nous alerte !

La société Britanique Celtique Energie et ses filiales en France et en Suisse cherchent du gaz de schiste dans le grand massif du Jura. Aujourd'hui ils passent à l'attaque dans le Val de Travers :

Celtique Enregie


Dans cette superbe vidéo en direct du pays des fleurs et des papillons Celtique Energie fait la promotion des futures exploitations de fracturation dans le Béarn :


Vidéo de présentation des forages de Celtique Energie dans le Béarn, source : http://www.gaz-naturel-neuchatel.ch/video

Agissons le plus rapidement possible en signant la pétition contre le forage de Noiraigue : http://www.avaaz.org/fr/petition/Non_au_forage_de_Noiraigue/?pv=6

Vous pouvez vous rendre à la consultation publique vendredi 30 et samedi 31 août au centre sportif de Couvet : Clos-Pury 15 - 2108 Couvet en Suisse

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Publié le 27/08/2013

Chantier terre-paille à l'éco-hameau d'Andral, dans le Lot

Véronique habitante du Eco-hameau d'Andral, situé au Vigan, dans le Lot, cherche des volontaires pour l'aider à terminer les murs de sa maison.

Il s'agit de murs en terre paille sur une ossature bois.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette mise en œuvre, découvrir le projet d'éco-hameau, échanger avec d'autres auto-constructeurs, elle vous accueille avec plaisir, vous héberge et vous nourris en échange de votre énergie et votre bonne humeur.

Les sessions à venir :

Du 9 au 13 Septembre
Du 16 au 20 Septembre
Du 23 au 27 Septembre


N'hésitez pas à la contacter pour tout renseignement complémentaire.

Contact : Véronique - 06 19 17 41 58 - gerard.veronique@hotmail.fr

Eco-hameau d'Andral

Eco-hameau

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Publié le 25/08/2013

Comme un air d'AfterTour

Comme vous le savez peut-être déjà, après l'AlterTour, je me suis rendu à Saint-Marcellin pour expliquer la Décroissance et la DIA/RMA aux Alternatifs. Et quitte à me retrouver dans le Vercors, j'ai prolongé de 36 heures.

Mais Saint Marcellin, c'est à 200 m d'altitude et c'est... bref... alors que faire ?
J'ai trouvé le moyen de me faire prêter un VTC et de faire une petite sortie de 50 km de 1400 m de dénivelé cumulé. Comme la sortie était complètement improvisée, j'étais habillé en jean, chaussures de ville et sac à dos contenant des livres.
- Au début, il faisait super-chaud. J'étais beau à voir en slip et torse-nu et chaussures de ville sur ce vélo trop petit pour moi :-) avec le sac accroché par un système D au guidon. J'ai quand même trouvé le moyen de rattraper deux cyclotouristes habillés en cycliste ... mais sans esprit de compétition !!
- J'ai traversé un tunnel pas du tout éclairé. Noir total ! J'ai eu une petite pensée pour une certaine étape de l'AT ... hein Mat' !
- Puis, je me suis rhabillé pour aborder la descente. A 1400 m, il fait froid. Avec un VTC on constate encore mieux l'effet gyroscopique : pour bien réussir un virage à droite, il faut pousser sur le guidon sur ... la droite ... eh oui ! Sympa, ces successions de virages à droite et à gauche, ponctués d'épingles à cheveux, durant 15 km.

C'est là que mon Pinarello m'a un peu manqué. J'aurais bien testé la descente à fond avec ma formule 1. A relancer en danseuse à la sortie des virages ... j'ai un record de 90 km/h à battre. En même temps, la dernière fois que j'ai fait une descente à vélo dans le Vercors, je me suis luxé l'épaule gauche ... Et j'aurais bien aimé voir à quel rythme j'aurais pu monter 18 km de cote ... Promis, l'été prochain, je me fais quelques jours dans les alpes à vélo de route.

Stephane altertour
Steph du Havre

Une fois ma douche prise, je me suis offert une pizza 6 fromages (eh oui, ça existe) en hommage à Justine. Je me suis posé dans un parc en regardant des voyous (eh oui... ça existe à St Marcellin) faire les caïds avec leur 205 GTI rouge. Saint-Marcellin, c'est le patelin le plus paranoïaque que j'ai jamais vu ... ou presque.

Allez, lundi soir, je ramène le soleil aux Normands ... et on lâche rien

 

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Publié le 14/08/2013

Trajet de Biolopin (Saint Maur) à Reithouse par Vincent Krakowski

Départ de Biolopin

Notre petite troupe a été réveillée par Sylvie et Julie, qui se sentant inspirées par la quiétude de l’écolieu de Biolopin, nous ont offert un chant mêlant aussi bien cri simiesque que bitbox psychédélique.

Avant de reprendre la route, Julien et Rose, notre bienfaiteuse locale, on inauguré une des places de ce lieu enchanteur qui sera désormais appelé « place des cyclistes ». Départ plein d’émotions, chargé de la chaleur de cette femme au grand cœur.

Arrivée à Reithouse

Reithouse

Arrivée à Reithouse, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

La route fut si courte (7 km, majoritairement de la descente) qu’à peine arrivés à Reithouse, notre joyeuse bande d’altercyclistes entame une série de tours de la place du village essayant tant bien que mal de dessiner des courbes harmonieuses sur cet espace réduit. A 60 sur une petite place, la chorégraphie devient une véritable prouesse.

Atelier d’authenticité

Nous sommes déjà en retard pour l’atelier de Vincent. Il nous propose un atelier d’authenticité. Le principe est simple : après une courte pause relaxante, nous marchons lentement, empruntant des chemins plus ou moins aléatoires, d’abord en nous recentrant sur nous même puis en levant la tête pour prendre conscience de ceux qui nous entourent et dont les pas croisent les nôtres. Après une minute de ce mouvement cahin-caha, nous nous arrêtons et nous mettons par deux avec une personne alors proche de nous.

