Banniere AlterTour
line decor
  
line decor

Guide de l’Altercycliste
ou Guide pour les altercyclistes débutant-e-s

1.    Ce qu’il faut emporter

Chaque participant-e vient avec son matériel de camping qui lui permet de dormir à l’abri dans toutes les conditions météo. Il-elle veillera à bien maîtriser le montage et  démontage afin de ne pas y passer trop de temps car il faut presque chaque matin et soir monter et démonter sa tente.

Gourde, lunettes de soleil, crème solaire, casque(tte), jumelles, lampe de poche, instruments de musique, boules quies, détecteur de radioactivité peuvent avoir leur utilité à l’un ou l’autre moment du parcours. Même si tous les sacs personnels sont  transportés en véhicule motorisé mis à disposition par l’altertour, il est fortement encouragé de limiter ses affaires.

 

 

2.    Si on vient avec son propre vélo

L’AlterTour met à disposition un peu d’outillage, mais il ne s’agit pas d’un atelier de remise en état de bicyclettes. Si on emmène son vélo, il faut donc veiller à ce qu’il soit en bon état et prêt à rouler plusieurs centaines de kilomètres (selon le nombre de jours de participation). Il est fortement conseillé d’emmener un peu de matériel de base (pompe, chambre à air, rustines, etc.)

 

 

3.    Fonctionnement autogéré

L’AlterTour fonctionne de manière autogérée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de structure hiérarchique de commandement, ni d’individus qui occupent un rôle prédéfini comme cuisinier, chauffeur ou installateur de toilettes sèches. Bien sûr, certaines personnes ont plus d’expériences ou de compétences dans certains domaines, mais elles n’ont pas pour autant vocation d’entretenir cette différence. C’est donc à chacun-e de s’impliquer pour contribuer à la bonne marche de l’altertour. On estime que chaque participant-e devrait s’engager pour une tâche commune au moins une fois tous les trois jours pour assurer un roulement équilibré.

 

 

4.    Organisation sur la route

A chaque étape de la caravane de l’altertour, il se constitue différents postes : tout d’abord un guide, en général bon connaisseur de la région, qu’il est formellement interdit de dépasser sous peine d’égarement assuré ; ensuite un serre-file, muni d’une combinaison jaune,  équipé d’une trousse de premiers secours et qui ferme la caravane ; enfin de nombreuses “flèches humaines” à l’existence éphémère qui servent à indiquer la direction à toute la joyeuse équipe : chaque flèche ne quitte son poste qu’au passage du serre-file !

Pour permettre aux véhicules motorisés de dépasser la caravane, il est prévu de rouler en petits groupes de 5 à 8 vélos, espacés d’une dizaine de mètres chacun. Au début de chaque étape, les altercyclistes se regroupent en binômes pour veiller l’un sur l’autre, s’entraider, se soutenir, babiller et s’assurer d’arriver à bon port dans les meilleures conditions.

 

 

5.    Organisation lors des étapes

Chaque étape a son organisation propre selon les accueillant-e-s et la durée du séjour. Les étapes nécessitant le plus d'implication des altercyclistes sont celles où on ne reste qu'une nuit en autonomie, c'est-à-dire que c'est au collectif de tout prendre en charge, repas, installations de douches, de toilettes sèches, et chacun-e plante évidemment sa propre tente. Le terrain doit être laissé en l'état le lendemain avant le départ, fixé le plus tôt possible mais rarement avant huit heures. Cela signifie cependant de se lever à six heures, pour avoir le temps de plier ses affaires, ranger le tout dans les bus et bien sûr prendre un bon petit déjeuner, indispensable si l'on veut avaler quelques dizaines de kilomètres dans de bonnes conditions.

Parfois le matin, mais plus généralement le soir, un appel est lancé pour que les altercyclistes s'inscrivent aux différentes tâches des prochaines 24 heures : préparation des repas pris en autonomie, rangements et nettoyage, conduite des véhicules, courses, réveil, etc. Il arrive même parfois que le tableau des tâches se remplisse spontanément...

 

 

6.    Avant de quitter l’AlterTour

Avant de partir, c'est la grande émotion, alors il arrive qu'on y perde la tête et aussi qu'on oublie de laisser ce que l'on a emprunté à l'organisation ou à un-e altercycliste. Bon c'est pas forcément si grave, mais à chaque AlterTour, il y a aussi des vélos qui s'égarent et qu'il faut aller rechercher... Alors, à chaque fin d'étape, mais surtout à la dernière, il faut ramener le vélo que l'on a utilisé près de la remorque !

 

 

A voir également :

Remonter ^