Vincent nous demande de reprendre la phrase suivante en la complétant : « Quand je te vois, je me dis que… ». Cette phrase sera répétée et complétée pendant une minute par une des deux personnes, puis la deuxième fait de même pendant une autre minute. Nous reprenons ensuite notre pérégrination chaotique avant de choisir un nouveau partenaire. Nous avons ainsi fait 3 autres tours d’échanges avec diverses phrases à compléter : « Dans la vie j’aime bien que… », « Si tu me connaissais tu saurais que… », « Si je te disais quelque chose que je ne suis pas censé te dire, ce serait… ». D’autres phases d’échange nous sont également proposées. Dans l’une d’entre elles notamment, la moitié du groupe s’assoit en cercle, yeux fermés pendant que l’autre moitié des participants choisissent une personne avec qui ils souhaitent faire plus ample connaissance. Celui qui a choisi la personne assise, lui pose toutes les questions qu’il souhaite.

A la fin de cette séquence la personne qui répond lui révèle celles qu’il a ou non appréciées. Enfin, celui qui a posé la question donne ses impressions sur cet échange. Cet exercice en apparence anodin nous force à réfléchir à qui nous sommes, à observer celui avec qui l’on échange, à nous demander ce que nous sommes prêt à partager ou non, ou encore à faire preuve de créativité quand nous ne souhaitons pas rentrer dans la confidence.

Visite des maisons éco et auto-construites

maison bioclimatique

Maison de laure et Jean-Charles, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

A Reithouse nous avons eu la chance de visiter deux maisons bien différentes : la maison auto-construite de Toune, la mère de Mathieu, fabriquée il y a environ 30 ans avec des matériaux locaux pour un prix défiant toute concurrence ; et celle de ses voisins, une maison éco-construite, ultra-performante en terme de consommation d’énergie.
La maison éco-construite est en bois (du chêne –olivier), assemblé par le procédé « Thoma Holz » qui vient du Luxembourg, et isolée par de la laine de bois. En plus de l’isolation générale de la maison, une VMC double flux alimentée par un puits canadien à 2 m de profondeur, permet de limiter fortement les variations de température dans la maison. Par exemple, en hiver, alors que la température extérieure peut descendre sous les -20°C, l’air amené par la VMC est toujours à 15°C… Les quelques degrés nécessaires pour arriver à une température souhaitable de confort étant apportées par du solaire thermique complété par une cuisinière au bois de 6kW. Cette année, seulement 3 stères de bois on ainsi dus être utilisés pour le chauffage, contre environ 30 pour une maison plus « classique » équivalente. Un système de récupération des eaux de pluie, couplé à une cuve en béton de 6m3, est utilisé pour la douche et les toilettes.
Seul bémol, le prix : notre guide nous annonce un 2 850€/m² soit environ 500 000 € la baraque, mieux vaut être riche pour être écolo…

La maison de Toune est dans un tout autre style : en bois cordé, poutres apparentes à l’intérieur, ils ont tout fait eux-mêmes avec des matériaux du Jura pour une somme près de dix fois moins importante. Le résultat est certes moins bon en terme de consommation, mais a le mérite de n’utiliser que de la main d’œuvre et des matériaux locaux. La maison est également plus authentique et s’intègre parfaitement au décor. Je reste impressionné par le travail accompli en seulement trois étés (un premier pour la taille, l’écorçage et le séchage du bois puis les deux autres pour la construction elle-même) : Toune a beau m’assuré que la construction en bois cordé est simple et ne nécessite pas de porter de lourdes charges, je reste perplexe en levant les yeux sur les poutres massives au dessus de ma tête… Toune en profite pour nous montrer quelques photos de Mathieu, alors enfant jouant entre les échafauds et les copeaux de bois, faisant de ce chantier son terrain de jeux.

spirale aromatiques

Création d'une spirale aromatique devant la maison auto-construite de Toune, AlterTOur 2013. Crédit photo G de Crop

Promenade en forêt de nuit et bal improvisé

Le soir, juste après le repas, Laure, la voisine de Toune, nous propose une promenade en forêt de nuit éclairée seulement par le clair de lune et les étoiles. Nous nous retrouvons plonger dans un univers inconnu, dans le noir, les sens aiguisés et en alerte. Nous faisons même l’expérience de nous asseoir quelques minutes, seul(e), dans un coin des bois, essayant de distinguer chacun des bruits qui nous entourent. Dans le ciel, la voie lactée apparaît nettement et les constellations sont comme dessinées, nous profitons de l’obscurité pour mieux apprécier la lumière.

Paroles d’enfants

J’ai profité de la présence de 4 enfants sur l’AlterTour à cette période pour recueillir leurs impressions, une confidence, une émotion.

Antonin (4 ans) : « A l’AlterTour il y a Gilles que j’aime bien, et tous les gens qui sont barbus et même Crapouille ».

Ambroise (5 ans), portant un casque de vélo de pirate, me confie : « j’ai de la force parce que y’a la nuit et puis après je suis très fort. Et après des fois je bois de l’eau.»

Timothée (7 ans) a un peu peur de rater le spectacle (NB : sous la direction artistique de Louis, Antonin, Ambroise, Timothée et Louis, nous ont proposé un spectacle de leur composition, un spectacle où la magie côtoie la forêt, où l’ours est l’ami du sorcier, où les coucous rappellent la course du temps et où les garçons doivent être prudents lorsqu’ils sortent de chez eux…). « Parfois, c’est un peu la galère parce qu’on a peut être tout mélangé dans la mémoire et après on peut se tromper…»

Dans la salle où les enfants font donner leur représentation, Ambroise me donne une astuce : « c’est derrière la meilleure place pour le spectacle ».

Louis (8 ans), lui aime bien l’AlterTour parce qu’on y fait du vélo. Parfois il s’ennuie un peu pendant les pauses parce qu’il n’y a pas beaucoup de « petits ». La soirée qu’il a le plus aimé était la première à Reithouse parce que les enfants ont fait un spectacle et qu’il a dansé.

Interview des d’Jeunes

Outre les enfants, un certain nombre d’ados ou jeunes de moins de 20 ans participaient à l’AlterTour à ce moment là, j’ai donc pris mon stylo et mon carnet pour essayer de récolter certaines de leurs impressions.

Fanny (12 ans)

Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
F. : J’étais déjà venue l’année dernière et j’avais envie de revenir.

Est-ce que tu pourrais me dire quelque chose que tu as adoré pendant cet AlterTour ?
F. : Le fait d’être avec tout le monde, qu’on soit toujours tous ensemble.

Et quelque chose qui ne t’a pas plu ?
F. : Me laver les cheveux à la douche solaire, c’est pas pratique quand on a les cheveux longs.

Maia (13 ans)
Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
M. : Parce que j’aime bien, j’y apprends plein de choses et que je rencontre plein de gens intéressants.

Est-ce que tu peux me raconter une expérience qui t’a marquée lors de cet AlterTour ?
M. : Le buf de Luc le mardi 6 août, avec son rap improvisé et la participation de tout le monde. Tous voulaient se rendre utiles, soit en jouant de la musique soit en frappant dans les mains, c’était magnifique.

Si tu étais un ninja quelle serait ta journée type à l’AlterTour ? Je gesticulerais, j’apparaîtrais et disparaîtrais, je ferais des choses bonnes aux gens sans même qu’ils ne s’en rendent compte. Je serais l’ange gardien de tout le monde.

Luc (14 ans)
Qu’est-ce que tu aimes à l’AlterTour ?
Y’a plein de monde.
J’aime bien chanter (le soir de l’interview, il nous a refait un super buf-rap-fluttes et autres instruments).

Pierre (15 ans)
Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
P. : J’y suis venu chercher des rencontres, surtout au sein du groupe, tirer profit de l’expérience des autres, également un autre rythme de vie loin du quotidien, de la découverte, de l’activité physique, des bons moments (d’ailleurs c’est peut être mon meilleur AlterTour…)

Si tu avais 10 ans de plus, comment aurais-tu vécu l’AlterTour ?
P. : Si j’avais 10 ans de plus, j’aurais bien continué les soirées toute la nuit. En allant me coucher tôt j’ai parfois l’impression de ne vivre que la moitié de ce qui se passe à l’AlterTour. Je serais également plus allé vers les gens et j’aurais fait plus de visites.

Marine (16 ans)
Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
M. : Pour l’ambiance et parce que ça correspondait à mes valeurs.

Quelles valeurs par exemple ? M. : Le partage des tâches, l’autogestion ou encore l’écologie.

Est-ce que cette expérience pourrait t’inspirer dans ta vie quotidienne ?
M. : Oui car ça m’a permis de changer ma vision sur la vie et les autres, par exemple j’ai pris conscience à l’AlterTour qu’il y avait beaucoup de gens qui ont les même valeurs que moi. J’en connaissais déjà dans mon entourage mais ne me rendais pas forcément compte qu’il y en avait autant.

Qu’est-ce que tu dirais à un(e) ado qui devait venir à l’AlerTour ?
M. : Que c’est une expérience unique qu’on n’a pas l’occasion de vivre tous les jours.

Louis (17 ans)
Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
L. : Pour l’autogestion synonyme de liberté.

Est-ce que l’AlterTour t’a donné envie de t’investir dans un projet ?
L. : Les rencontres que j’ai pu faire m’ont montré qu’il y a d’autres chemins dans la vie que la seule voie des études. D’autres pistes à explorer. Sinon j’aimerais bien lancer une association du type « fruits malins » dans ma ville (à Maurecourt près de Conflans, dans le 95). Je trouve le concept simple mais efficace. Je commencerais bien dès la rentrée prochaine, mais mon but est de lancer le concept et qu’il puisse s’auto-entretenir sans forcément avoir besoin de le gérer.

Lucille (20 ans)
Pourquoi es-tu venue à l’AlterTour ?
L. : J’avais envie de vivre une expérience forte et ma mère, ma sœur et mon frère en avaient beaucoup parlé à la maison. J’avais également envie de faire un peu de sport.

Est-ce que quelque chose t’a inspiré à l’AlterTour ?
Oui, j’ai notamment trouvé qu’il y avait des couples originaux et épanouis. Je crois que j’ai aimé leur fonctionnement avec beaucoup d’indépendance.

Vincent (29 ans)
Si tu étais un cornichon comment t’habillerais-tu ?
V. : Justement je me posais cette question pas plus tard qu’hier. C’est assez délicat, on ne peut y répondre simplement. Tout dépend du type de cornichon, est-ce un cornichon des villes ou de la campagne ? Quel est son métier ? Est-ce qu’il se rend à un mariage ?
Bon, si j’étais un Molasol dans un bocal, alors plutôt en salopettes et je voterais Coluche.


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Publié le 12/08/2013

Le In et le Off de l’AlterTour

Version In, la visite programmée au restaurant municipal

C’est pas souvent que les altercyclistes mangent à la cantine... Au premier pas franchis au restaurant municipal de lons le Saunier, force est de constater que ça ressemble à n’importe quelle cantine et pourtant, les choix de production, la mise en place de filière complète, la gestion, sont bien des constructions politiques prévues et assumées avec conviction !

Ben oui, moi qui avait perdu un peu espoir dans le pouvoir politique, j’ai vu un bel exemple où les choix politiques ont influé le contenu des assiettes et l’économie locale.

Mr lanson adjoint municipal à l’environnement dresse un tableau de l’établissement :

1200 000 couverts par an, 25% en bio, 80 % local en filière intégrée le plus souvent et ce n’est pas fini.

Le point de départ de tout cela c’est l’eau en grande fragilité, à protéger sur les zones de captages. La commune décide de produire du blé en bio sur ces surfaces et de le transformer en pain pour fournir les 48 établissements qui dépendent de la régie. Mais du blé au pain, il faut un meunier et un boulanger pas de problème nous explique Didier Thevenet responsable de la cuisine centrale.

Restaurant municipal

Le pain c’est un bon début mais qu’est ce qu’on mange avec ? Pour le fromage ici pas de question à se poser, c’est le comté, mais quel comté, et quels légumes, quelle viande et quels laitages ? Fabriqué où ? Comment ? pas arrêté par ce genre de question D Thevenet nous présente comment il a pu mettre en route une réflexion pour associer autour de la cuisine centrale : des producteurs de légumes dont un qui y fournit 10% de sa production, des éleveurs parmi lesquels, l’un qui transforme pour les 30 000L de lait en yourt bio, les vaches à lait (montbéliardes) sont ensuite récupérées pour leur viande.

Apres 13 ans de choix courageux d’expérience aboutissant à 80% de produits locaux dans les assiettes, la municipalité veut aller plus loin en installant une légumerie afin que la production soit encore plus facilement conservée et transformée . Christofer, le maraicher nous fait réaliser que les filières qui demandent le plus de main d’oeuvre sont celles qui sont le moins aidées, alors si on peut éviter de perdre une partie de la production… car au moment où par exemple les courgettes donnent à fond, c’est l’été et moins de demande pour la cuisine centrale.

Au bout d’une heure M Lanson nous livrait la recette de cette réussite locale , le maillon agricole qui s’appuie sur le réseau de coop, le cuisinier de la régie qui ose se poser des questions sur son travail et braver parfois les rouages de l’administration et des marché publics pour choisir ses fournisseurs , et enfin le maillon politique qui a su imposer et garder le cap, en utilisant in faut bien le dire le foncier disponible pour créer les structures au fur et à mesure.

 

Version Off, la conversation impromptue avec Philippe Muller qui nous a cuisiné l repas de ce même jour à la salle des fêtes de Savagna.

A l’heure où les altercyclistes écoutaient Yome à propos de lutte contre les OGM, à l’intérieur, sur un coin de table, nous étions quelques uns, scotchés devant les paroles de philippe nous racontant sa courte carrière dans une usine de transformation agro alimentaire avant de fuir . Ne rêvez pas je ne dévoilerai rien pour épargner votre sensibilité et votre estomac, mais déjà il y a 20 ans l’âne et le bœuf pouvaient être facilement inter changés pour diminuer les couts de productions, le barattage sous vide fait aujourd’hui ressortir du chaudron un jambon qui a gagné 10% de son poids à grand coup de fixateurs d’humidité, de conservateurs et de colorants, seul le bénéfice final était et reste la règle.

Pour qui prend le temps, les surprises ne manquent pas sur l’AlterTour, même si parfois elles raccourcissent nettement les nuits.

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Publié le 08/08/2013

Trajet Cramans - Arbois

7h – Nuit passée à Cramans, après une dégustation de vin bio local, et sans gueule de bois, vive le vin naturel sans sulfites ajoutés et merci Etienne !!

8h – Jean-Robin est impatient du temps, il l’agace car trop variable ! Il a bien dormi l’ami, malgré le clocher qui a sonné toute la nuit, et heureux il l’est car pour une fois il se lève pas trop tard et a du temps le matin !

Sa phrase : « Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder»

8h30 – Mathieu s’apprête à dire à tout le monde qu’on va partir, direction Mouchard, pour rencontrer les Croqueurs de Pommes. L’organisation se passe nickel, la transition est bonne. Il a bien dormi… dans un lit (et ouais !), mais assez vert d’avoir raté les copains musicos de la veille.
Sa phrase : « A la brasserie, ça va être ‘franchement’ bien !»

8h45 – Léa vie la matinée assez mollement.. elle a géré le pliage de sa tente avant tout le monde, prend son petit déjeuner et aimerait bien se poser redormir avant le départ… dur dur. Sa phrase : « La vie c’est bien, surtout le matin»

9h30 – Laurence vient d’arriver à Cramans avec le groupe, pour rencontrer les Croqueurs de Pommes… mais qui sont-ils ?? Elle roule avec son vélo et est fort fort contente de ces rencontres avec ces bons vins ! Sa phrase : « Là je suis chauffée physiquement, mais psychiquement… je suis encore dans ma nuit écourtée»

10h – Les Croqueurs de Pommes Jura Val d'or – Christian Drain, au verger conservatoire de Cramans
Christian nous invitant à gouter les pommes de moisson : « Attention, c’est pire que bio, il y a les asticots avec.»

Croqueurs de pommes

Christian Drain, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

Voici des brèves d’informations sur la rencontre :
En Europe existe 3000 variétés de pomme, la pomologie rassemble les experts sur le domaine
En fonction des lieux, 1 pomme peut avoir 10 ou 15 synonymes
Bouquin à lire : Patrimoine Fruitier de Franche Conté (observatoire régionnal de l’environnement de Franche Conté)
Au verger sont plantés des variétés anciennes
La variété Belle Fille de Salin (photo) se conserve en cave jusqu’à Mars
La greffe est une technique de reproduction d’une variété, au même instar que le clonage. Cette technique existe depuis le moyen âge. Différents types de greffe en photo.
La taille (du verbe tailler) des arbres se fait de différentes manières. Les 2 principales périodes sont l’hiver et fin juillet (taille envers).
Une bourse aux greffons est organisée tous les ans à Arbois.
Les vers de pommes viennent de la ponte des mouches dans la fleur, quelques mois plus tôt.
Les abeilles sortent à partir de 17°C, la polonisation des plantes est donc directement affectée par les variations de température.
Le terrain de l’observatoire leur est prêté par la Com’Com, en échange de quelques bonnes bouteilles de jus.
Plus d’infos sur la page AlterTour : clic

10h30 – Aline : « Aujourd’hui c’est la greffe générale !»

10h45 – Julien considère que ce métier effectuer par les Croqueurs doit être plus reconnu car essentiel pour garder la diversité des variétés. Dans de nombreux domaines, des personnes continuent des activités traditionnelles dans leur coin et en sont les gardiens. En goutant ces pommes, Julien est bien heureux de trouver la 2nde meilleure ?. Il veut : Liberté, égalité, gratuité, enlever le contrôle et démocratiser les transports.
Sa phrase : « Le bonheur c’est comme faire du vélo sans les mains»

11h – Antonin : « Je voudrais lui demander de faire plutôt des poires, parce que je préfère le jus de poire » / « La fondue c’est meilleur que les ravioles !»

LA Franche

Brasserie La Franche, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

13h – Brasserie La Franche – Jean-Yves et Régis à la Ferté En 2004 un groupe de copain a envie de fabriqué de la bière (en cuisine), leur production commence donc à petite échelle pour un cercle d’amis. L’association est montée en 2005 pour la vente sur le marché et suivi de grands travaux. Aujourd’hui la production est proche de 500 hecto-litres par an, soit 5 cuves en 5 jours et 850 litres/journée de travail.

Voici des brèves d’informations sur la rencontre :
Malt = grain germé et séché (transport absurdes dans la production France > Belgique > France…)
Ils ont joué les hamsters pendant 3 ans à concacer le grain avec un vélo !
Trempage du grain dans l’eau chaude pour casser l’amidon et le transformer en sucre
Lavage des écorces en fonction de la bière que l’on veut produire (4h pour une blanche, 2h pour une blonde)
Porter à ébullition et rajouter le houblon (très faible dose environ 2% ( ?) ) que l’on laisse infuser en fonction de l’amertume voulue > il existe du houblon français bio depuis 1 an
Maturation à 16°C puis 10°C pour décanter
Embouteillage rotative, puis attente 8 semaine avant la vente
Vente : 50% sur place, 50% dans la région, bouteilles consignées
Plus d’infos sur la page AlterTour : clic

13h30 – Christophe n’aime pas trop la bière, mais là… hum, oui !, c’est parfumé ! Il a retenu un intérêt sur le statut associatif de la structure pour commencer leur aventure. Lui perso n’aime pas assez la bière pour se lancer dans une telle aventure… il faut aimer la boire !

16h – Claire Brrr aurait bien dormi plus longtemps, et s’apprête à prendre une douche collective en plein air sur le vélo… quel temps !
Sa phrase : « Inspiration néant, je suis entre ( )»

19h15 – Philippe de Loz nous conseille un film sur la surconsommation : Surplus (Arte) à regarder ici
Sa phrase : « Warum scheize mit strom machen, wenn man strom mit scheize machen ?»

19h30 – Claire ckecky check trouve qu’il n’y a pas assez l’aspect apéro en ce moment, et après la remarque d’un alter-pote qu’on a de la bière des faucheurs : « ah ouaissss … » ! Sa phrase : « ouaich cane à pêche ! » La journée en un mot (récolté auprès des alter-cylclistes) :

Accueil Paysan Jura
Accueil Paysan Jura, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

Eclairante, limaceuse, généreuse, mauve, agrume, humide, mousse, chapeau, fatigue, éclate, amère, solidaire, solibière, brassée, enfin le Jura !, pomme, bière, franche, acide, rayonnante, rayons, bière qui roule n’amasse pas mousse, vivifiante, nourrissante, minibus, confort, fondus, fruitée, ambrée, mousseuse, mouches, pas d’sieste trankil…

20h – Francette a retenu de la journée des montées et des descentes, de la forêt, de la route tranquille et calme, des bonjours réceptifs sur la route. Elle est bien contente d’avoir appris commence fonctionne une greffe pour le faire sur ses hibiscus et ses roses.
Sa phrase : « Tout le monde est monde, parce que tout le monde est là»

20h30 – Maia : « Un tapi peut en cacher un autre » Pierre : « Plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe qui » Romain : « L’alterjournaliste est au groupe collectif ce que la cuve de fermentation est à l’orge maltée»

21h – La fabuleuse fondue fait fureur f’est fou !

22h – Une fondue nous est préparée par le comité d'Accueil Paysan Jura, avec des explications sur leur fonctionnement et les fruitières.

Le terme fruitière vient du fait qu’elle fait « fructifier ensemble ». Avec le fromage, les paysans pouvaient transformer le lait pendant l’année et le garder l’hiver. Cela en faisait une fruitière permanente dans l’année.

Accueil paysan accueille 200 adhérents et proposera bientôt des chèque cadeaux à offrir !!
Plus d’infos sur la page AlterTour : clic

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Publié le 05/08/2013

Trajet Chalon - Torpes

Sorbiop, Eco-lieu du Portail, Ferme du Jointout

Point d’arrosage intempestif du golf de Chalon-sur-Saône comme réveil matinal, mais un doux son de flûte et une alterchorale à 10 voix entamant la chanson de Camille « Allez allez allez » dont les paroles ont été altertournées grâce à la Marianne-team, paroles qui resteront gravées dans le répertoire des chansons de l’AlterTour.

En deux heures (et 10 petites minutes), tout est plié, rangé grâce à la volonté collective et à l’action de tous.

Le départ est sonné, les au-revoirs à Annabelle et autres chalonnais de l’association ACTE rythment les démarrages des vélos et des T-shirts colorés.

Direction la Bresse, avec un « léger » détour à Saint-Etienne-en-Bresse. Le soleil est déjà bien présent, et cette pause-déjeuner chez Sylvie, de Sorbiop, jardinier-glacier sera la bienvenue !

C’est en avance que nous arrivons à Saint-Etienne-en-Bresse, en ayant roulé tranquillement, observant les changements de paysages : après Morvan et côte chalonnaise, les petites routes sinueuses de Bresse.

Sylvie nous accueille, souriante, motivée. Juste avant 40 ans, elle décide de quitter le monde médical pour le monde agricole, et plus particulièrement celui des fruits, du bio et de la transformation en sorbets et glaces.

Une vie très remplie, pour faire perdurer cette petite exploitation créée par Denis JUHE dès la fin des années 80.

On parcourt le verger de petits fruits rouges (groseilliers, fraisiers, framboisiers, cassissier) qui a souffert cette année.

Sorbiop
Sylvie GUIGUE, AlterTour 2013. Crédit photo : M Flohic

Les journées de 24 h ne sont pas assez longues, mais chaque chose en son temps : l’année prochaine, Sylvie se consacrera plus au jardin car depuis la reprise de l’EARL en 2009, il a fallu construire un nouveau bâtiment pour la transformation, les bureaux et l’espace vente (en cours de finalisation) qui a engendré quelques surprises notamment financières, rechercher d’autres débouchés suite à l’arrêt du surgelé du grossiste Bonneterre, principal acheteur…

Ses 16 parfums de sorbets et glaces (au lait d’avoine) sont vendus dans des magasins indépendants, magasins bio, restaurants, lors de salons… Après une visite du bâtiment et d’une démo de la sorbetière, on se délecte du Délice de Bourgogne (mélange groseille-fraise-framboise et un peu de cassis), on y retourne pour l’abricot et la mangue et il y a encore de la place pour les délicieuses vanille et noisette (ma préférée ;-) ).

Chapeau bas à Sylvie que nous retrouverons le lendemain à La Chapelle-Saint-Sauveur entre deux « plouf » dans la baignade écologique !

C’est l’heure de repartir, sous le soleil exactement. Pas trop de montées, heureusement. Petite pause à l’ombre de l’église de Mervans et son clocher tors en tuiles vernissées (pause-sieste pour certain(e)s le temps que le Boxer retrouve les vélos après un petit loupé), un peu d’eau, un caramel au beurre salé de Guérande et c’est reparti. Attention aux multiples petites routes bressannes, on s’y perdrait ! On arrive à bon port, chaînes humaines pour décharger le Boxer et le J9 car le petit raidillon pour rentrer est fatal. Les tentes se montent dans la prairie, on se retrouve, on papote, le lieu est beau… Des douches solaires sont à notre disposition, ça fait du bien ! Et c’est déjà l’heure du brief’ : petite présentation de l’association du Grain à moudre et des différents ateliers qui nous sont proposés demain, on déguste de la polenta (dont une au cumin…) et une délicieuse ratatouille, on enchaîne sur un yaourt au lait de brebis de la ferme du Jointout qui fait partie de l’éco-lieu, agrémenté d’un exquis confis de sureau : quel mariage !

Et petit à petit, au fil des discussions, la grande tente se vide, les petites se remplissent, les lampes frontales s’éteignent… Demain debout à 5 h 30 pour certains pour la traite ou le pain ou grasse mat’ pour d’autres…. Les grenouilles coassent dans la mare d’à côté. De beaux rêves peuplent nos têtes.

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Publié le 28/07/2013

Espace auto-géré des Tanneries

8H réveil sous la pluie en chanson sur le terrain vague en face des Tanneries à Dijon
8H30 Petit déjeuner à l'abri
Rangement séchage sous le hangar

11H Nico nous présente le lieu.
10 personnes vivent sur place.
C'est un espace autogéré occupé depuis 1997.Il revient sur l'histoire du lieu et de la lutte qui a abouti à l'accord d'aujourd'hui.
Au début des années 1990, l'association Maloka qui organisait des concerts punks ne se retrouvait pas avec la politique de la salle la Vapeur.
Des personnes sont partis à l'étranger pour s'inspirer d'autres groupes. D'où est né le mouvement squat à Dijon. Un dizaine de personnes avaient envie de créer un espace.
Nous sommes dans l'ancien quartier de la viande, ancien abattoir de 1,5 ha qu'ils décidèrent d' occuper. Ils sont donc venu avec des masses pour ouvrir ses locaux inutilisés appartenant à la mairie.
Des free-partis ont eu lieu avec des groupes électrogènes.

Progressivement ils ont aménager les lieux pour en faire un espace ouvert. Il y a eu de nombreux concerts, ateliers, expositions, soirées folks, punks, techno ou musique du monde sans oublier l'aspect politique avec des concerts de soutiens, des fêtes de rue et manifestations à vélo dans Dijon.
Participation aux mouvements sociaux et lieu de convergence. Un certain activisme débridé.

La mairie essaye plusieurs fois de faire fermer le lieu sans succès face à la résistance des occupants et au soutien extérieur. On leur demande de mettre aux normes d'hygiène et de sécurité. Il ne faut pas oublier qu'il y a des produits chimiques qui subsistent de l'ancienne activité industrielle.
Aujourd'hui la salle de concert est aux normes.

Les Tanneries

Un incendie criminel en 2000 lors d'une soirée de soutien rassemblant 900 personnes. Sans victimes heureusement. Mouvements de soutien, la mairie renonce à l'expulsion.
Elle passe au PS en 2001.Une occupation de la mairie avant les législatives permet de signer une convention d'occupation d'une partie des lieux. Assurance, eau, électricité sont payés.
A partir de 2001, 2-3 concerts sont organisés par semaine.4-5 €.Les artistes sont bénévoles et il n'y a pas de vigiles grâce à l'attention du public.
Nombreuses activités. Culture alternative.
Salles de réunion, espace internet avec des logiciels libres, bibliothèque, infokiosk, salle de cinéma, archives luttes locales, zone de gratuité, cuisine collective, station de filtration d'huile végétale,salle de sports, de répétition, une boulangerie qui a déménagé et une brasserie en projet.
Il y a des luttes de soutien aux demandeurs d'asile.
C'est un des plus lieu autogéré qui sert à des réseaux anticapitalistes, anti-autoritaires et antifascistes.
En 2007, un projet d'hôpital relance l'expulsion et la lutte avec manifestation et occupation des arbres à Dijon qui permet de signer un contrat de 4 ans avec la mairie.

En 2010 projet d'éco-quartier, nouveau cycle de négociation, proposition d'un autre lieu avec convention de 12 ans renouvelable.
Subvention de 1,2 million d'€ plus 500 000 € pour déménager dans un an.
Nouvelle aventure. collectif d'habitants. Assemblées ouvertes et horizontales fonctionnant sur le consensus une fois par mois. Une assemblée spéciale pour la salle de spectacle. Des assemblées communes avec 20 à 60 personnes comme « avenir Tanneries »

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Publié le 23/07/2013

De Montcorbon à Toucy

Après une longue soirée dansante à Montcorbon où Marielle et Mika nous ont accueillis au Chant des Moutons avec la musique entrainante de Crincrin zé Bretelles, réveil matinal mais tellement mélodieux par Stéphanie et Laurie.

Une petite étape d’une dizaine de kilomètres toute en douceur (petites montées et grandes descentes) nous conduit à Dicy pour visiter à la Fabuloserie dans un cadre enchanteur, des trésors d’Art dit «brut» dont on pourrait s’inspirer aussi pour promouvoir l’art du recyclage. Mais au-delà des matériaux utilisés, la vision de ces œuvres provoque en nous émotion, admiration, stupéfaction…

Ces hommes et ces femmes, d’abord destinés à l’anonymat et à l’oubli sans le travail de recueil de l’artiste et architecte Alain Bourbonnais ont su par un travail colossal et une extraordinaire maîtrise transcender leurs douleurs et leurs fêlures pour en laisser des traces dont la beauté et le génie nous bouleversent.

Mais nos amis scouts et Jean-Marie GOIS nous attendent à quelques kilomètres de là où nous nous jetons sauvagement sur l’excellent repas qu’ils nous ont préparé et le délicieux jus de Pomme du Clos de Rochy, beau verger en bio dès 2000.

L’orage a alors eu la bonne idée d’éclater au moment de la sieste, nous précédant sur les routes que nous empruntons ensuite dans la fraîche volupté de la pluie finissante.

Quelques 30 kms plus loin, c’est un champ fraîchement fauché qui attend nos montures fatiguées, à Toucy.

Le Varne
Alain Chasseuil, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

Une conférence ce soir ? Oui, sur l’énergie, et elle nous permet de recharger nos batteries dans tous les sens du terme : grâce à l’excellent repas qui nous est offert, aux petits projets utiles qui nous sont présentés, Négawatt, le VARNE, autant de bonnes idées que nous donnent ces artisans de la vie, autant d’énergie que nous apportent les échanges qui nous encouragent à continuer la route, à pédaler plus fort, plus loin… !

Vidéo de la soirée musicales : https://www.facebook.com/photo.php?v=558987517496711&set=vb.450597874951613&type=2&theater

La Fabuloserie : http://www.fabuloserie.com/

Le Clos de Rochy : http://www.biobourgogne-association.org/clos-de-rochy_p102.php

Le Varne : http://www.levarne.lautre.net/

Négawatt : http://www.negawatt.org/

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Publié le 19/07/2013

Témoignage de Bernard, accueillant de la 1ère étape de l'AlterTour 2013

Bernard Lafitte
Bernard Lafitte, AlterTour 2013. Crédit photo G de Crop

Bon, ben je me suis levé ce matin de bon heure et de bonne humeur pour arroser mon jardin, dire bonjour à mes repiquage d'hier... le boulot se fait tout seul, c'est super... un peu moin pour notre étape d'aujourd'hui...

Sinon et bien bravo à nous tous on forme encore une super équipe, merci à tous, aux exposants, animateurs ...c'était à mon sens génial, même si on n'a pas eut autant de monde que l'on espérait, mais cela à permis aux exposants, et animateurs d'échanger, se renconter et c'était aussi le but.

Merci à Gabriella, la cabane est super, à Rémi, le mur terre/paille à interressé pas mal de gens, affaire à creuser et surement bientôt un chantier participatif aux Hubits, merci à Ludo pour ses pots (je tiens à récupérer le mien), merci aux Elisabetha, au musicien Mathieu, merci à tous les exposant qui ont fait l'effort de venir et qui ont très bien joué le jeu (par contre avez-vous pu tisser des leins, prendre des adresses...) merci aux organisateurs et participants de l'AlterTour (dommage qu'ils n'ait pas eut le temps de désherber, il va falloir qu'on s'y attaque la semaine prochaine) et bien sur un grand merci à Mr Gouyon très content de sa discution autour du feu (nous ont était sur un nuage avec des confirmations et des éclairages nouveaux et ça nous donne de l'énergie pour continuer à construire notre petit village,... non parcelle "Gauloise résistante.")

Sinon coté pratique, avec Thierry on sera là ce matin à 8h et s'il y a des gens pour venir nous aider à faire les derniers rangements, c'est OK on sera de retour à 8h30 (moi je pars en vélo à 9h30), vous pouvez aussi ranger à partir de 10h15, après la cérémonie devant les grille de notre voisin.

Bises à tous, à bientôt pour de nouvelles aventures.

Bernard

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Publié le 15/07/2013

Sortie du documentaire "Voyage entre sols et terre"

Sortie du documentaire : "Voyage entre sol et terre" avec Claude et Lydia Bourguignon, parrain et marraine de l'AlterTour 2013 :

 

Claude et Lydia, ingénieurs agronomes, suivent un idéal écologique...

Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, proposent de revisiter toute une série de pratiques agricoles.

Ils étudient le sol plus encore que la terre et ils passent les deux tiers de l'année à le fouler en France et à l'étranger et à y creuser des trous.

Ils observent, sentent, goûtent la terre avant d'en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition.

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Publié le 15/07/2013

Programmation de l'été du Chant des Moutons

Chant des Moutons

La néo-guinguette du Chant des Moutons accueille l'AlterTour lundi 22 juillet. Voici comment est né le projet :

Au commencement, il y avait nous et toutes nos idées fleurissantes... Entre autres, cette envie de créer un lieu de sorties, d'échanges humains et culturels, bref un lieu de vie au beau milieu des champs.

Les banques nous ont offert leur sourire mais pas leur soutien...

Malgré tout, en auto-financement complet et exempt de toute subvention, le Chant des Moutons, autoproclamé "Néo-guinguette" a ouvert ses portes en Juin 2012.

Fonctionnant sur un rythme saisonnier (et oui, pas de sous, pas d'isolation!), l'endroit se veut "simple" : on y déguste une restauration "simple" de type bistrot-tapas. On y écoute "simplement" de la musique et on y rencontre "simplement" des gens "simples"...

Afin que toute personne désireuse de sortir et de participer à la vie culturelle de nos champs puisse le faire, nous laissons l'entrée libre les soirs de concerts.
Attention, cela ne veut pas dire que les artistes vivent d'amour, d'eau fraîche et de quelques tapas.

C'est pourquoi nous laissons à disposition du public un "chapeau" pour lui permettre de contribuer à la pérennisation de la programmation culturelle à hauteur des moyens et des coups de cœurs de chacun.

Voilà, Tout, ou presque, est dit... et nous vous attendons nombreux!!! (avec une petite laine les jours où il fait frisquet)

"Le rêveur ne connait pas de barrière... alors comptons les moutons, mais surtout, restons éveillés!" Le Chant des Moutons.

 

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Publié le 10/07/2013

Assolympiades les 27, 28 et 29 juillet 2013

Assolympiades

Rencontres conviviales, festives et artistiques des associations et des initiatives créatrices d'un monde solidaire et écologique.

3 jours de bonheur à partager !

Des temps d’échanges, de créativité, de détente, de jeux, d’ateliers, de chantiers, de concerts, de sensibilisation, de forums et d’animations diverses et improvisées... dans un cadre fort sympathique : La Ferme de la Chaux, à la Bussière-sur-Ouche. L’occasion de découvrir d’autres associations et de faire connaissance avec leurs membres, et surtout de passer un moment de partage

Pourquoi ?
Porteurs de sens et de projets alternatifs, nous constatons qu'en tant que militants et bénévoles associatifs, nous sommes impliqués dans nos actions respectives sans forcément prendre le temps de connaître ce qui se fait a` côté. Le but de cette rencontre est de se découvrir, de créer des liens, de mutualiser des savoir-faire et des moyens matériels, de se soutenir mutuellement. Le développement des partenariats et, bien-sûr, la fête seront au rendez-vous dans une ambiance conviviale et familiale. Ce projet réunit depuis 3 ans les associations et les initiatives autour du mieux vivre, du mieux être et du mieux manger.

Comment ?
Nous organisons ces rencontres sur un mode participatif et sans financement extérieur. C'est pourquoi votre contribution pour l'organisation et l'animation est fortement souhaitée. Nous serions heureux de voir chaque association apporter sa couleur ! Merci de nous confirmer votre présence et vos projets pour cette édition : Ateliers ? Sujets à débattre ? Besoins en matériels ?...

Restauration locale et solidaire proposée par le Ré´zo’Fét’Art (verre re´utilisable a` caution). Hé´bergement possible au gîte (prix indicatif : 5€ / nuit) ou en tente pour les aventuriers. L’hé´bergement et certains services de restauration seront propose´s à Prix libre : « Tu paies ce que tu peux, mais surtout ce que tu veux ; parce que la vie a un prix et que nous l’imaginons libre. » Le programme pre´visionnel

Samedi 27 Juillet 11h : Accueil des participants et installation
14h : Cercle de pre´sentation et é´changes
Temps de parole durant lequel chacun pourra se pre´senter et partager ses initiatives et ses projets à venir et à vivre.
16h : Village Associatif et autres initiatives
19h : Apér'Open Mic
Micro libre sur sce`ne pour réciter, lire, slamer, chanter... un texte, de vous ou pas !
21h : Concerts : Jibouille pre´sente « les P'tits Bonheurs » (chanson franc¸aise dro^le et poé´tique)
« Birdswing » (rock volatil) Et Bœuf Musical !!

Dimanche 28 Juillet 14h : 2ème Cercle de présentation et échanges
16h : Village Associatif et autres initiatives
17h : Arrivée de l'AlterTour de France depuis les Tanneries
et le jardin des Lentillères de Dijon (de´part a` 14h de Dijon)
19h : Apér'Open Mic
21h: Concerts : « Quidam » (reprises de chansons franc¸aises) « Peacefull Prod’ Collectif » (rap, slam, hiphop)
L’artiste « Ax Dezax » : Perfo-Pestacle (happening) « Wild Snails » (rock hermaphrodite)
Et Bœuf Musical !!

Lundi 29 Juillet
10h - 12h : Ateliers proposés par les Altercyclistes
14h : 3e`me Cercle de présentation et échanges avec les Zadistes
du bois de Tronc¸ais et les Altercyclistes.
16h : Jeux coopératifs et Village associatif
19h : Apér'Open Mic
21h : Concerts : « Monocycle » (jazz poétique) Et Bœuf Musical !!

Pour plus de précisions, contactez :

Rézo’Fêt’Art
3 rue Blairet
21000 DIJON
Tél : 06.01.76.00.97 - 03.80.31.05.81
Mail : info@rezofetart.com
Web : www.rezofetart.com
Goshen
La Ferme de la Chaux
21360 La Bussière-sur-Ouche
Tél : 06.164.864.72
Mail : soko@jesusfreaks.fr
Web : www.goshen.fr

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Publié le 09/07/2013

Les Résistives au lac de Besain le 10 août

Résistives

Les RéSiSTiVeS sont un festival éco-citoyen convivial, festif et musical à taille humaine dont l'objectif est le partage et la promotion d'alternatives pour une société plus juste, plus solidaire et plus responsable.

Le festival se déroule le samedi 10 août au bord du lac de Besain, dans le Jura, offrant un cadre naturel et agréable à cet événement basé sur le partage et la convivialité.

 

Une première édition, très réussie, s'est tenue en 2012. L'édition 2013 se voudra plus ambitieuse, notamment au niveau artistique (groupes de musique de Lyon, Oléron, Guérande), et se verra accueillir une étape de l'Alter Tour !

 

Pour soutenir notre projet, 100% financé par les citoyens, vous pouvez apporter votre don (5, 10, 20€ ou +) sur la plateforme de financement participatif KissKissBankBank

A partager sans modération.

Les bénévoles du CCR

 
-- 
Collectif Citoyens Résistants
39300 Champagnole

site internet  : infos sur le CCR, Les Résistives...
forum intranet collaboratif des membres du CCR, agenda des actions locales.

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Publié le 01/07/2013

Le Potager des lentillères

Reportage autour de ce potager collectif à Dijon
Site du potager collectif des Lentillères ou nous vous donnons rendez-vous dimancje 28 juillet
http://lentilleres.potager.org/

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